Accueil > « Malheur à nous si nous n’avons pas la force d’être tout à fait libres, (...)

« Malheur à nous si nous n’avons pas la force d’être tout à fait libres, une demi-liberté nous ramène nécessairement au

par JODEZ

Publie le vendredi 15 février 2019 par JODEZ - Open-Publishing

« Liberté, Égalité, Fraternité » : la devise gravée sur le fronton de nos mairies est bafouée par Macron, Philippe et Castaner, qui ont donné l’ordre aux forces de répression policière de tirer et blesser des centaines de Gilets jaunes pacifiques composés de chômeurs, de travailleurs qui en ont assez de galérer, de jeunes qui ne trouvent pas de travail et vivent dans la rue, de mères de famille qui ne peuvent nourrir correctement leurs enfants, d’éleveurs et d’agriculteursen détresseétranglés et poussés vers le suicide, de retraités qui, ayant travaillé toute leur vie finissent leurs jours dans la misère, d’auto-entrepreneurs qui découvrent la vérité de leur ultra-précarité, d’artisans et de petits paysans qui sont sans cesse au bord du gouffre.

En vérité, Macron président totalitaire, met « en marche » par la force, l’euro-dissolution finale de la nation française et des idéaux humanistes et républicains que porte notre histoire. ET comme le peuple rejette ce projet destructeur, il ne reste à Macron et au grand parti versaillais en formation que la matraque : c’est dire à quel point les notables et la fausse gauche qui se précipitent salement dans le « grand débat » (conclu d’avance : en avant vers la casse accélérée des services publics, du statut de la fonction publique, des indemnités chômage et de la retraite par répartition, tout cela est déjà DECIDE !) manquent à la plus élémentaire décence démocratique. Celle-ci voudrait en effet que le préalable à tout débat avec Macron soit la levée des sanctions contre les manifestants en gilet jaune, contre les cheminots syndicalistes persécutés. Sans oublier le retrait de la loi liberticide conçue par l’ultraréactionnaire Retailleau (LR) et adoptée sans états d’âme par les parlementaires « libéraux » !!!

Mais cette situation n’est pas nouvelle. De tout temps, patronat et pouvoir politique ainsi que la bourgeoisie, pour préserver leurs privilèges, ont répondu par la force, allant jusqu’à faire des milliers de morts comme sous la Commune de Paris et à embastiller ceux qui réclamaient du pain. Macron et Castaner sont les dignes héritiers de Thiers et Bismarck.

C’est pourquoi il est vital pour les travailleurs de notre pays, Gilets rouges, Gilets jaunes, Blouses blanches, Bleus de travail et Stylos rouges, de construire un front antifasciste, patriotique, progressiste et écologiste (FRAPPE) pour que la France sorte par la voie progressiste, de l’euro, de l’UE, et de l’OTAN et du capitalisme.

Jo Hernandez – Pour la commission luttes du PRCF

Portfolio