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Lorsque le gouvernement viole ...etc.

par Marc ARAKIOUZO

Publie le samedi 20 octobre 2018 par Marc ARAKIOUZO - Open-Publishing

L’article 35 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du citoyen dit à peu près cela : lorsque le gouvernement viole les droits du peuple ou d’une portion du peuple le droit l’insurrection devient le plus sacré des droits et le plus indispensable des DEVOIRS ... J’insiste sur de mot devoir qui signifie que les responsables de la FI confrontés à une opération de basse police - basse justice n’avaient pas le choix : répondre par une gesticulation était le minimum requis, ne serait ce que pour montrer à l’opinion publique mondiale ce qui se passe en France d’une part, et surtout, d’autre part, que nous ne sommes pas soumis et apeurés face à l’inacceptable !

Maintenant, face au lynchage médiatique et à l’acharnement des juges qui n’ont pas honte d’afficher un visage hideux urbi et orbi, nos camarades ( avec lesquels mes désaccords sont habituellement nombreux mais pas aujourd’hui où seule la solidarité inconditionnelle est pertinente ) sont obligés de gérer les urgences judiciaires et médiatiques ... Et le jeu n’est pas forcément ouvert pour qu’ils exigent le limogeage de tous les juges et de tous les policiers impliqués dans ces faits déshonorants.

C’est très important de le dire car les juges et les policiers qui sont une portion du peuple avaient le droit, mais surtout le DEVOIR de refuser d’obéir à ces ordres répugnants. Mais le dire ne suffit pas : un mouvement doit prendre la défense de la FI et contre-attaquer avec plus d’acharnement et de pugnacité que la FI qui d’ailleurs est moins concernée par la lutte contre la répression que d’autres partis, syndicats et mouvements moins puissants et plus fragiles.

Pour le contexte de ces évènements voir la conférence de presse de la FI ...