Le grand combat / C’est l’heure de l’mettre !

Ils n’avaient rien de mieux à nous opposer que cela : un vaste cocufiage accouchant d’enfants que nous ne saurions reconnaître. Ah oui, ils nous auraient écoutés, et nous auraient compris, et dans leur compte-rendu, voilà que nous ne nous comprenons plus.

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C’est que nous ne sommes pas compris dans leurs calculs. Pas en tant que classe. Et alors ? Cela change-t-il quelque chose ?

Eux, même acculés, même affaiblis, ne s’offrent pas ce luxe du doute. Ils doivent, ils vont avancer, là où leur intérêt de classe les mène, et ils iront au bout. Ne s’arrêteront que où nous les arrêterons.

Dans nos rangs, il se murmure que tout cela ne servirait à rien ; que ce n’est pas la bonne méthode ; que c’est la faute à ceci, ou que c’est une question de cela. Le doute. Ce frein si souvent actionné dans les grands moments de lutte, ce désir inconscient de no man’s land au milieu du grand combat, quand il est question de gagner ou de perdre un terrain décisif.

Ce grand combat, il est en train d’être collectivement réappris, en dehors des commentaires des spécialistes. Il embrasse plus que le minuscule Macron ou la défense du bifteck. Il demande donc plus que ce que de vieilles habitudes ont légué de défaitisme et de paresse.
C’est l’heure de l’mettre !

Et puisqu’il est question du grand combat, nous recevons dans nos studios, en direct, des camarades qui luttent à la fois contre l’exploitation, et contre l’occupation. Ce sera dans notre « ¼ d’heure en Palestine ».

L’heure de l’mettre