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L’hypocrisie de la « Communauté Internationale », les Kurdes de Kobané livrés à l’EI

par njama

Publie le lundi 13 octobre 2014 par njama - Open-Publishing
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L’hypocrisie de la « Communauté Internationale », les Kurdes de Kobané livrés à l’EI

Pourquoi l’Allemagne livre des armes aux kurdes d’Irak, et que cette même "communauté internationale" n’en livre pas pas à ceux de Kobané pour qu’ils puissent se défendre ?

Irak : missiles antichars et fusils allemands pour les kurdes
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 01/09/2014 à 18:38

Vidéo déclaration de Mme Ursula von der Leyen, ministre allemande de la Défense

L’Allemagne va faire une première livraison d’armes, de trente missiles antichars et de plusieurs milliers de fusils d’assaut aux Kurdes pour les aider à lutter contre l’Etat islamique dans le nord de l’Irak, a annoncé dimanche soir le gouvernement allemand.

http://videos.lexpress.fr/actualite/societe/video-irak-missiles-antichars-et-fusils-allemands-pour-les-kurdes_1572103.html#CVGPCm3sPrARI5D0.99

LA TURQUIE N’A PAS TENU SA PROMESSE

Dans les deux dernières semaines, la Turquie avait promis d’ouvrir un corridor pour les combattants kurdes qui voulaient envoyer des renforts à Kobané, car la Turquie est le seul accès de cette ville assiégé complètement depuis 15 septembre. Cette promesse a été donné à Saleh Moslim, le co-président du PYD, lors d’une rencontre avec des services secrets turcs.

Le PKK et Saleh Moslim ont confirmé cette rencontre et les promesses qui n’ont pas été tenues.
Les Kurdes ne demandent pas l’intervention de la Turquie comme disent certaines medias occidentaux. Non, ils demandaient seulement un laissez-passer les combattants kurdes depuis la région kurde de Jazira, au Kurdistan syrien. "Nous ne demandons à personne de venir combattre à notre place, mais des armes que nous voulons acheter pour nous défendre. Nous avons dit, ’ouvrez les portes et vendez-nous des armes antitanks et des missiles’, mais ils ne font rien. C’est incompréhensible" a déclaré Saleh Moslim.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le premier ministre Ahmet Davutoglu ont même voulu imposé une seule choix aux Kurdes ; l’aide des turcs en contre parti de la dissolution de l’autonomie démocratique mise en œuvre au Kurdistan syrien. Erdogan n’a pas hésité de comparer le PKK au Daesh, alors qu’en même temps il mène des négociations direct avec le mouvement kurde. Tout a été mis en ouvre pour que Kobané tombe et que les oppresseurs deviennent des "sauveurs".
http://www.actukurde.fr/actualites/694/le-peuple-kurde-se-revolte-erdogan-paie-sa-complicite-avec-daesh.html

Syrie : les Kurdes refusent de combattre l’armée régulière

ANKARA, 13 octobre - RIA Novosti
Les Kurdes ne combattront pas les forces fidèles au gouvernement de Damas malgré les demandes de la Turquie en ce sens, a déclaré le leader des Kurdes syriens Salih Muslim.

"Voulez-vous que nous combattions les troupes syriennes à votre place à Damas ? Nous ne le ferons pas. Les Kurdes ne sont plus les soldats des autres" , a indiqué M.Muslim dans une interview accordée au journal turc Hurriyet.

Selon lui, Ankara n’a pas besoin de lancer une opération terrestre pour aider les Kurdes à défendre la ville de Kobane (nord de la Syrie) face à l’offensive de l’Etat islamique.

"Si les autorités turques souhaitent nous aider, qu’elles nous livrent des armes antichar, et c’est tout. Une opération terrestre ne ferait qu’aggraver la situation" , a expliqué M.Muslim.

Début octobre, les extrémistes de l’Etat islamique, équipés d’armes lourdes et de chars, ont lancé l’assaut sur la ville syrienne de Kobane, troisième ville du pays. Plus de 140.000 civils ont déjà fui la ville pour la Turquie voisine.

Le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a déclaré qu’Ankara ne voulait pas que Kobane passe sous le contrôle de l’EI, et que la communauté internationale devait empêcher l’extermination des Kurdes dans la ville.

Dans le même temps, la Turquie refuse d’ouvrir un corridor pour la livraison d’armes à Kobane et ne compte pas lancer une opération terrestre.

L’ambiguïté de la Turquie en ce qui concerne la protection des Kurdes de Syrie s’explique notamment par la guérilla menée depuis 1984 sur le territoire turc par les combattants du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) aux revendications indépendantistes.

Mobilisés à l’appel du principal parti politique kurde de Turquie, des milliers de personnes sont descendues la semaine dernière dans les rues d’Istanbul, d’Ankara et des villes du sud-est à majorité kurde du pays pour dénoncer le refus d’Ankara de fournir une aide à Kobane.

http://fr.ria.ru/world/20141013/202692327.html