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Un hommage à FIP.

par L’iena rabbioso

Publie le dimanche 5 janvier 2020 par L’iena rabbioso - Open-Publishing

En raison d’appel à la grève, émanent d’un syndicat représentatif de Radio France, je suis en mesure d’écrire un petit article pour dire tout l’attachement que j’ai pour cette station, d’état certes, mais néanmoins estimable.

Je vous prie de m’excuser pour cette digression, assez anodine dans un contexte de quasi troisième guerre mondiale.

Certains esprits chagrins diront que c’est une radio chicos, limite snob, mais qu’importe.

C’est une radio sans pub ni chroniqueurs chiants.

Avec ses voix féminines, cela donne un petit air années 50 très stylé.

Et puis bien sûr, les ondes sont un peu limitées : Pas de « déserteur » de Vian, ni de « God saves the queen » des sex pistols.

Mais du reggae.

Des flashs d’information qui sont vraiment des flashs, avec parfois des petits moment d’ironie.

Il paraît que ces flashs d’info vont disparaître en juillet prochain.

Alors FIP deviendra une chaîne de streaming, à l’exception de son émission quotidienne de Jazz, presque quarantenaire.

FIP est en gréve, et 99% de la population s’en fout.

Sûr, on peut se passer d’une radio qui diffuse du Mozart après du Clash.

Mais c’est je pense la raison d’être d’un service publique.

Servir à tout, n’importe où, pour n’importe qui.

Comme ces trains avec des wagons vides, qui relient quand même des destinations désertes.