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Toulouse : l’étiquette PS n’attire plus les gens

Publie le mardi 23 mai 2017 par Open-Publishing

Face aux volte-faces et rebondissements quasi quotidiens de la gauche, comment se positionnent les électeurs ? En Haute-Garonne, 9 des 10 circonscriptions que compte le département sont tenues par le Parti socialiste. À Toulouse, c’est Jean-Luc Mélenchon qui est arrivé en tête au premier tour de la présidentielle.

Toulouse (Haute-Garonne), ville de gauche, a plébiscité Emmanuel Macron au deuxième tour. Mais au premier tour, c’est Jean-Luc Mélenchon qui était arrivé en tête. Certains électeurs se disent déboussolés : "Mon coeur est à gauche, mais mon esprit est en train de chercher vers où se tourner. Macron n’est pas vraiment de gauche, mais c’est un pis-aller", explique une femme interrogée dans la rue. Une chose est sûre : Manuel Valls ne leur servira pas de repère. Pour cet homme, "ce n’est même pas un traître : un traître il a quelque chose à trahir. Manuel Valls il ne trahit rien : il est pour lui".

"L’étiquette PS n’attire plus les gens"

Le PS avait un quasi-monopole : 9 députés sur 10 dans le département. Mais ici aussi, son avenir pose question : "Il y a toute une histoire derrière... On ne fait pas disparaître un parti comme ça. Le Parti Socialiste a son rôle à jouer dans la politique", estime un homme. Pour cet autre toulousain, celui qui représente la gauche aujourd’hui, c’est "Mélenchon. Je ne vois que lui". Les partisans du leader de la France insoumise, qui avait réuni 70 000 personnes en meeting à Toulouse, pensent qu’il faut tourner la page et que "l’étiquette PS n’attire plus les gens", selon la formule de Liem Hoang Ngoc, candidat aux législatives sous la bannière de "La France insoumise".

http://www.francetvinfo.fr/politique/manuel-valls/gauche-les-sympathisants-deboussoles_2184465.html

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