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CGT : après la Fédé de la Santé, le département du Nord... c’est très grave !

par Cyril LAZARO

Publie le jeudi 22 janvier 2015 par Cyril LAZARO - Open-Publishing
13 commentaires

Chers camarades,

Crise de confiance, crise de démocratie, il ne reste qu’un congrès extraordinaire pour redistribuer définitivement les cartes et repartir sur un bon pied.

A défaut, le pire est à venir.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

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Messages

  • Chers camarades,
    Je fais très court avant de partir au taf.
    La Santé (2èmme Fédération), c’était 36 voix.
    Le Nord (2ème Union Départementale), c’était 16 voix.
    Le tour de force était donc bien préparé pour imposer l’équipe Martinez à la sauce Lepaon.
    C’est très très grave !
    Amitiés à tous et à toutes
    Cyril LAZARO

    • Le 27 mars 2015, le PS a gagné la tète de la FD santé action sociale.

      Aprés un congrés où la démocratie a été complétement absente car les puschistes ont imposé, par la force de leur bordel organisé et leurs mensonges, une nouvelle direction proche du PS. Ainsi les réformistes prennent le pouvoir au moment où la loi santé va être examinée à l’assemblée et à quelques jours de la grande journée d’action du 9 avril.
      le gouvernement et le patronat va bien se frotter les mains.

  • Bonjour,

    Il est impossible d’imprimer la lettre.

    Merci de faire le nécessaire !

    Gérard, adhérent CGT en Savoie

    • Cette lettre de L UD du NORD , confirme ce que je soupçonnais et que j’ai dénoncé dans ma contribution : LE CCN PRET A TRAHIR ?

      En effet les décomptes effectués avant le CCN du 13 janvier lors des CE élargies démontraient qu’une large majorité des membres du CCN ( responsables des UD FD, REGIONS) avaient reçu mandats de leurs syndiqués de voter CONTRE la liste MARTINEZ et POUR la tenue d’un congrès avancé en 2015

      ce n’ est donc que grace à la tahison de certains membres du CCN dont la secrétaire fédérale de la santé et du responsable de L UD du NORD ( mais il y en à d’autres ) que le CCN a confié à MARTINEZ la mission de proposer une nouvelle liste pour composer le BC et que le congrès a été maintenu en 2016

      il convient d employer les mots qu’il faut : IL S AGIT D UNE FRAUDE QUI INVALIDE LE VOTE car ce n est tout de même pas la même chose de recueillir plus de 50% ou moins de 50% des votes car dans ce cas la candidature de MARTINEZ commence bien mal , et laisse donc mal augurer de la suite , on se croirait en pleine primaire du PS !!! il est vrai que le réformisme syndical est le cousin germain de la sociale démocratie politique et donc , même ligne = même pratique ....

      les syndiqués de ces instances fraudeuses doivent intervenir auprès des responsables qui les ont trahi , leur demander des comptes , voire leur démission , et mandater pour les prochaines CE des responsables de confiance qui respecteront leurs mandats .

      Si tous les membres du CCN jouent le jeu et respectent la démocratie syndicale, il est possible d’organiser un congrès avant 2016 et de mettre en échec les magouilles de MARTINEZ , faux -cul qui soutenait LE PAON puis a demandé sa démission lorsque le vent a tourné .

    • il y a bien fraude et il devrait y avoir une demande de tous ceux qui ont vote contre de sanctions pour les élus qui ont trahis leurs mandats .
      Cela me rappelle le vote et les fraudes chez ATTAC ,cela s’était bien terminé si on veut sauf que les fraudeurs n’ont pas été virés,ce qui fait que j’ai quitté cette asso.
      c ’est tout de même assez étrange que certains acceptent des leurs "élus" c e qu’ils refusent à n’importe qui.
      morale à géométrie variable ....

    • Si tous les membres du CCN jouent le jeu et respectent la démocratie syndicale, il est possible d’organiser un congrès avant 2016

      Je suis d’accord avec toi Richard. Mais faisons le bilan des problématiques successives pour y voir plus clair.

      Lepaon prend un peu trop ses aises et fait abuser du carnet de chèque. OK

      Il semble qu’un premier courrier ou courriel soit envoyé aux différentes Fédérations pour les prévenir des dérives.

      Comme d’hab, tout le monde fait le mort et rien ne bouge.

      La presse commence à sortir les infos sur l’appart puis le bureau du SG.

      Lepaon joue la montre en espérant que ça se calme...

      La presse envenime un peu les choses avec les années Moulinex, en clair elle fouille car elle sent qu’il y a des choses pas trop claires.

      Puis elle trouve, avec les indemnités de licenciement, et porte sans le vouloir (ou en le voulant, peu importe) un coup fatal à tout le système en touchant aux valeurs mêmes de la CGT. Car franchement jusque là, les petites fantaisies sur le standing d’un secrétaire général, ça n’allait pas chercher bien loin, et franchement les militants n’étaient pas plus choqués que cela.

      Lepaon ne perçoit pas la portée du coup et met en cause une défaillance collective, pensant par là calmer le jeu et détourner l’attention.

      A ce jour, et mis à part les accusations de Lepaon, personne ne sait vraiment d’où vient la fuite sur les factures, et les éventuelles taupes sont un stratagème qui ne pouvait pas couvrir les indemnités de licenciement.

      Qu’à cela ne tienne, Lepaon réussit en partie son coup en flinguant le bureau confédéral, de nombreux membres de la CEF y voyant l’occasion de postes à pourvoir se sont jetés sur l’occasion.

      Martinez en a fait partie. J’ai lu le journal de la Fédé des métaux, c’était Jardiland ! Où sont les taupes, comment les combattre, on savait tout de la vie de ces pauvres bêtes...

      A l’inverse, j’ai lu sur un site dont j’ai oublié le nom, mais peu importe là aussi, que certains y voyaient la main de l’Etat. Ils sous entendaient un rappel à l’ordre pour inviter Lepaon à reprendre ses troupes en main ou sinon... il me semble qu’il était fait allusion à la grève des cheminots (à vérifier).

      Lepaon reçoit les grosses Fédés en cachette et cherche à se maintenir. Il deale avec Martinez pour 2016.

      C’est trop tard, le dossier a été trop loin sur la place publique, le SG saute et fait sauter le bureau confédéral avec lui.

      Lepaon garde la main pour mettre une nouvelle équipe en place. Martinez sort du chapeau avant 2016 et s’entoure d’une équipe pro Lepaon.

      Le coup de force est tenté avec des revirements de mandats lors du vote du CCN. Ils pensent que ça va être du one shot, et qu’une fois élus, même si c’est mal élus, tout le monde se couchera pour conserver leurs places.

      Malheureusement pour eux, malgré la magouille, ils échouent.
      Martinez à l’instar de Lepaon garde la main et se propose de recomposer une équipe.

      Or voici que la magouille interne est portée sur la place publique. Encore un coup des soi disant taupes ou simplement le besoin de dire stop, arrêtons là les frais. On ne peut plus fonctionner ainsi.

      Je trouve effarant que ceux qui agissent en traitres à la cause, en se gavant, en magouillant, puissent encore aujourd’hui dire, le pire c’est pas nous, ce sont ceux qui osent en parler...

      Il y a là une véritable inversion des valeurs et j’affirme qu’en d’autres temps, ces gens là auraient été purement et simplement exclus de la CGT, alors qu’ils la dirigent aujourd’hui.

      C’est phénoménal de voir ça, et j’ai mal au ventre pour ceux qui ont donné leur vie pour cet idéal que représente la CGT aux yeux des travailleurs.

      120 ans de combat pour voir ce résultat, c’est triste à en pleurer !

      Amitiés à tous et à toutes

      Cyril LAZARO

  • Naturellement, vous avez noté que Vincent Delbar, ci-devant secrétaire général de l’UD du Nord, s’est vu récompenser de sa forfaiture (trahison du mandat qui lui avait été expressément confié par une majorité de camarades du Nord pourtant déjà passés au tamis... enfin bref) par une place dans le "groupe de travail confédéral chargé de définir des règles communes concernant les moyens mis à disposition des dirigeant-e-s de la confédération et des organisations de la CGT pour exercer leur mandat".

    La justice immanente, y’a rien de mieux... même pour ceux qui croient au ciel ! Hein Vincent ?

    Et c’est tout bien fondé car Christine Carlier (sous secrétaire générale de l’UD du Nord) venait de subir l’humiliation d’un rejet du nouveau bureau de la confédération (aux côtés d’Alphon-Layre et consorts...) Sort cruel. Elle n’avait certes pas démérité en coulisse, mais n’avait pas, contrairement à Delbar, et nonobstant sa fonction de commissaire politique bonasse durant près d’une décennie, publiquement mis la main à la liquidation de la CGT du CG59. En invitant d’abord des gros bras pour empêcher le vote au congrès d’un "syndicat de bonnes femmes", puis, comme le coup avait lamentablement raté, en écrivant à Baptiste Talbot de la fédération des services publics que le congrès ne s’était pas passé comme il fallait (ben tiens...).

    Ah oui, il n’est peut-être pas vain de souligner que c’est Vincent Delbar qui venait en catimini (tandis que les militants de la CGT du Conseil général étaient en conflits ouverts avec l’autorité territoriale pour des conneries d’histoires de crèche du personnel fermée ou de révocation de camarades sur des accusations fausses et dérisoires) négocier avec le taulier socialiste du CG épaulé par un reliquat de conseillers généraux communistes (ah ! la deuxième ou la troisième génération...) la subvention accordée chaque année à l’UD.

    Comme quoi, il s’y connait en diplomatie financière... Donc c’est justice, etc. CQFD.

  • Résolution de la CE de l’Union Locale d’ALES réunie le 15 janvier 2015.

    La commission exécutive de l’Union Locale ayant pris connaissance des derniers éléments intervenus au sein de notre CGT, ainsi que des interventions à la CEC de notre secrétaire d’UD et au CCN de Bruno Rivier, réaffirme :

    OUI, il y a un problème d’orientation politique dans la CGT, qui se concrétise aujourd’hui dans notre hésitation à lancer une journée de grève interprofessionnelle unitaire contre la loi Macron et pour le retrait du pacte de responsabilité.

    NON, le simple remaniement du bureau confédéral ne suffira pas à régler la crise actuelle qui empêche la CGT de vivre et de rayonner.

    OUI, comme de nombreux militants et structures de la CGT, nous exigeons la tenue rapide d’un congrès extraordinaire et la démission de toutes celles et ceux qui ont soutenu le secrétaire confédéral et permis la mise en place, depuis plusieurs années, de pratiques antidémocratiques au sein de la CGT. Préparé démocratiquement de la base au sommet, ce congrès aura pour mission d’élire une nouvelle direction chargée de mettre en œuvre une action syndicale indépendante, revendicative et unitaire contre les mesures du gouvernement Hollande-Macron, et contre le patronat.

    La CE demande au membres de la commission exécutive de l’UD du Gard de donner un mandat clair en ce sens à nos représentants à la CEC et au CCN.

    Concernant Olivier Bireaud, la CE de l’UL d’Alès demande à nos représentants à la confédération d’intervenir pour que la fédération du commerce ne fasse pas appel du jugement du conseil des prud’hommes d’Alès du 14 janvier, ce qui serait considéré comme un acharnement intolérable.

    Enfin, pour en finir avec l’opacité qui est en grande partie responsable de la crise actuelle, la CE de l’union locale exige de l’UD, de la Région et de la confédération,
    via les deux "référents" qui nous ont été désignés, des réponses claires et rapides
    ( sous 10 jours ) sur les questions suivantes, qui ne sont pas polémiques, mais légitimes dans une organisation démocratique.

     Nous voulons savoir comment sont répartis les droits syndicaux et les heures par structures (UL, UD, Région....).
     Quelles sont les conditions de rémunération du secrétaire régional ?
     Quelles sont les nouvelles responsabilités de l’ancien secrétaire de l’UD ?
     Comment se fait-il que l’ancien secrétaire régional soit le représentant de l’UD du Gard à la confédération ? comment et par qui a-t-il été désigné ?
     Qui a désigné le représentant de l’UD du Gard au CCN du 13 janvier, et quelle était la nature de son mandat ?
     Comment se fait-il que les membres de la CE de l’UL d’Alès, dont cette personne est membre, ainsi que du bureau, n’en aient pas été informés ?
     Comment et par qui ont été désignés les camarades qui siègent dans tous les organismes où il y a une représentation CGT ( CAF, Sécu, Logis Cévenols, CESER, ....etc)
     Comment sont réparties les subventions et aides financières dans les structures et quelles sont leurs origines ? quelles sont les notes de frais, vacations, indemnités, jetons de présence perçus par nos représentants ?

    Motion votée à l’unanimité.

    via LR

  • vous faisons parvenir le courrier de l union locale de compiegne dans l oise !bon courage a vous et faites en bon usage !

  • Chers camarades,
    Voici ci-dessous l’ordre du jour du CCN des 3 et 4 février 2015.
    Il est regrettable de voir que cela ne paraisse même pas sur le site confédéral.
    Je n’ai pas eu accès au document officiel, il est donc à considérer comme officieux.
    Amitiés à tous et à toutes
    Cyril LAZARO

    Ordre du jour du CCN des 3 et 4 février 2015 :

    Le CCN des mardi 3 et mercredi 4 février 2015 se tiendra sur deux jours pleins. La CEC arrête l’ordre du jour suivant :

    1. Proposition de groupe de travail confédéral en vue de définir des règles communes concernant les moyens mis à disposition des dirigeants de la confédération et des organisations.

    2. Election du Bureau confédéral, de l’administrateur-trice, du Secrétaire Général.

    3. Lancement de la préparation du 51ème congrès, plan de travail revendicatif et processus de mobilisation interprofessionnelle.

    4. Quelle activité syndicale des travailleurs privés d’emploi et précaires.

    • Pourquoi ne pas mettre sous tutelle ceux qui ont mis sous tutelle et foutu en l’air le syndicat du CG 59 ? Il y a deux poids deux mesures dans ce syndicat dont la tête est pourrie et qui contamine tout le reste . Autant aller voir un autre syndicat par ex la CNT ?

    • Bonjour Carole,
      Je pense que chaque organisation a son propre rôle à jouer. La CNT, issue de la CGT, je le rappelle, reste très attachée à son aspect révolutionnaire, et c’est en quelque sorte un ferment qui doit faire lever la pâte. La CGT de par son implantation et sa structuration doit quant à elle peser dans les rapports de force nationaux. La CNT sert souvent de refuge aux camarades de la CGT mis au banc des accusés par des structures réformistes. C’est une solution au cas par cas dans les entreprises.
      Aujourd’hui, la CGT a la chance de pouvoir redonner la parole à sa base, et revenir sur des positions de lutte des classes. C’est tout le monde du travail qui a intérêt à ce que cela se réalise, je parle naturellement pour les travailleurs.
      Il y a donc deux réalités juxtaposées, celle des entreprises et la réalité nationale.
      Lorsque la CGT ne tient pas son rôle dans une entreprise, la CNT est une alternative pour les militants, mais la CNT n’a pas à ce jour les moyens de peser en termes de masse sur le plan national, bien qu’elle puisse peser en termes d’idées ou d’idéaux.
      Le risque pour la CGT, n’est pas de voir un transfuge massif de ses forces vives vers une organisation comme la CNT, mais bien une scission interne.
      Si maintenant, la CGT ne réagit pas dans le bon sens et ne redonne pas la parole à sa base, alors là oui, la problématique sera différente, car la base risque de se retrouver enfermée dans un système qu’elle rejette.
      Mais nous n’en sommes pas là.
      Autrement Carole, CNT ou CGT ou d’autres, les militants se reconnaissent entre eux, et il faut toujours rechercher l’intérêt collectif avant toute chose et aujourd’hui, il me semble que l’intérêt collectif c’est de voir la CGT faire sa révolution interne.
      Amitiés
      Cyril

  • La CGT, depuis 120 ans, a traversé des périodes qui n’étaient pas de longs fleuves tranquilles, mais elle est toujours là malgré les divisions - organisées - dans la classe ouvrière.

    Et elle sera toujours là après avoir, avec ses syndiqués et militants de terrain, procédé au grand nettoyage qui s’impose.

    Si la multiplication des OS salariés était une solution ça se saurait non ?

    Ce que le MEDEF à très bien compris d’ailleurs. "diviser pour régner", mais pas au sein de SA CLASSE !

    LR