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Lycéens : la CNT-FTE dénonce les violences policières...

Publie le vendredi 22 avril 2005 par Open-Publishing
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La CNT-FTE dénonce les violences policières, ainsi que les articles de presse mensongers de ces derneirs, qui visent à criminaliser les lycéens encore en lutte dont la CNT-FAL

Lyon, le 21 janvier 05

La CNT-FTE (Fédération des Travailleurs-euses de l’Education) s’étonne des différents articles outranciers qui ont paru ces derniers jours dans la presse.

Ces articles participent à la criminalisation du mouvement des lycéen-nes . En cherchant à marginaliser la coordination lycéenne, dont le fonctionnement démocratique permet à tous de poursuivre la lutte contre la loi Fillon, le pouvoir et la presse s’en sont bien évidemment pris à la CNT-FAL (Formation Action Lycéenne, c’est la section lycéenne de la CNT Education) , dont les militant-e-s participent, au même titre que les autres, à ce mouvement. L’accusation d’infiltration du mouvement par la CNT est totalement infondée. Nous tenons à rappeler avec force que la CNT ne peut être accusée de développer des pratiques d’infiltration, propres aux partis ou aux syndicats bureaucratiques.

Nous n’infiltrons jamais aucun mouvement, nous y prenons part, légitimement, comme tout acteur d’un mouvement social. Nous tenons à réaffirmer notre soutien aux lycéen-ne-s en lutte : leur mouvement est tout à fait légitime. Nous rappelons que la loi Fillon a été imposée contre l’avis de l’ensemble des acteurs de l’école : parents, lycéens, syndicats. Le gouvernement qui poursuit sa politique de régression sociale, continue d’user de la violence policière pour faire plier les lycéen-nes. Il est maintenant relayé par les médias (Figaro, Europe1, Nouvel Observateur ....) qui non contents de se faire l’écho du gouvernement, cherchent à désigner des responsables.

Mercredi 20 avril, suite à l’occupation de l’annexe du Rectorat, rue Pasteur à Paris, ce sont deux cents lycéen-nes qui ont été interpellés vers 18h. Deux cents mineurs répartis dans les commissariats parisiens. Là est le vrai scandale. Ces pratiques sont inacceptables. Nous les dénoncerons toujours.

Nous rappelons que la CNT n’est pas "un syndicat anarchiste" comme persiste à le présenter les médias, mais un syndicat regroupant les travailleurs sur des pratiques anarcho-syndicalistes et syndicaliste révolutionnaires. Notre syndicalisme qui privilégie les pratiques autogestionnaires dans les mouvements de lutte : assemblées générales souveraines, syndicat outil au service des luttes, rotation des mandats est bien entendu très éloigné de la manipulation politique ou syndicale. Nous continuerons à défendre un syndicalisme de base, un syndicalisme de classe, un syndicalisme de lutte.

Le secrétariat fédéral.

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