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OLE, FEMMES d’ESPAGNE ! la loi ANTI-IVG..à la poubelle !

par Alain Chancogne dit"A.C."

Publie le vendredi 26 septembre 2014 par Alain Chancogne dit"A.C." - Open-Publishing
3 commentaires

ELLES ONT GAGNE !

IL ya juste un an aujourd’hui..

On excusera que je cite ce "papier" pondu en son temps sur mon blog qui se meurt, par fainéantise..
http://a.c-rouge.over-blog.com/2014/02/rajoy-touche-pas-aux-droits-inali%C3%A9nable-des-femmes.html

Publié le 2 Février 2014


RAJOY, touche pas aux DROITS inaliénable des FEMMES !

Le gouvernement P.P d’Espagne, tente un coup de force contre les FEMMES ;
La Riposte se doit d’être internationale.

Selon l’HUMA.fr

Avortement libre" crient des milliers de manifestants à Madrid comme à Paris
Plusieurs milliers de manifestants ont accueilli samedi à Madrid le "train pour la liberté" parti du nord de l’Espagne, transportant des militantes féministes en gilet violet. Les progressistes espagnols et de toute l’Europe dénoncent le projet de loi gouvernemental qui limite drastiquement le droit à l’IVG. Plusieurs milliers de personnes manifestent également à Paris et dans plusieurs villes de France en soutien des Espagnoles et pour refuser tout recul du droit à l’IVG.

Des dizaines de trains et d’autobus venus de toute l’Espagne ont convergé vers la capitale. A bord, des milliers de manifestants prêts à défiler jusqu’au Parlement contre ce projet de loi qui ramène le pays 30 ans en arrière pour le droit des femmes. Il entend supprimer le droit à l’IVG et n’autorise l’avortement qu’en cas de danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou après un viol ayant fait l’objet d’une plainte préalable. La malformation du foetus n’est plus reconnue comme une raison valable.
Adopté fin décembre par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, ce texte supprime celui de 2010, voté sous l’ancien gouvernement socialiste, qui autorisait l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse pour toutes les femmes sans justification et jusqu’à 22 semaines en cas de malformation du foetus ou de grave danger physique ou psychique pour la mère.

"Nous n’accepterons pas de revenir à l’époque franquiste"

"Ce sont mes droits, c’est ma vie", proclamaient les pancartes émergeant de la foule rassemblée autour de la gare d’Atocha, à l’arrivée du train parti la veille de Gijon, dans les Asturies, avec à bord une centaine de militantes vêtues d’un gilet violet, la couleur symbole des manifestations féministes en Espagne. Derrière une banderole portant les mots "Le train de la liberté", les passagères ont rejoint la foule en chantant "Que le train de la liberté qui fait route vers Madrid nous donne la force et le moral, pour lutter et décider". "Il y a 35 ans, j’ai pris l’avion pour Londres. Nous étions comme des terroristes", se souvient Marisa Vallero, une manifestante de 55 ans. "C’est une honte, une revendication historique pour le droit des femmes". Michaela Marcos, une assistante sociale de 60 ans, est venue manifester en portant une pancarte avec les mots "J’ai avorté". "Je suis en colère, je suis très triste. Nous n’accepterons pas de revenir à l’époque franquiste".

"Gallardon, démission", criait aussi la foule, visant le ministre de la Justice, Alberto Ruiz Gallardon, qui a porté le projet. Critiqué par l’opposition de gauche et les mouvements féministes, mais aussi dans les rangs de la droite notamment parce qu’il exclut les cas de malformation du foetus, le projet a suscité la polémique au-delà des frontières espagnoles. Des rassemblements étaient notamment prévus samedi à Londres et en France.


Sur MEDIAPART, l’INFO concernant ce TRAIN de la LIBERTE

Un groupe de femmes des Asturies a lancé l’idée de voyager vers Madrid dans un « Train de la liberté », pour protester, samedi, contre la réforme qui vise à supprimer le droit à l’avortement. Cette manifestation suscite une vague de soutien dans toute l’Espagne et à l’étranger, dont la France, où des rassemblements sont prévus.

« J’ai vu des femmes mourir d’un avortement clandestin. On ne peut pas revoir ça. Perdre ce droit est une mauvaise nouvelle pour les femmes. » Angeles Flórez Peón a 95 ans. Exilée de force en France, elle a souffert dans sa jeunesse d’une double persécution : parce qu’elle était socialiste et parce qu’elle était une femme. Elle sait ce que signifie la conquête de droits, même si c’est de l’autre côté des Pyrénées. Et c’est pour ça qu’elle ne manquera pas, ce samedi, la première (à son avis) grande manifestation contre la réforme de la loi sur l’avortement proposée par le ministre de la justice espagnol, Alberto Ruiz-Gallardón. À 5 h 30, elle prendra un bus à Gijón (Asturies) en direction de la capitale.

Angeles est l’une de ces femmes qui ont entendu l’appel de l’association féministe historique, Tertulia Les Comadres, de Gijón, à se mobiliser à Madrid contre la réforme qui élimine le droit à l’avortement et qui ramène l’Espagne à une législation antérieure à celle de 1985. Cette initiative a surgi lors d’un repas auquel ont assisté 25 femmes, explique Begoña Piñero Hevia, fleuriste de profession et membre de l’association.« Nous avons commencé à parler de nos affaires, de ce qui nous préoccupe en tant que femmes… Le sujet de l’avortement est arrivé tout de suite. Nous nous sommes dit qu’il fallait faire quelque chose de marquant. D’abord on a pensé aller à pied à Madrid, mais il faut du temps et de l’argent et on n’a ni l’un ni l’autre », raconte-t-elle, non sans humour. Et une question a fusé : « Et si nous y allions en train ? » « Le lendemain nous réservions billets de train et hôtels », ajoute Begoña. Elles ont réservé 150 billets pour le trajet Gijón-Madrid, avec arrêt à Valladolid pour arriver le samedi dans la capitale. En cinq semaines, les billets pour ce premier Train de la liberté étaient revendus.

« Nous allons exiger. Nous ne voulons pas qu’on touche à la loi actuelle. Nous voulons être traitées comme des citoyennes capables de décider de leur propre vie », précise-t-elle. Selon elle, cette contre-réforme ramène les femmes au temps où toutes leurs décisions étaient soumises à l’approbation de leur père, de leur mari ou de leurs frères.« C’est notre corps, ils ne peuvent pas décider à notre place. »Ensuite, des groupes de femmes de toute l’Espagne, de Cadix à Saragosse en passant par Burgos, Tarragone et La Corogne, se sont mobilisés pour rejoindre la manifestation. Une cinquantaine de femmes françaises iront même à Madrid samedi pour témoigner de leursolidarité dans le rejet de cette réforme. Il y aura aussi des manifestations de soutien à Paris, devant l’ambassade d’Espagne, à Londres, au Chili, en Équateur, en République dominicaine ou en Argentine. « On a même reçu des messages de Patagonie », dit fièrement Begoña, qui n’avait pas imaginé que son action recevrait un tel écho. Elles sont surprises et émues de ces soutiens, mais rappellent qu’elles ne vont pas à Madrid pour se promener.

Une fois à Madrid, où elles arriveront vers midi, elles se réuniront près de la gare d’Atocha avec les autres manifestants. De là, ils et elles marcheront jusqu’au Congrès des députés et s’arrêteront en chemin devant le ministère de la santé. À l’assemblée, elles remettront une copie du manifeste Parce que je décide. Ce texte dénonce toute« contrainte » ou « interdiction » concernant les droits sexuels et de reproduction des femmes. Elles refusent d’accepter « une maternité forcée et un régime de tutelle qui condamne les femmes à la minorité d’âge sexuel et reproductif ». Et exigent du gouvernement Rajoy qu’il « promulgue des lois favorisant l’autonomie morale, préservant la liberté de conscience et garantissant la pluralité et la diversité des intérêts ».

D’autres collectifs de plusieurs régions d’Espagne rejoindront la manifestation, ainsi que des partis et syndicats de gauche, très critiques envers la réforme proposée par Gallardón. Pilar Moral, secrétaire aux femmes du syndicat Comisiones Obreras (CCOO) de Madrid, ira, elle aussi. « L’avant-projet de loi est une horreur. Nous sommes passés de la droite au parti de Le Pen en France. C’est une provocation. Il n’existait pas de demande sociale pour changer la loi. Il est très grave d’éliminer l’avortement comme droit pour le transformer en péché et en délit », dit-elle. À son avis, le gouvernement n’a pas bien évalué l’impact de cette nouvelle loi. « Nous avons dépassé les différences idéologiques et politiques, maintenant, nous sommes dans la rue, ensemble avec une seule revendication. »

Ces dernières semaines, les manifestations de rejet de cette réforme se sont multipliées. Jeudi 23 janvier, une centaine de personnes se sont rassemblées devant l’ambassade de France à Madrid au cri de « avortement légal pour ne pas mourir » et pour demanderl’asile sanitaire en signe de protestation. Vendredi 24, un groupe de femmes de Saragosse, membre d’une coordination d’organisations féministes, a remis 3 000 signatures contre le changement de loi, dans le cadre d’une campagne de mobilisation« permanente », pour éviter que l’Espagne ne se place « à la queue des pays démocratiques ». Et ce mercredi, un millier de personnes se sont mobilisées devant l’ambassade d’Espagne à Bruxelles au cri de « nous sommes toutes des femmes espagnoles ! ».

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La nouvelle est tombée ..sans que nos médias ne la relaie.

Une victoire contre l’obscurantisme, cela n’intéresse pas les perroquets de la pensée unique.

LES SALOPARDS ont mordu la poussière.

"No HAN PADADO, joder !"

Merci à l’Humanité pour cette info
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http://www.humanite.fr/espagne-rajoy-recule-sur-la-loi-anti-ivg-552483

Espagne : Rajoy recule sur la loi anti-IVG

Le chef du gouvernement de droite espagnol Mariano Rajoy a annoncé mardi le retrait du projet de loi très controversé sur l’avortement, dont il avait fait l’une de ses grandes promesses électorales mais qui a suscité de nombreuses critiques jusque dans son propre camp.
Les mobilisations des féministes espagnoles ont fini par payer. Ce projet, modifiant la précédente loi adoptée en 2010 par le gouvernement socialiste, réduisait considérablement le droit à avorter en Espagne, y compris dans les cas de malformation du foetus. "Le gouvernement a fait le plus d’efforts possibles pour tenter de parvenir au meilleur consensus possible", a déclaré Mariano Rajoy devant des journalistes. "Nous allons continuer à étudier des formules permettant de parvenir à un meilleur accord sur la réforme. Mais en ce moment, je crois avoir pris la décision la plus sensée", a ajouté le chef du gouvernement.

La semaine dernière, le ministre de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardon, auteur du projet de loi qui remet en cause le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), a été contraint de confirmer à mots couverts, que sa réforme phare était renvoyée aux calendes grecques. Dès l’annonce de sa réforme en janvier, l’ancien maire de Madrid a fait l’unanimité contre lui. Sans surprise, il a soulevé une levée de boucliers en Espagne et en Europe où les associations de défense du droit à l’IVG ont imposé d’importantes mobilisations.

Le gouvernement Rajoy avait adopté en décembre ce projet, qui n’autorise l’avortement qu’en cas de danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou après un viol, mais exclut les cas de malformation du foetus comme motif valable. La loi, qui a soulevé une levée de boucliers à gauche mais a suscité aussi de fortes résistances jusqu’au sein du Parti populaire de Mariano Rajoy, n’avait toujours pas été présentée au Parlement, où les conservateurs pourtant disposent de la majorité absolue.

L’association Osez le Féminisme !s’était réjouit de ce qui constituerait "une victoire pour les droits des femmes en Europe et dans le monde et une sérieuse brèche dans la dynamique réactionnaire partout en Europe" après que le journal El Mundo ait annoncé, le 13 septembre dernier, l’abandon du projet de loi.

J’ai lu avec le sourire qu’un gaulliste(?) attribue à de Gaulle cette citation d’un anonyme dont on a en vain recherché le nom, mais que l’on cite souvent :

« -Seules sont perdues d’avance les batailles qu’on ne livre pas »

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