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MENACES SUR LE REGIME DES ARTISTES-AUTEURS : MOBILISATION !

par FNSAC CGT

Publie le lundi 18 juin 2018 par FNSAC CGT - Open-Publishing
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La loi de financement de la sécurité sociale pour l’année 2018 planifie le transfert du recouvrement des cotisations sociales du régime de sécurité sociale des artistes-auteurs au réseau URSSAF, transfert qui devrait avoir lieu au plus tard au 1er janvier 2019 pour l’AGESSA et au 1er janvier 2020 pour la Maison des Artistes (MDA).

Concrètement il s’agit de transférer à l’URSSAF l’essentiel du travail effectué par les deux organismes les privant ainsi de leurs principales missions et de leurs ressources financières. Leur existence est donc menacée à moyen terme et les artistes-auteurs pourraient être privés d’un guichet compétent à l’écoute de leurs spécificités professionnelles.

La loi de financement de la sécurité sociale a également grevé le pouvoir d’achat des artistes-auteurs en augmentant la CSG sans prévoir de compensation réelle et durable. Le projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » risque, quant à lui, d’avoir de sérieuses incidences sur les droits à formation des artistes-auteurs (cf. la pétition l’Afdas, J’Y TIENS !).

Le 21 juin prochain, le ministère de la Culture et la Direction de la Sécurité Sociale recevra au ministère de la Culture les organisations professionnelles représentant les artistes-auteurs pour leur « présenter » la réforme de la sécurité sociale. Pour faire entendre nos revendications, nous appelons les artistes-auteurs à se mobiliser lors d’un rassemblement :

LE JEUDI 21 JUIN À 11H30 Place Colette – M° Palais Royal – Paris 1

Nous demandons :

Le maintien pérenne sur le site d’agents des organismes, reclassés URSSAF, dispensant un « service attentionné » pour les artistes-auteurs ;

La création d’un « pôle Ressources » spécialisé pour expertiser les demandes d’ouverture de droits aux indemnités journalières, maladie, maternité, congés parentaux (etc.) des artistes-auteurs ;

La compensation réelle et pérenne de l’augmentation de la CSG ;

Des élections professionnelles pour administrer le régime et établir la représentativité de chaque organisation professionnelle d’artistes-auteurs ;

A conserver l’AFDAS comme interlocuteur unique en matière de formation professionnelle afin d’accéder à une offre de formation pertinente (y compris les formations non-certifiantes) selon les critères déterminés par les commissions professionnelles.

Messages

  • On respecte le combat pour la maison des artistes du FNSAC CGT même si ce combat est déplacé par rapport à la réalité des artistes plasticiens en France, quelques milliers d’artistes adhérents à la maison des artistes sur environ 150.000 artistes plasticiens réels.
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    Jamais un mot sur l’utilisation de l’argent du contribuable avec les magouilles, le clientélisme, les délits de favoritisme, les délits d’initié des institutions d’art contemporain en cheville avec les galeristes au service des grands collectionneurs d’art contemporain milliardaires qui ont eux-mêmes pillés leurs propres salariés dans leurs entreprises.
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    Rien contre la muséification de la diffusion de l’art contemporain alors que ça a toujours été une politique culturelle et artistique clairement de droite.
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    Rien sur le cadenassage de l’espace public par les élus de droite comme de gauche.
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    Rien sur la paupérisation de artistes plasticiens à Beaubourg et dans d’autres institutions décriée enfin par la revue le "Crieur" une paupérisation que je dénonce moi-même depuis de nombreuses années sur le web.
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    Rien sur la "putanisation" du milieu artistique encouragée par la présence débile de commissaire d’exposition, petits flics et censeurs d’artistes.
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    Rien sur l’opacité de la sélection d’artistes dans les institutions comme les Frac en région, le CNAP ou FNAC alors que des artistes qui ont pignon sur rue ne sont pas dans leurs collections bien qu’ils sont dans l’espace public, reconnus depuis 35 ans, avant même la naissance des Fracs en 1982.
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    Rien sur l’équation entre présences d’artistes dans les institutions et présences d’artistes dans la MDA maison des artistes, donc des artistes officiels ou officieux et donc rien contre le pouvoir régalien sur la vie et la mort des artistes en France.
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    Rien contre la volonté des commissaires d’expo d’obtenir le statut d’artiste auteur comme les artistes plasticiens. Il est vrai qu’Hitler avait à sa disposition les autodafés, la décapitation artistique, le peloton d’exécution, il n’avait pas pensé remplacer les artistes par des pseudos intellos nommés "commissaires d’exposition" comme dans l’art dit contemporain en France ! Quelle honte !
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    Rien de rien sinon une petite guéguerre légitime sur la gestion basique des prélèvements sociaux des artistes plasticiens qui concernent peu d’artistes plasticiens, puisque 90% d’entre eux vivent dans l’exclusion sociale et artistique, non pas d’atelier et sont interdits d’espace public, interdits d’exposition puisque nos élus locaux sont en réalité qu’une bande de maquereaux qui ont une mainmise totale sur les espaces publics d’exposition, et sur les maigres subventions publiques concernant réellement les artistes plasticiens !
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    Rien sur la médiocrité culturelle qui envoie en France des artistes talentueux dans le suicide, dans la mort, (statuts similaires aux SDF qui crèvent comme des chiens dans la rue), rien de rien sur ces artistes tous morts assassinés par une action politique et culturelle colportée par ce ramassis de crétins et de magouilleurs qui structurent tous nos apparatchiks de l’art, c’est fameux "techno-cadres" de l’art en partie fonctionnaires d’état et conseillers pour grosses fortunes, tous à fond dans la globalisation mondiale de cette prédation autoritaire et ultra libérale (conservateurs, commissaires d’expos, collectionneurs milliardaires).
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    Dit haut et fort l’artiste plasticien Lili-oto. Bien à vous !!!!!!!!!!!!!!!!!