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22 mars à Montpellier. Un commando déloge des étudiants d’un amphi qu’ils occupent à coups de poing, de taser, et de morceaux de palettes cloutées. Plusieurs personnes identifient le professeur de droit Jean-Luc Coronel de Boissezon comme faisant partie des agresseurs. Dans un premier temps, la préfecture parle « d’échauffourées entre étudiants ». Au bout d’une semaine, Coronel de Boissezon est finalement convoqué au commissariat et placé en garde à vue. Il est mis en examen pour complicité d’intrusion et violence et... libéré dans la foulée.
14 avril, toujours à Montpellier. 51 personnes sont arrêtées durant une charge de la police après une manifestation. Les policiers trainent des personnes inconscientes au sol. Des bus de la TAM sont réquisitionnés pour amener les interpellés au commissariat. 41 personnes sont placées en garde à vue. Toutes seront libérées, à l’exception de deux personnes, accusées « d’outrage », de « rébellion » et de « participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ». En clair, on ne leur reproche pas le moindre fait de violence ou de dégradation, mais simplement d’avoir manifesté aux côtés de personnes qui auraient été identifiées comme des « casseurs » par la police. Ces deux personnes sont passées en comparution immédiate le 16 avril, soit deux jours après leur arrestation. Le premier a été libéré sous contrôle judiciaire en attente de son procès, le second a été condamné à... 3 mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
« Le crime le plus horrible des riches envers les pauvres est de s’être arrogé le droit de leur distribuer la justice » Georges Darien, écrivain anarchiste
Messages
1. JUSTICE DE CLASSE, 18 avril 2018, 11:28, par irae
Justice bien aidée par la merdiacratie unanime qui s’est empressée pour parler de violences étudiantes retournant la situation comme un gant.