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SORTIR LES TRANSPORTS de l’appropriation privée pour en faire un bien commun

par Christian DELARUE

Publie le lundi 19 mars 2018 par Christian DELARUE - Open-Publishing
2 commentaires

Territoire national : partout et pour tous et toutes

Les transports sont de plusieurs sortes, trois essentiellement : 1) dans l’air ( par avion), 2) sur voies ferrées (par trains) 3) sur route (par cars et camions pour ce qui relève ici de la longue distance).

L’appropriation privée, la marchandisation et la mise en concurrence sont nuisibles sur trois plans : 1) écologiquement ces processus favorisent le transport privé et polluant par camions), 2) territorialement , ces processus opèrent un démantèlement du réseau, une moindre distribution hors des grands axes et un abandon au profit de la route et 3) socialement c’est plus cher pour les clients puisque les entreprises privées entendent faire de très gros profits, surtout si des actionnaires sont à guetter .

Il importe de penser les transports sur un mode articulé entre les trois modalités qui en fasse un bien commun à tous les résidents du territoire national, y compris les moins solvables. Le transport ne doit pas devenir l’affaire des riches et des classes moyennes, les plus modestes se retrouvant à « faire du stop » ou rester chez eux !

Il nous faut donc penser et construire un grand service public du transport multi-modal avec priorité au fer. Le rail doit donc constituer l’armature structurelle du transport sur lequel se greffe les autres modes plus individualisés.

Ce positionnement est totalement opposé à celui du Gouvernement et du Président Macron (1). Il poursuit les logiques nuisibles citées plus haut. C’est pourquoi nous devons faire grève le 22 mars prochain.

Christian DELARUE
Convergence des SP

http://amitie-entre-les-peuples.org/SORTIR-LES-TRANSPORTS-de-l-appropriation-privee-pour-en-faire-un-bien-commun

1) Réforme de la SNCF : quand « modernité » rime avec retour au siècle dernier
http://lvsl.fr/reforme-de-la-sncf

Messages

  • oui, les transports doivent sortir de la sphère privée, afin d’être un bien commun, pour offrir à chacun suivant ses besoins, la possibilité de se déplacer, sans polluer notre planète. Ce qui suppose de renationaliser aussi les avions, et d’instaurer des quotas de vols afin que les hommes d’affaire n’aient plus le loisir de saccager le climat comme ils le font aujourd’hui sans contrainte. C’est pourquoi j’aime beaucoup la décroissance des inégalités, avec ses propositions d’un revenu maximum qui ne dépasserait pas 30 fois le revenu minimum, afin que les taxes écologiques deviennent contraignantes pour les plus pollueurs, c’est à dire les oligarques qui, pour le moment, peuvent prendre l’avion autant de fois qu’ils le veulent. C’est pourquoi ces oligarques discréditent l’écologie chaque fois qu’ils l’invoquent dans leurs discours nappés de sauce environnementale, à l’instar d’un Nicolas Hulot, ministre d’un gouvernement fait par et pour les plus gros pollueurs.

    Pour l’heure, face au projet de privatisation de la SNCF, signons et faisons signer
    l’appel pour un Plan B écolo et social à la SNCF

    L’appel pour un Plan B écolo et social à la SNCF devient une pétition nationale http://bellaciao.org/images/rien.gif

    L’appel "Pour un plan B écolo et social à la SNCF !" lancé grâce à bellaciao.org remporte un grand succès. A la demande de nombreux militants l’appel devient une pétition !

    Signez et faite signer cet appel !Pour apporter votre soutien écrire à : planbecoloetsocialpourlasncf@gmail.com

    Salariés et syndicalistes de la SNCF et usagers de ce service public, mais aussi signataires de l’appel à la convergence antiproductiviste, nous exigeons un grand débat public sur le devenir du chemin de fer.Le statut des cheminots, loin d’être un obstacle à la transition écologique, est la condition du développement d’un grand service public ferroviaire.La France compte déjà deux fois moins de lignes ferroviaires (30000 km) qu’à la création de la SNCF (60000 en comptant les lignes locales). La France est en retard par rapport aux autres pays comparables. Le rail ne représente plus que moins de 10 % des trafics de personnes et de marchandises alors que ce mode de transport est le plus écologiste, le moins dangereux et, potentiellement, le plus juste socialement. Le rail ne représente que 2% de l’énergie consommée par les transports et 1 % seulement des émissions de gaz à effet de serre. Au moment où le gouvernement abandonne le projet de Notre-Dame-des-Landes, il est incompréhensible qu’il s’en prenne aux chemins de fer !

    Nous proposons d’ouvrir un grand débat national autour de dix questions :

    1) Le développement prioritaire du fret ferroviaire. Le part du ferroutage est passée sous les 10 % en raison des choix politiques favorables aux transports routiers. Nous défendons le transport combiné rail-routes comme nous défendons le transport fluvial et par oléoduc.

    2) le retour au maillage du territoire. Nous exigeons l’abandon du projet de suppression de 9000 km de lignes et la réouverture des lignes locales abandonnées et la création de nouvelles.

    3) l’instauration de la gratuité des transports dans les TER.L’instauration de la gratuité dans les TER, comme dans les transports en commun urbains, est la bonne solution, car les transports collectifs sont le seul choix écologiquement et socialement responsables, car la gratuité est la seule façon de réussir la transition écologique dans l’égalité. L’augmentation constante des tarifs a abouti en effet à écarter les milieux populaires, déjà victimes de la gentrification urbaine, du ferroviaire, TER compris, et à privilégier les milieux aisés.

    4 ) L’abandon du système hypercapitaliste de tarifs variables (yield management).

    5) Le retour aux trains de nuit contre la grande vitesse. Les pays du Nord de l’Europe comme la Norvège, la Suède mais aussi l’Autriche prouvent le succès de ces trains. Le train de nuit est la meilleure alternative à l’avion. Nous soutenons le réseau européen au train de nuit "Back on Track".

    6) La démocratisation de la SNCF avec une réelle participation des cheminots et des usagers aux choix d’équipements ferroviaires afin d’avancer vers une société des usagers maîtres de leurs usages.

    7) la priorité absolue aux trains locaux sur les TGV. La SNCF doit être un vecteur de la relocalisation nécessaire. Une rame TGV coûte entre 40 et 50 millions d’euros. Une rame TER coûte entre 1,5 et 15 millions d’euros. Moins de grande vitesse mais plus de ferroviaire.

    8) Le retour du TER au ferroviaire contre l’autobus. On compte aujourd’hui 260 lignes trains et 240 autobus.

    9) Le maintien de la SNCF comme établissement public10 ) La défense des droits des salariés de la SNCF et d’ailleurs, contre la division créée par le pouvoir et la majorité des médias.

    Collectif des salariés et usagers de la SNCF pour des transports écologistes, sociaux et gratuits.

    Avec le soutien de l’Observatoire International de la Gratuité (OIG) et du mensuel les Zindigné.e.s.

    Secrétariat de l’appel : Paul Ariès Pétition consultable sur bellaciao.org.

  • oui, les transports doivent sortir de la sphère privée, afin d’être un bien commun, pour offrir à chacun suivant ses besoins, la possibilité de se déplacer, sans polluer notre planète. Ce qui suppose de renationaliser aussi les avions, et d’instaurer des quotas de vols afin que les hommes d’affaire n’aient plus le loisir de saccager le climat comme ils le font aujourd’hui sans contrainte. C’est pourquoi j’aime beaucoup la décroissance des inégalités, avec ses propositions d’un revenu maximum qui ne dépasserait pas 30 fois le revenu minimum, afin que les taxes écologiques deviennent contraignantes pour les plus pollueurs, c’est à dire les oligarques qui, pour le moment, peuvent prendre l’avion autant de fois qu’ils le veulent. C’est pourquoi ces oligarques discréditent l’écologie chaque fois qu’ils l’invoquent dans leurs discours nappés de sauce environnementale, à l’instar d’un Nicolas Hulot, ministre d’un gouvernement fait par et pour les plus gros pollueurs.

    Pour l’heure, face au projet de privatisation de la SNCF, signons et faisons signer
    l’appel pour un Plan B écolo et social à la SNCF

    L’appel pour un Plan B écolo et social à la SNCF devient une pétition nationale http://bellaciao.org/images/rien.gif

    L’appel "Pour un plan B écolo et social à la SNCF !" lancé grâce à bellaciao.org remporte un grand succès. A la demande de nombreux militants l’appel devient une pétition !

    Signez et faite signer cet appel !Pour apporter votre soutien écrire à : planbecoloetsocialpourlasncf@gmail.com

    Salariés et syndicalistes de la SNCF et usagers de ce service public, mais aussi signataires de l’appel à la convergence antiproductiviste, nous exigeons un grand débat public sur le devenir du chemin de fer.Le statut des cheminots, loin d’être un obstacle à la transition écologique, est la condition du développement d’un grand service public ferroviaire.La France compte déjà deux fois moins de lignes ferroviaires (30000 km) qu’à la création de la SNCF (60000 en comptant les lignes locales). La France est en retard par rapport aux autres pays comparables. Le rail ne représente plus que moins de 10 % des trafics de personnes et de marchandises alors que ce mode de transport est le plus écologiste, le moins dangereux et, potentiellement, le plus juste socialement. Le rail ne représente que 2% de l’énergie consommée par les transports et 1 % seulement des émissions de gaz à effet de serre. Au moment où le gouvernement abandonne le projet de Notre-Dame-des-Landes, il est incompréhensible qu’il s’en prenne aux chemins de fer !

    Nous proposons d’ouvrir un grand débat national autour de dix questions :

    1) Le développement prioritaire du fret ferroviaire. Le part du ferroutage est passée sous les 10 % en raison des choix politiques favorables aux transports routiers. Nous défendons le transport combiné rail-routes comme nous défendons le transport fluvial et par oléoduc.

    2) le retour au maillage du territoire. Nous exigeons l’abandon du projet de suppression de 9000 km de lignes et la réouverture des lignes locales abandonnées et la création de nouvelles.

    3) l’instauration de la gratuité des transports dans les TER.L’instauration de la gratuité dans les TER, comme dans les transports en commun urbains, est la bonne solution, car les transports collectifs sont le seul choix écologiquement et socialement responsables, car la gratuité est la seule façon de réussir la transition écologique dans l’égalité. L’augmentation constante des tarifs a abouti en effet à écarter les milieux populaires, déjà victimes de la gentrification urbaine, du ferroviaire, TER compris, et à privilégier les milieux aisés.

    4 ) L’abandon du système hypercapitaliste de tarifs variables (yield management).

    5) Le retour aux trains de nuit contre la grande vitesse. Les pays du Nord de l’Europe comme la Norvège, la Suède mais aussi l’Autriche prouvent le succès de ces trains. Le train de nuit est la meilleure alternative à l’avion. Nous soutenons le réseau européen au train de nuit "Back on Track".

    6) La démocratisation de la SNCF avec une réelle participation des cheminots et des usagers aux choix d’équipements ferroviaires afin d’avancer vers une société des usagers maîtres de leurs usages.

    7) la priorité absolue aux trains locaux sur les TGV. La SNCF doit être un vecteur de la relocalisation nécessaire. Une rame TGV coûte entre 40 et 50 millions d’euros. Une rame TER coûte entre 1,5 et 15 millions d’euros. Moins de grande vitesse mais plus de ferroviaire.

    8) Le retour du TER au ferroviaire contre l’autobus. On compte aujourd’hui 260 lignes trains et 240 autobus.

    9) Le maintien de la SNCF comme établissement public10 ) La défense des droits des salariés de la SNCF et d’ailleurs, contre la division créée par le pouvoir et la majorité des médias.

    Collectif des salariés et usagers de la SNCF pour des transports écologistes, sociaux et gratuits.

    Avec le soutien de l’Observatoire International de la Gratuité (OIG) et du mensuel les Zindigné.e.s.

    Secrétariat de l’appel : Paul Ariès Pétition consultable sur bellaciao.org.