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Patrick Braouezec : « Près de 100 jours après l’entrée en fonction d’Emmanuel Macron, ma déception est réelle »
Publie le jeudi 10 août 2017 par Open-Publishing8 commentaires
Dans une tribune au « Monde », le président de Plaine Commune, qui avait soutenu le candidat d’En marche ! lors de la présidentielle, regrette que le chef de l’Etat n’ait pas su « contenir la puissance de l’argent ».
J’ai voté pour Emmanuel Macron dès le premier tour de l’élection présidentielle, malgré mes engagements à gauche et, même, pour une très grande part, « à la gauche de la gauche ». Je l’ai fait savoir publiquement dans une tribune au Monde datée du 8 mars 2017. M. Macron a été élu et j’en ai été satisfait.
« J’espérais qu’Emmanuel Macron rompît avec l’immobilisme de Hollande et la politique réactionnaire de Sarkozy »
De la même façon, comme je m’y étais engagé, j’ai soutenu les candidats présentés par le PCF, qui le souhaitaient, aux élections législatives. La constitution d’un groupe communiste et apparenté à l’Assemblée nationale est positive pour la démocratie et la vie parlementaire. Mon soutien était, comme je l’écrivais, sans illusions, mais j’espérais que la volonté de M. Macron fût de rompre avec l’immobilisme de Hollande et les politiques réactionnaires de Sarkozy.
L’issue de ces deux scrutins devrait donc pleinement me satisfaire ; je dois avouer que tel n’est pas le cas et ma déception est réelle. Les échanges que nous avions eus, M. Macron et moi-même, et la lecture de son livre Révolution (Xo, 2016) m’avaient convaincu que, malgré quelques divergences, rien n’était rédhibitoire à mon soutien, tant le danger de l’élection des autres prétendants était grand. Alors pourquoi cette déception ?
Elle n’est pas due à son action à l’international ni à ses justes positions ou déclarations (au Vel’ d’Hiv, par exemple). Elle concerne, en revanche, la composition d’un gouvernement qui penche plus à droite qu’à gauche, et notamment sur des compétences majeures, contrairement à ce que ses propos préprésidentiels pouvaient laisser augurer.
Equilibre mis à mal
Plus essentiel est ce qui était une ligne forte dans le livre du futur président : le juste équilibre entre, d’un côté, le libéralisme économique et sociétal et, de l’autre, la protection et la solidarité ; or, cet équilibre est bien mis à mal...
Messages
1. Patrick Braouezec : « Près de 100 jours après l’entrée en fonction d’Emmanuel Macron, ma déception est réelle », 10 août 2017, 14:43, par lilitte
Pauvre type , qu ils se taisent comme robert hue , des opportunistes qui ne pensent qu à un éventuel maroquin .Pas de colonne vertébrale !!! des sacrés ex cocos .Pas étonnant que le pc soit dans cet état !!!
2. Patrick Braouezec : « Près de 100 jours après l’entrée en fonction d’Emmanuel Macron, ma déception est réelle », 10 août 2017, 16:23, par zanker
comment peut on être naïf à ce point, à moins que ce soit de l’opportunisme comme la plus part des élus de ce mouvement. Comment peut on imaginer qu’un prétendant à la présidence de la république qui domicilie son mouvement à l’institut Montaigne est une quelconque fibre sociale.
3. Patrick Braouezec : « Près de 100 jours après l’entrée en fonction d’Emmanuel Macron, ma déception est réelle », 10 août 2017, 17:21, par APF34
Il est impossible que M. Braouezec ait pu penser un seul instant que Macron appliquerait une autre politique que celle qui met aujourd’hui en œuvre. C’est impossible. Par conséquent il nous prend pour des idiots, idiots parce que je suis poli. Bien évidemment j’espère qu’à l’avenir il perdra ces mandats.
4. Patrick Braouezec : « Près de 100 jours après l’entrée en fonction d’Emmanuel Macron, ma déception est réelle », 10 août 2017, 18:15, par Foolad
Je n’arrive pas à comprendre comment un type de gauche peut tenir de tels propos.!!
M. Patrick Braouezec est ce qu’il est, un social libéral naïf , simpliste et opportuniste .
5. Patrick Braouezec : « Près de 100 jours après l’entrée en fonction d’Emmanuel Macron, ma déception est réelle », 10 août 2017, 19:24, par DéDé
C’est qui P.Braouezec ?
1. Patrick Braouezec : « Près de 100 jours après l’entrée en fonction d’Emmanuel Macron, ma déception est réelle », 11 août 2017, 13:28, par Christian DELARUE
Patrick Braouezec comme Robert Hue et d’autres ou la longue dérive du communisme d’accompagnement du capitalisme. Se dire de gauche d’abolition de l’ordre existant et voter pour le l’homme politique de construction d’un "bloc élitaire" autour de la bourgeoisie, de la finance et da sa classe d’appui les riches du 1% d’en-haut et quelques autres embrigadés !
6. Patrick Braouezec : « Près de 100 jours après l’entrée en fonction d’Emmanuel Macron, ma déception est réelle », 11 août 2017, 13:40, par irae
Pcf que de faux-jetons auras-tu nourris en ton sein.
Oui ce type soit nous prends pour des naïfs idiots de première soit il l’est lui-même peut être même bien les deux.
L’action remarquablement sociale dudit micron tant dans sa vie professionnelle au service de la banque très rémunératrice que dans la fonction publique toute de dévotion aux intérêts exclusifs des grandes multinationales n’avait pourtant pas échappé à grand monde.
Braouzec était sûrement trop occupé à ses coloriages de pif le chien.
7. Patrick Braouezec : « Près de 100 jours après l’entrée en fonction d’Emmanuel Macron, ma déception est réelle », 11 août 2017, 20:48, par JOclaude
Eh oui ! Il ne savait pas qu’il était banquier et ne se souvenait pas de : Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es ! Que toute la caste privilégiée était à son rendez-vous ! Qu’un capitalisme à visage humain, ne peut pas exister, d’autres s’y étaient essayés à le prétexter, et n’ont pu qu’échouer ! Pour le moins il aurait dû savoir que l’Humanisme ne fait pas partie de la dogmatique capitaliste ! Pour ce régime c’est incompatible notamment avec, égoïsme , individualisme ! Ne s’était pas encore aperçu qu’il y a de ceux qui usent du mot "socialiste" ne feront jamais le SOCIALISME parce que tout simplement ils ne le souhaitent pas ! Et le capitalisme leur va comme un gan, nous en sommes les meilleurs gérants disait Léon Blum !