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NUIT DU 12 AU 13 SEPTEMBRE 2014

par ollivier

Publie le mardi 16 septembre 2014 par ollivier - Open-Publishing
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TEMOIGNAGE SUR UNE CHASSE A L’HOMME SUBIE PAR DES ZADISTES AU TESTET

Publié le septembre 15, 2014 par tantquilyauradesbouilles

Vers 22h30 des militants anti-barrage reçoivent un appel à l’aide,
provenant d’un campement sur la zone à défendre du TESTET. Ceux-ci
seraient attaqués par des pros-barrage, ils décident donc de partir les
soutenir. Un camion les prennent et ils partent en direction de la
maison de la forêt de SIVENS. Arrivés prés de la zone, ils tombent sur
une cinquantaine de pro barrage qui se mettent à charger, obligeant le
camion à faire une longue marche arrière, qui finira dans un fossé. Le
camion est alors pris d’assaut à coup de barre de fer , de pierre et de
cocktail Molotov, obligeant les camarades à sortir précipitamment du
véhicule. Ils essaient de se défendre tant bien que mal, mais acculés
par le nombre de pros-barrage qui augmentent, ils reculent en passant
par une maison qui leur refuse l’aide demandée. Ils partent donc en
direction des bois sous les tirs d’arme de chasse. Les pros-barrage
organisent alors des rondes, équipés de quad, de camions avec
projecteur, et de chiens de chasse.

Pendant la poursuite un camarade se retrouve isolé. Il part se cacher
dans le bois opposé à celui de ses amis. Il reste plus d’une heure caché
dedans, sous la pression de la chasse à l’homme qui vient de se lancer.
Il finit par se faire débusquer par des hommes avec des lampes. Ceux-ci
le tabassent, vident une bombe lacrymogène entière sur lui, et
finissent par le menotter et lui pointer un flash-ball dessus. C’est
seulement là qu’il comprend qu’il s’est fait interpeler par le PSIG
(peloton de sécurité et d’intervention de la gendarmerie). Il est
ensuite emmené sur la route, sous les insultes des gendarmes, en
direction des fourgons de la gendarmerie. Le groupe avec l’interpellé
croisent des pros-barrage armés de fusil , ratissant les champs, en
communication avec les gendarmes qui laissent ces derniers agir sans
problème. Arriver au camion qui doit emmener le camarade interpellé,
celui-ci reçoit, alors qu’il est menotté, un coup de matraque derrière
la tête, puis est clairement exhibé devant les pros-barrage qui lui
profèrent des menaces. Il passera 17h en garde à vue, accusé de
violence en réunion, avec usage ou menace d’une arme. C’est l’agresser
qui devient l’agresseur…

Pour les camarades restés ensemble, une longue nuit les attend dans le
bois, sous la pression de la chasse à l’homme qu’ils subissent. Au
petit matin, ils ressortent du bois et échappant à la traque, ils
partent se mettre en sécurité.

Après avoir vue la haine de cette masse de gens déchaînée et rendu fou,
au point de tirer à l’arme de chasse et traqué pendant une nuit entière
avec des moyens démesurés, le tout avec la complicité des forces de
l’ordre, toutes les personnes ayant subis cet évènement partagent le
même sentiment d’avoir échapper à une mort probable.

CONTRE LE FASCISME, ON LACHE RIEN !!!

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