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CGT : la candidature de Philippe Martinez rejetée

par arnold

Publie le mardi 13 janvier 2015 par arnold - Open-Publishing
22 commentaires

CGT : la candidature de Philippe Martinez comme secrétaire général rejetée

Le comité confédéral national de la CGT a rejeté mardi la candidature de Philippe Martinez comme secrétaire général pour succéder à Thierry Lepaon.

Source : Une Alerte du Monde à 18H14

Messages

  • En obtenant de pouvoir composer lui-même la future direction de la CGT et en la façonnant à sa main, Thierry Lepaon a pris le risque de la voir retoquer par son parlement. C’est chose faite.

    Ambiance électrique, ce mardi à Montreuil, au siège de la CGT où se sont retrouvés les quelque 130 dirigeants des fédérations et unions départementales de la centrale, pour tenter de résoudre la grave crise de gouvernance provoquée par les révélations sur le train de vie de leur numéro un, Thierry Lepaon. Le Comité confédéral national, qui constitue en quelque sorte le parlement de la centrale, a consacré sa matinée à examiner les propositions de réforme financière faites par la commission financière de contrôle pour éviter que des dérapages comme ceux constatés sur le logement de fonction, le bureau, la prime de départ et le salaire de Thierry Lepaon n’ont pas suffi à calmer le jeu. Au contraire, l’entêtement du successeur de Bernard Thibault à la tête de la centrale à refuser de tirer les conséquences de ces révélations en s’effaçant n’a cessé de faire monter la pression. Jusqu’à ce qui semblait son ultime manoeuvre, la semaine dernière, où il a réussi à se faire adouber par la Commission exécutive pour choisir lui-même son successeur et l’équipe qui va l’entourer au sein du bureau confédéral.

    À la manœuvre

    Mais c’était celle de trop. Le bureau confédéral qu’il a fait entériner par la CE n’a pas passé la barre des deux tiers au Comité confédéral national. La secrétaire générale de la fédération de la Santé, très «  proche  » de Philippe Martinez, que Thierry Lepaon a choisi comme successeur, a pourtant voté pour, bien que ses instances lui aient donné un mandat ferme et définitif de voter contre. Son sacrifice - elle était déjà en difficulté dans sa fédération mais désormais ses jours apparaissent comptés à sa tête - n’a pas suffi à faire la maille. Il y aurait eu 58 votes contre.

    source : http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0204076963139-la-direction-proposee-par-lepaon-rejetee-par-le-parlement-de-la-cgt-1082847.php

  • Je ne me réjouis pas, l’affaire est trop sérieuse. C’et l’avenir de la CGT qui est en cause. Mais quand même, que "les grandes manoeuvres" de Le Paon soient mises en échec, c’est une bonne nouvelle. C’est un congrès qui doit permettre de ressouder la CGT.

    • Ouvrons les portes et les fenêtres. De l’air frais doit rentrer dans les locaux de Montreuil. Il en est plus que temps, ça urge sous peine de scission. Virons ces carriéristes qui ne servent pas la CGT mais qui vivent d’elle. Repensons nos orientations, repensons les manières de désigner nos permanents, réécrivons les statuts, sortons de ces instances de lèche du patronat et du pouvoir.

      Seul le congrès le peut. Et plus d’une structure le réclame. Vive la lutte de classe.

    • Bonne nouvelle ? Euh, il a quand même eu 57 % du "parlement" de la CGT. Ça veut dire que c’est tout l’appareil qui est pourri. Si tu trouves que c’est une bonne nouvelle...

    • Il semble que la vague de protestation est si forte que les bureaucrates ne peuvent plus faire aussi facilememt leur salete. Il ny a pas d’autre solution qu’un congres extraordinaire oü toutes les questions d’orientqtion et de gestion devront être tranchees sous peine d’une scission dans le syndicat. Il semble qu’il y en a qui se font leur beurre sur le dos des syndiques, ca suffit le syndicat appartient aux syndiques et pas a des gens qui vivent grace au syndicat mais ont oublie depuis longtemps ce que sont les interets des ouvriers et salaries. L’ avenir nous appartient a nous de le reprendre en main ...n’abandonnons pas vive le futur congres de lutte de classe

    • tout à fait les bases doivent exiger la démission de la compagne de MARTINEZ, décidemment la Fédération SANTE est ridiculisée par cette affaire qui à nouveau trahit ses salariés. C’est à la base de se positionner et d’élire un bureau opérationnel dans la défense salariale, évidemment révocable dés l’instant d’un manquement délibéré de l’un de ses membres ! Désolé Nathalie doit quitter la Fédération SANTE sur le champ !

  • Ordre du jour du CCN ordinaire des 3 et 4 février 2015 :
     Premier bilan sur la mise en œuvre des orientations du 50e congrès confédéral, devant servir à préparer le 51e congrès, via cinq points développés par Thierry Lepaon lors de l’assemblée générale des secrétaires généraux des organisations du CCN le 15 décembre 2014 :
    1)Notre démarche syndicale, notre rapport aux salariés dans la construction des revendications avec le choix que nous avons fait de rentrer par la porte du travail.
    2)Le processus de construction des luttes.
    3)Le rapport de la CGT avec les autres organisations syndicales, le politique et le monde associatif.
    4)Notre place dans le syndicalisme mondial et européen.
    5)Notre démocratie interne.
     Initiative et modalités d’une action interprofessionnelle décidée au CCN de novembre
     Projet de syndicalisation des privés d’emploi et des précaires, et élection du conseil national des privés d’emploi.

  • D’abord, qui a décidé que c’était LEPAON qui devait trouver un successeur et "une nouvelle équipe confédérale ?"

    Toujours est-il que le CCN a REJETE SA PROPOSITION !

    Qui va nous dire qui a pris cette décision alors qu’il a fallu le pousser pour qu’il annonce "son départ" mais en restant à la CE ?

    Toujours est-il que la Confédération est "un bateau ivre" puisque la décision d’une autre équipe serait repoussée en février ?
    Que va-t-il se passer dans la période ?
    Nous allons questionner notre SG d’UD (Savoie) qui a participé aux "débats"

    MERCI DE NOUS DONNER DES INFOS CAR LE SITE DE LA CONFEDE EST MUET ! NE DIT RIEN ;

  • Position de la fédé des finances
    Cette déclaration est une déclaration commune de la Direction fédérale de la fédération des Finances et des syndicats affiliés réunis le 12 janvier 2014. Elle fait suite à l’adresse de la Direction fédérale des 19 et 20 novembre 2014, adressée à toutes les organisations du CCN, à l’assemblée générale du 16 décembre 2014 et au dernier relevé de décisions de la CEC.

    La fédération des Finances et ses syndicats approuvent la démission du Secrétaire général suite aux informations avérées sur des dépenses et les éléments de rémunération inacceptables et contraires aux valeurs morales et éthiques de la CGT qui ont choqué une très grande majorité de militants de notre champ professionnel « Finances ». Elle prend acte de la démission du Bureau confédéral.

    Elle dénonce les conditions dans lesquelles se prépare le renouvellement du Bureau confédéral et du ou de la Secrétaire général-e. Comment accepter collectivement que le Secrétaire général démissionnaire soit au cœur du dispositif et qu’il puisse ainsi choisir une liste restreinte de camarades chargés de faire des propositions ? Nous refusons cette méthode qui jette le trouble et parasite forcément l’objectif partagé de rassemblement. De ce point de vue, il nous semble pertinent que l’ex secrétaire général démissionne de la Commission exécutive confédérale.

    Elle souhaite qu’un collectif de direction soit élu dans les meilleures conditions possibles. Il doit être composé en respectant la parité femmes-hommes, de camarades reconnus pour leurs compétences, leurs apports aux luttes et à la démarche de la CGT, leurs engagements, leurs capacités de rassemblement dans le pluralisme, la diversité de la CGT et leur attachement à nos valeurs.
    Les camarades démissionnaires de la Commission exécutive confédérale doivent être remplacés très rapidement.

    Elle demande que la préparation du congrès confédéral, qui doit se tenir au plus tard en mars 2016, permette de débattre du problème fondamental de l’orientation de la CGT dans le contexte actuel de fortes mutations économiques et sociales pour élaborer un projet syndical audacieux, novateur et conquérant.
    La préparation du congrès doit aussi permettre de mener une réflexion sur la qualité de notre vie syndicale à tous les niveaux de l’organisation, la formation des cadres syndicaux, des critères nouveaux pour désigner la future direction confédérale sans remettre en cause la parité femmes/hommes et le renouvellement des cadres syndicaux.
    Ce congrès doit être préparé sous l’impulsion politique du CCN qui devra se réunir tous les mois d’ici le prochain congrès. À défaut de démarche transparente, la Fédération n’exclue pas de demander un vote pour un congrès extraordinaire.

    Concernant la politique financière, notre fédération prend acte et déplore encore une fois que la Commission financière de contrôle n’ait pas accepté de se faire assister d’expertises financières et fiscales. Elle ne s’y résigne pas. La Commission financière de contrôle doit rapporter devant le CCN de manière transparente sur tous les dysfonctionnements. Les organisations ont besoin d’informations précises y compris pour commencer le travail d’amélioration des situations internes préconisé par la Commission financière de contrôle. Comme elle l’a exprimé dans son adresse, elle n’est pas favorable au recrutement d’un directeur administratif et financier. La Commission financière de contrôle reconnaît d’ailleurs qu’un Directeur administratif n’a pas évité, dans le passé, des dérives.

    Les questions budgétaires sont des choix politiques et donc dévolus à la direction confédérale :
    1. en premier lieu à l’administrateur ou l’administratrice qui doit présenter au bureau confédéral des délibérations de politique financière comme nous le faisons dans nos organisations.
    2. au bureau confédéral lui même qui décide collectivement des orientations budgétaires et des dépenses à engager.
    Nous ferons ultérieurement des remarques sur les propositions de la CFC dont certaines nous semblent aller dans le bon sens.

    Elle réitère ses demandes d’inscription à l’ordre du jour des prochains CCN :
    1. Réforme territoriale et initiatives confédérées sur le rôle de l’État et de la puissance publique – combat contre les réformes actuelles et proposition de revendications alternatives en réponse aux besoins des populations ;
    2. Développement du syndicalisme des privés d’emplois ;
    3. Point d’étape sur la mise en œuvre des orientations du 50e congrès ;
    4. Montée et coordinations des luttes sociales en Europe, soutien aux peuples qui décident de rompre avec les politiques d’austérité et développement des solidarités au niveau international.
    5. Stratégie des luttes, dans le champ syndical et au-delà, stratégie revendicative de la CGT pour mettre en échec les politiques d’austérité, y compris la loi Macron, et pour faire triompher nos revendications.

    Montreuil, le 12/01/2015

  • CCN : Les mandats de la fédération du Verre

    La CGT traverse l’une des plus graves crises internes de son histoire récente, les causes en sont multiples.
    Les mauvaises conditions de la succession de Bernard Thibault, les dysfonctionnements des instances de direction, les débats non menés à terme sur les orientations, les conceptions de gouvernance de l’organisation et sur les stratégies de lutte de la CGT en constituent des causes indéniables.
    Elles sont, cependant, sans communes mesures avec les derniers faits qui atteignent les valeurs CGT portées par des générations de syndiqué-e-s, de militantes et de militants qui ont fait et font la CGT.

    Les vols de documents, les fuites délibérées, les dernières révélations dans la presse ont mis à jour les dépenses concernant le Secrétaire Général de la CGT. Cela constitue une faute incontestable. Les campagnes orchestrées en interne et en externe sont contraires à nos valeurs, nos pratiques et ont permis à nos adversaires de tenter de discréditer toute la CGT et de l’affaiblir.
    Ces actes ont porté préjudices au combat quotidien de milliers de militantes et militants engagés au côté des salariés, dans les entreprises, dans des luttes pour l’emploi, les salaires, les conditions de travail, contre les discriminations et répressions anti syndicales.
    Actes qui altèrent la confiance des salariés dans la CGT, alors même que se déroulaient la campagne pour les élections dans les fonctions publiques et de nombreuses campagnes pour les élections professionnelles dans les entreprises.
    Actes, enfin, qui affaiblissent les instances dirigeantes de la CGT et leur capacité à agir, à négocier, à représenter la CGT.

    La colère est légitime chez nos syndiqué-e-s, nos militantes et nos militants.
    La Commission Exécutive Fédérale condamne sans appel l’ensemble de ces actes et celles et ceux qui en sont les auteurs.
    Il est temps que chacune et chacun fasse preuve de responsabilités pour les seuls intérêts de l’organisation, des travailleurs et des retraités.

    Sur proposition unanime du Bureau Fédéral réuni le 10 décembre dernier, qui a échangé et débattu de cette situation préjudiciable à la CGT et aux salariés.
    La Commission Exécutive Fédérale a adopté les positions suivantes :
     La condamnation sans appel des agissements contraires aux valeurs de la CGT qu’il s’agisse des dépenses concernant le Secrétaire Général, comme des vols des documents internes jetés en pâture à la presse ou encore les fuites savamment orchestrées dans cette même presse.
     La CEF prend acte de la démission du Secrétaire Général de la CGT, Thierry Lepaon.
     La CEF prend acte de la démission des membres du Bureau Confédéral, suite aux problèmes
    de dysfonctionnements du Bureau Confédéral, sans lien ni amalgame avec les affaires liées au
    Secrétaire Général.
     La CEF rejette la proposition de la CEC de la mise en place d’un collectif opaque piloté par Thierry Lepaon et chargé d’élaborer les propositions d’un futur Bureau Confédéral, du Secrétaire Général et de l’Administrateur. Ce collectif va à l’encontre des mesures de transparence et de démocratie exigées par toute la CGT.
     La CEF demande la mise en place d’un collectif issu du CCN, chargé d’élaborer des propositions en vue de renforcer la CEC, de faire des propositions du nouveau Bureau Confédéral, d’un Administrateur et d’un nouveau Secrétaire Général de la CGT.
     Qu’à l’issue de ces débats, le CCN procède à l’élection et à la validation de ces propositions.
    Cette direction confédérale aura à charge :
     De rassembler toute la CGT,
     D’instaurer des règles de vie conformes à nos valeurs et en corrélation avec nos repères revendicatifs,
     La mise en place de nouvelles règles de transparence financière,
     Le développement d’une activité démocratique, base de toute notre activité syndicale,
     De mener l’action revendicative de la cgt,
     La réorganisation de l’activité de la Confédération et de la maison confédérale,
     La préparation du 51ème Congrès Confédéral.
    La Fédération portera ce mandat et ces propositions lors du CCN du 13 janvier.
    Ces propositions sont de nature à mettre toute la CGT en ordre de marche face aux attaques gouvernementales et patronales.
    Elles doivent aussi et surtout permettre de mobiliser massivement les travailleurs et les retraités pour faire avancer leurs revendications.
    La situation de millions de travailleurs, précaires, privés d’emploi, retraités ne peut attendre.
    Les attaques contre les services publics, la retraite, la sécurité sociale, l’emploi, les salaires et le code du travail nécessitent une grande riposte pour faire avancer nos revendications portant sur les salaires, la sécurité sociale professionnelle, la reconnaissance de la pénibilité, l’emploi
    industriel, la pérennité et le développement des services publics.
    Cela nécessite une CGT rassemblée et tournée vers les travailleurs.

    Montreuil, le 09 janvier 2015.

  • Mais c’est quoi ce bordel ?

    C’est pas possible de dire que le CCN gouverne en attendant un congrès extraordinaire ?

    C’est pas possible de dire que pour le dit congrès, qui veut présente sa candidature, et que seront élus les membres par le Congrès ?

    Bref, la démocratie, c’est pas envisageable ?