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Non à la 3ème guerre du golfe !

par Comité Anti impérialiste

Publie le dimanche 12 octobre 2014 par Comité Anti impérialiste - Open-Publishing
10 commentaires

Non à la 3ème guerre du golfe !

Les impérialistes sont la source du problème et non la solution.

Le 19 août 2014, l’américain James Foley est enlevé et décapité en Syrie par des membres de l’Etat islamique (DAESH). Une nouvelle intervention « anti terroriste » est engagée par les forces US puis rejointe par le gouvernement Hollande. En représailles, en Algérie, le 24 septembre 2014 d’anciens combattants d’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) qui ont porté allégeance à l’Etat islamique, exécutent un randonneur français. Les images violentes diffusées ont marqué les esprits.
Mais pour autant qui peut croire que les bombardements des forces américaines, françaises anglaises… sont une solution pour les peuples ? Pourquoi cette intervention maintenant ? Qui peut croire que nos dirigeants politiques interviennent le cœur à la main et les larmes aux yeux ?
Rappelons-nous : il y a plus d’un an déjà, un chef djihadiste de la "rébellion Syrienne" arrachait le cœur d’un soldat de l’armée syrienne. Pourtant, c’était bien la France, les Etats-Unis, la Grande Bretagne qui finançaient et armaient via la Turquie et les pays du golfe, ces groupes djihadistes. Le but était alors de combattre le régime de Bashar Al Assad.
En fait depuis toujours, le développement du "terrorisme islamiste" est une conséquence des ingérences impérialistes et des guerres de rapines qu’elles sèment à travers le monde. C’est un outil à géométrie variable pour gérer la crise du capitalisme en exportant la guerre et pour quadriller les peuples.

Comment peut-on expliquer ces nombreuses interventions de l’impérialisme ?
On se retrouve dans une situation assez proche de l’Afghanistan de 2001.
Après avoir soutenu les "combattants de la liberté" de l’Islam radical contre l’occupation par les troupes de l’URSS de Brejnev dans les années 1980, après avoir ravagé le pays et laissé l’Afghanistan à la merci des pires "fous de Dieu" sectaires, les principaux Etats impérialistes se sont ensuite présentés comme les sauveurs du peuple afghan en envahissant le pays (suite aux attentats du 11 septembre 2001).
En fait, cette « guerre contre le terrorisme » s’est ensuite généralisée en guerre contre tous les Etats qui refusaient de s’aligner sur les puissances occidentales. L’Irak, La Libye, La Syrie, L’Iran, ont été présentés comme les pires régimes de terreurs [1].
Ainsi en Irak en 2003, l’armée US envahit l’Irak jusqu’à la chute et l’exécution de Saddam Hussein. Cette guerre d’occupation déclamée par les occupants comme une victoire de la démocratie a laissé place à une partition du pays et à son déchirement entre minorités religieuses. Combien de morts à ce jour ?
En 2011, en Libye, une nouvelle guerre est déclarée : guerre dans laquelle le soutien de la France aux djihadistes libyens contre le régime de Kadhafi est complètement assumé. Le lynchage de Kadhafi est à l’époque applaudi par ces mêmes démocrates.
Ces mêmes djihadistes libyens se déplacèrent jusqu’au Sahel entrainant la soumission du nord Mali jusqu’à l’intervention de la France. Pour défendre ses intérêts, l’ancienne puissance coloniale put ainsi repositionner son armée dans un pays qu’elle avait du quitter depuis son indépendance formelle.
Enfin, ces mêmes djihadistes devinrent en partie les instructeurs des rebelles syriens puis irakiens...
Rappelons l’essentiel : chaque intervention impérialiste a permis le renforcement de ces groupes. La "guerre contre le terrorisme" a échoué depuis l’Afghanistan.
Dans les déclarations officielles : les impérialistes proclament la lutte contre l’obscurantisme, le terrorisme, pour la civilisation et la démocratie. Tout du moins, c’est leur profession de foi. Car dans la réalité, le quotidien dans ces pays dits « libérés » : c’est le chaos, la division sectaire, la haine, les morts. Les talibans courent toujours et les forces de l’islam radical agissent désormais sur des territoires bien plus vastes. Les guerres contre le terrorisme, contre le djihadisme n’ont jamais été menées contre les puissances régionales (les pétromonarchies du golfe en tête) qui financent ces groupes locaux.

Libye, Syrie, Irak : Quand l’impérialisme attise le feu !
Depuis le "Printemps arabe", les groupes djihadistes idéologiquement proches d’Al Qaïda ont régulièrement été reconsidérés comme des "modérés", opposés aux tyrans locaux quand les intérêts impérialistes l’exigeaient. C’est-à-dire, quand ils pouvaient permettre de faire tomber des régimes en place et de mettre au pouvoir des gouvernements qui ouvriraient de nouveaux marchés (pétrole notamment) [2]. Seuls ceux qui étaient considérés comme le "noyau dur" des djihadistes étaient visés par des opérations militaires dites ciblées (drones, attentats, etc.), les autres groupes ont été armés par le conflit syrien et libyen via par exemple la "Brigade Yarmouk" en Jordanie prétendue modérée. En fait, depuis des années, les mots : Al Qaïda ou "terrorisme" sont des termes utiles pour propager la peur et justifier des guerres.
La guerre contre le terrorisme est un étendard de la bourgeoisie (comme le prétendu "choc des civilisations") pour servir les intérêts impérialistes et obtenir l’approbation populaire pour la guerre. Depuis 3 ans, la bourgeoisie impérialiste à minimisé ou caché la nature de ce qui existait sous l’étiquette de "rébellion syrienne" pour tenter de faire tomber le régime Al Assad (allié économique de la Chine et de la Russie). Il était pourtant clair que depuis 3 ans, ce n’était pas des ingénieurs et des "cadres" pro-occidentaux de l’Opposition libre à Bachar Al Assad qui dirigeaient sur le terrain les combattants de l’armée syrienne libre et qui contrôlaient des régions entières... En fait les impérialistes ont d’abord soutenu l’Etat islamique en Syrie contre le régime de Bachar. En même temps, ils dénonçaient les agissements du même EI en Irak. En s’appuyant sur cette contradiction, l’Etat islamique a pu se renforcer.
Aujourd’hui les impérialistes n’interviennent pas pour sauver les Yézidis et pour soutenir les Kurdes progressistes d’Irak ou de Turquie (qui subissent répressions et assassinats depuis des années). Cet EI est l’enfant des turpitudes impérialistes dans la région. Enfant bâtard qui leur échappe et qui a pris possession des gisements, de ressources gazières et des barrages. Ces richesses qui étaient aux mains des géants américains depuis le démantèlement de l’Irak en 2003.

Aujourd’hui, les Etats impérialistes s’indignent des agissements de l’EI. Pourquoi l’indignation face à ces crimes ne s’est manifestée publiquement qu’à la mort de James Foley ? Pourquoi les morts causés par les bombardements de civils pendant plus de 10 ans de guerre contre le terrorisme n’ont-ils pas indigné les politiques et les médias ? Pourquoi l’armement de ces islamistes en Syrie ainsi que leurs nombreuses exactions contre la population syrienne n’ont-ils choqué personne ?
L’indignation est tout à fait légitime car elle est la manifestation même de notre humanité. Comment rester insensible devant des actes atroces, filmés et mis en scène. Mais notre indignation ne peut être sélective. La vie d’un journaliste occidental vaut autant que la vie de ces milliers de victimes des interventions militaires de la France et des Etats-Unis. La manipulation des haines et la propagation des peurs font partie des stratégies de ces états impérialistes. Une vieille méthode utilisée de trop nombreuses fois.
Aussi, nous devons combattre l’idée véhiculée par notre propre Etat impérialiste qui consiste à construire l’image d’une opposition entre un "monde civilisé" et un "monde de la barbarie". Un monde où barbares barbus armés de sabres et assoiffés de sang, se développerait. Des barbares qui ravageraient tout sur leur passage et créeraient le chaos. Face à ce monde : un autre celui de la civilisation, du progrès et de la démocratie. Cette image vieillie est tronquée. C’est une vieille recette qui a permis aux états capitalistes de coloniser et une nouvelle fois reproposée, dont le but est de légitimer ces nouvelles guerres. Elle est retravaillée par ces dirigeants et un certain nombre de médias afin de justifier les guerres, afin de satisfaire les besoins du capitalisme en crise et de sa perpétuelle nécessité de conquérir de nouveaux marchés par la guerre.

Des massacres impérialistes au nom de la lutte anti terroriste.

L’intervention peut être légitimée pour différents prétextes : comme la "présence d’arme de destruction massive" en Irak ou la barbarie de Kadhafi contre son peuple, etc. Des guerres dont l’histoire a prouvé qu’elles ne mènent qu’aux démembrements de nations entières comme en Irak, en Libye puis en Syrie et qu’elles ne laissent place qu’à des crimes fratricides entre minorités religieuses.
Les exactions des armées d’occupation comme le viol et le meurtre de la jeune irakienne de 14 ans nommée Abeer par un soldat du "monde libre" ne sont pas moins odieuses que les décapitations horrifiques de l’EI. L’horreur n’a pas de frontière.

C’est un fait reconnu : les crimes de masse, les exactions et humiliations commis par l’armée d’occupation américaine en Irak qui ont été médiatisés depuis les révélations de Wikileaks, ont renforcé la présence, le recrutement et le développement de ces groupes djihadistes sectaires.
Enfin, la mise en place et le soutien de régimes qui s’appuient sur une partie ethnique ou religieuse de leur population pour se maintenir au pouvoir (comme celui de l’Irak à dominante chiite qui a systématiquement marginalisé les sunnites) sont également des constantes coloniales qui ont régulièrement mené les peuples à s’entredéchirer. Pour le cas de l’Irak, tout cela a contribué à développer le terreau fertile du fanatisme et permis aux djihadistes de se présenter temporairement comme des sauveurs auprès des sunnites.
Les islamistes sont bel et bien des forces féodales avec des conceptions rétrogrades qui consistent à imposer la charia, à persécuter les minorités, à soumettre les femmes et à mener la guerre sainte contre d’autres tendances de l’Islam, notamment les chiites considérés comme des hérétiques dignes d’un seul sort : la mort. Mais ils sont avant tout les pantins utiles de l’impérialisme. Ils sont le prétexte rêvé pour que les puissances puissent réinstaller des bases militaires, soumettre les peuples et réduire ici nos libertés... En fait, le financement et l’idéologie de tous ces groupes proviennent des alliés des Occidentaux dans le Golfe. Les prédicateurs du Golfe continuent à alimenter la guerre sectaire par tous les moyens possibles. Sans viser les promoteurs et les pourvoyeurs de fonds du djihadisme que sont l’Arabie Saoudite et le Pakistan, la guerre contre le terrorisme est une mise en scène macabre. Sans stopper les interventions occidentales à répétition et le soutien des djihadistes comme en Libye ou en Syrie, le terrorisme local continuera à prospérer.

Gérer la crise du capitalisme à l’extérieur et à l’intérieur.

Notre époque est celle de la seconde crise générale du capitalisme, cela signifie que les capitalistes ne peuvent plus générer autant de bénéfices dans la production déjà existante. D’un coté, ils sont contraints de réduire les coûts de production en détruisant les forces productives, en délocalisant ou en fermant des usines, en détruisant nos droits par l’austérité et le démantèlement des acquis sociaux. De l’autre coté, ils cherchent à se repartager le monde et se battent (directement ou indirectement) pour que les marchés leur reviennent comme c’est le cas actuellement en Ukraine ou en Syrie face à la Russie. La guerre qui génère la destruction de nations entières et le meurtre, permet d’ouvrir de nouveaux marchés et de relancer la production (pour la reconstruction du pays, l’exploitation des richesses, par la vente d’armes, etc.). Par dessus tout, ces guerres peuvent mener à un nouvel affrontement mondial entre les grandes puissances impérialistes concurrentes et leurs alliés réciproques.

La rhétorique de la "guerre contre le terrorisme" permet également de répondre à un autre impératif : Gérer la crise à l’intérieur des pays impérialistes. . . La "menace terroriste" accrue par les interventions, permet d’instaurer de nombreuses lois de surveillance. Lois qui renforcent l’état de la contre révolution préventive qui a éclos avec le passage du capitalisme pré -monopoliste au capitalisme des monopoles c’est à dire l’impérialisme. Les nouvelles lois anti terroristes permettent d’arrêter quiconque suspecté de rejoindre ou de soutenir un "mouvement terroriste" (c’est à dire avant même qu’un acte soit commis et il pourrait s’agir, entre autre, d’un soutien à la résistance Palestinienne). C’est un nouveau tournant dans l’arsenal répressif dont dispose les Etats impérialistes . Ce genre de lois "extra judiciaires" pour les terroristes tout comme le droit de prélever l’ADN ou bien la rétention de sureté [3] (qui était à l’origine censée s’appliquer uniquement aux pédophiles) pourront en définitive, s’appliquer à quiconque suspecté de menacer l’ordre établi... L’affaire des "terroristes" de Tarnac en est un bon exemple.
la guerre contre le terrorisme permet, aussi, aux impérialistes d’agiter comme un hochet le spectre de l’ennemi intérieur ( cf le musulman) afin de diviser le Peuple et de légitimer les restrictions des libertés publiques qui ont été réduites en peau de chagrin depuis l’aggravation de la seconde crise générale du capitalisme. Le capitalisme peut ainsi continuer à gérer sa crise en détruisant nos droits à l’intérieur et en semant la guerre à l’extérieur.
Aujourd’hui, la France dirigée par Hollande et Valls, fidèle à la longue tradition socialiste belliciste est l’une des nations les plus interventionnistes du monde : au Mali, en Centrafrique, en Irak… Nous devons refuser chacune de ces guerres, nous devons soutenir les peuples qui luttent pour une alternative à la barbarie capitaliste et contre les forces rétrogrades.

Seule une alternative radicale au système de production capitaliste intrinsèquement opposé aux intérêts des masses populaires, permettra d’éviter une nouvelle guerre mondiale. Notre période est aussi objectivement celle de la reconstruction des forces révolutionnaires. Apportons notre pierre à l’édifice.

Non aux interventions militaires de la France impérialiste !
Contre le capitalisme et les guerres impérialistes !
Vive la lutte des peuples contre l’impérialisme et ses valets !

Comité anti-impérialiste

[1] Nous ne remettons pas en cause ici les nombreux crimes de ces régimes réactionnaires, mais la tendance systématique de nos dirigeants à les combattre uniquement quand cela rejoint leurs intérêts économiques. Les régimes fascistes du golfe, de Turquie et bon nombre de régimes connus pour leurs exactions ne subissent pas le même traitement politique et médiatique.

[2] Bien que ces groupes proclament une guerre ouverte à la culture occidentale, leurs politiques ne consistent jamais à couper les relations économiques semi coloniales avec les impérialistes occidentaux.

[3] Loi Dati de 2008 permettant de maintenir en détention toute personne pouvant être susceptible de récidiver après avoir purgé sa peine. Censé s’appliquer aux pédophiles il s’applique en fait parfaitement aux prisonniers politiques qui refusent de renier leurs combats. C’est le cas de Georges Ibrahim Abdallah.

http://anti-imperialiste.over-blog.org/

Messages

  • Tout le monde est bien d’accord pour dénoncer l’impérialisme des Occidentaux et leurs guerres coloniales et, en l’occurence, leur responsabilité écrasante dans la genèse de l’effondrement de l’Irak qui a favorisé l’émergence et le progression de ces fous furieux fondamentalistes, soutenus et instrumentalisés au gré des intérêts du grand capital dont font partie les régions du Golfe et la Turquie (pas seulement les occidentaux).

    Mais quand on a dit ça, on n’a pas beaucoup progressé pour aider dans l’urgence absolue les Kurdes qui crèvent à chaque minutes en se battant dans un combat inégal contre les islamistes, ces derniers étant plus nombreux et sur-armés.

    La large pseudo coalition des occidentaux, de pays du golfe, de la Turquie contre les islamistes ne sert de prétexte qu’à rassurer l’opinion publique mondiale, mais en fait ils ne font quasiment rien, bien au contraire la Turquie empêche le renfort en hommes et en armes pour aider les kurdes à se battre.
    Personnellement, je suis POUR une vraie intervention de la Coalition contre les islamistes. puisque ce sont les occidentaux qui ont foutu la merde dans la région, qu’ils en assument les conséquences en y envoyant au sol leurs propres armées !
    Ce n’est pas aux Kurdes de crever !!!!

    • Ce n’est pas aux Kurdes de crever !!!!

      A ce que je sais, les Kurdes ne demandent pas une intervention extérieure, ils demandent des armes et qu’on laisse les Kurdes de Turquie aller aider ceux de Syrie.

      Et si on pense au coup d’après, si une intervention occidentale résoudrait peut-être des problèmes à court terme, je suis convaincu (en analysant le passé) qu’elle amènerait inéluctablement une situation plus merdique encore par la suite. Ce serait poursuivre la fuite en avant.

    • Ce n’est pas aux Kurdes de crever !!!!

      mai c’est a eux de défendre leur liberté, nous devons leur donner ce qu’ils demande ( des armes des vivres des médocs ) ils demande rien de plus et surtout pas une intervention terrestre de la part de l’occident.
      QUE LA TURQUIE MEMBRE DE L’OTAN OUVRE SES FRONTIERES AU KURDES

    • L’intégrisme d’extrême gauche est aussi redoutable dans ses logiques que l’extrême religieux !
      Un peu d’empathie dans vos textes qui parlent de systèmes mais où l’individu en chair et en os, suceptible de souffrir, de mourir n’existe pas !

      moi aussi, je suis pour qu’une intervention efficace aide significativement les Kurdes, et tant pis si l’aide vient des pompiers pyromanes.

    • Un peu d’empathie dans vos textes qui parlent de systèmes mais où l’individu en chair et en os, suceptible de souffrir, de mourir n’existe pas !

      Je ne pense pas que ce soit une question de prise en considération ou non de l’aspect "individu".
      C’est réfléchir (au-delà de l’émotion) au court ou long terme.

      C’est à partir de ta position qu’on aurait pu dire, en 2003 :

      « Un peu d’empathie pour les nombreuses victimes de Sadam Hussein et de son régime policier, il faut intervenir pour les aider, bande d’intégristes d’extrême-gauche qui ne raisonnez qu’en terme de principes et sans humanité ! »

      Sauf que la réflexion "froide" et les principes, ça permet d’anticiper et d’éviter des remèdes pire que le mal. Et a posteriori, l’Histoire nous a donné raison (il est possible qu’il y ait quelques contre-exemples, rien ne fonctionne à 100%).

      Tu me (nous) traite d’intégriste sans empathie, moi je pense que mon empathie est simplement un peu plus réfléchie et moins ponctuelle (càd associée à une vision à plus long terme) que la tienne.
      Au passage, remarque que pour ne pas donner comme toi dans l’anathème, je donne dans le maxi euphémisme :-)

    • Oui, j’aurais pu me passer de la comparaison (excuses). mais il y a des choses qui m’énervent.
      Je suis anti-guerre impérialiste - et le cas des 2 guerres en Irak + un embargo de 10 ans en est l’exemple même, et on en voit les résultats aujourd’hui.

      Mais le contexte est ici totalement différent, il ne s’agit pas de légitimer une agression des occidentaux contre un pays, mais de savoir comment on peut aider à sortir de la merde les Kurdes qui sont seuls à aller au casse-pipe et qui vont certainement y laisser leur peau ! ça me révolte que ce soit aux kurdes d’aller seuls au charbon alors que la responsabilté des évènements dans ces pays est le fait principalement des Etats Unis !
      voilà
      Pour la prochaine fois : promis, plus de "comparaison"

    • ça me révolte que ce soit aux kurdes d’aller seuls au charbon alors que la responsabilité des évènements dans ces pays est le fait principalement des Etats Unis !
      MOI AUSSI !!

      Mais les kurdes ne demande rien d’autre que des armes de l’aide et des médoc
      Et ils savent bien pourquoi .
      Les interventions occidentales n’on jamais rien apporte de bon, on sait quand ils viennent mais pas quand ils partent.

    • ça pourrait pas être pire que de les laisser aux mains des islamistes qui ne font de prisonniers que pour les égorger, leur couper la tête et le tout filmé en vidéo mis en ligne sur internet
      ça ne pourrait pas être pire que l’installation de cette théocratie dont les "70 commandements" dépassent en horreur ceux qui étaient pratiqués par les Talibans et que les civils seront obligés de suivre, sinon gare à leur tête !

      La vie pour les peuples des régions conquises par les islamistes, pour ceux qui n’ont pas pu se sauver à temps, s’apparente à celle que vivaient les déportés dans les camps de la mort, car ceux qui sont laissés vivants après la prise des localités - beaucoup étant exterminés tout de suite - ne le sont que pour travailler jusqu’à la mort au service des islamistes

      Je suis anti impérialiste mais je ne pratique pas le déni de la réalité atroce que vivent les peuples des régions conquises par les islamistes..., bien sûr quand ces peuples ont réussi à échapper au "tri" initial des islamistes qui choississent parmi les civils vaincus qui doit vivre, qui doit mourir ...

  • On pourrait aussi dire « non à la 3° guerre mondiale », puisque comme le mentionne l’article il s’agit in fine d’un impérialisme US contre Russie et Chine (lesquels ne sont pas des bisounours non plus).
    D’ailleurs, un certain nombre de français apprécient la position des russes dans cette histoire. Sûr que Poutine aurait un meilleur score que F Hollande dans un sondage où on demanderait « à qui faites-vous le plus confiance pour maintenir la paix dans le monde ? ».

    • un sondage ,notre presse merdique ne si risque pas car a mon avis c’est :

      Flanby 20 % (le dessus du panier ,comme c’est 20% pour un nain de jardin )

      tiens ,tiens , taux identiques pour les nuls , et les riches qui nous ruinent

      et 80% pour Vladimir Poutine , et je fais parti des 80% avec joie