Accueil > Gilets Jaunes 14 juillet, Champs-Elysées : Une femme serait éborgnée !

Gilets Jaunes 14 juillet, Champs-Elysées : Une femme serait éborgnée !

par JO

Publie le lundi 15 juillet 2019 par JO - Open-Publishing

Une femme grièvement blessée à l’œil sur les Champs-Élysées le 14 juillet - images NDLR : On ne sait pas encore si elle a pu sauver son oeil ? Tous nos voeux de prompt rétablissement chère Camarade ! Puisse rapidement notre Peuple prendre conscience des criminels qui gouvernent pour les chasser et les condamner ! Ne serait-ce que pour cela la lutte continue plus que jamais !
Source :© Sputnik France. Julien Mattia

Des images de la femme blessée le 14 juillet au visage sur les Champs-Élysées se sont propagées. Les internautes les relayant indiquent qu’elle a été la cible d’un tir de lanceur de balles de défense à l’œil. Le correspond de Sputnik, qui était sur place, ne peut confirmer qu’il s’agit d’un LBD.

Notre correspondant a filmé, lors des troubles qui ont suivi le défilé du 14 juillet à Paris, une femme au visage bandé et ensanglanté se faire évacuer des Champs-Élysées.

Prises par des témoins, des vidéos montrant cette même personne, assise par terre au coin de la rue Arsène-Houssaye et de l’avenue des Champs-Élysées, recevoir les premiers secours de la part des street medics ont été postées sur la Toile.

​Dans les séquences, on voit que la femme en question est grièvement touchée à l’œil gauche. Des postes accompagnant les enregistrements indiquent que la personne a été blessée par un tir de LBD.
Manifestants mutilés

Pour rappel, depuis le début du mouvement des Gilets jaunes en novembre 2018, plusieurs manifestants et des fois même des passants ont été blessés par des LBD.

Strasbourg
© AFP 2019 PATRICK HERTZOG
Un adolescent blessé au visage lors de l’acte 9 des Gilets jaunes (images)
En conséquence, l’usage du LBD fait polémique depuis le début des manifestations. De nombreuses voix, dont celle du Haut-commissaire de l’Onu aux droits de l’Homme, ont réclamé son interdiction. Mais le 12 avril, le Conseil d’État a refusé de saisir le Conseil constitutionnel sur la question, comme le réclamaient des associations.

Commentant récemment l’usage des lanceurs de balles de défense, l’ancien ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, qui a quitté son poste peu avant le début de la mobilisation des Gilets jaunes, avait estimé que leur usage nécessite « une formation