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Certains et certaines sont "au front de l’essentiel"

par Christian DELARUE

Publie le lundi 30 mars 2020 par Christian DELARUE - Open-Publishing
2 commentaires

Pandémie de coronavirus : Certains et certaines sont "au front de l’essentiel"

Cela devrait impacter une conception de la démocratie, de la parole à donner ou laisser lorsqu’elle n’est pas prise spontanément.

 La pandémie de coronavirus a montré plusieurs situations et rapports sociaux nouveaux  :

1 - ceux et celles qui montent au front chaque et ceux et celles en confinement (avec ou sans télétravail) mais aussi

2 - ceux et celles soucieux de solidarités sous toutes ses formes, pour aujourd’hui et pour demain et ceux et celles avant tout soucieux de faire de bonnes affaires au plan financier car dans une crise des opportunités apparaissent toujours. Enfin,

3 - ceux et celles qui entendent reprendre la vie comme avant et ceux et celles qui s’apprêtent à changer.
Incertitudes encore

I - Les producteurs et productrices de l’essentiel.

Une participation décisive à la production de l’existence sociale bien différente de l’ordinaire.

Ces femmes et ces hommes, souvent des femmes mais pas toujours, souvent d’en-bas dans la hiérarchie sociale mais pas toujours (les chirurgiens sont riches), montrent soudainement au reste de la société - en confinement - que la production de l’essentiel mérite connaissance et reconnaissance.

 Connaissance car il va falloir étudier et forger un savoir sur les professions ordinairement peu étudiées qui étaient réellement "au front" . On sait qu’il y a beaucoup de femmes mais aussi des hommes, des policiers, des routiers, etc. Certains policiers en banlieue se comporte hors toute déontologie ordinaire du fonctionnaire. Cela doit faire l’objet d’un autre texte.

 Reconnaissance surtout, car ces activités productives doivent désormais être reconnues et rémunérées si ce n’est pas le cas et mieux payées si il y a déjà salariat. Tous (et toutes) ne sont certes pas sous-payés. Un chirurgien en-dessous ou au-dessus de 100 000 euros par an n’est pas sous-payé. Loin de là.

II - Des critiques difficiles vont surgir et faire débat car rien n’est simple :

 Produire des choses futiles ne va pas s’arrêter demain mais cela devrait rester des productions secondaires et des consommations occasionnelles.

 La production des biens et services utiles doivent au contraire être favorisée et soutenue avec des personnels bien payés et avec une RTT conséquente si le travail est pénible : toujours debout par exemple !.

 Va-t-on poursuivre les délocalisations, les échanges commerciaux comme avant ?

 Les voyages en avion sont de plus en plus fréquents mais est-ce possible de continuer ainsi ? Le souci écologique suppose d’inverser la tendance en la matière.

 La production-distribution de viandes et de produits d’origine animale va-t-elle se réduire pour tenir compte de la zoonose.

Etc

Christian DELARUE

Messages

  • Dans le texte ci-dessus je note que certains policiers se comporte de façon contraire à toute déontologie de fonctionnaire.

    Que ce soit contre les féministes manifestant de nuit du 7 au 8 mars ou contre les "indisciplinés" (non confinement répétés) des quartiers populaires il est hautement indécent d’entendre des injures ignobles dans la bouches de fonctionnaires (assermentés ?) et il est illégal d’avoir des comportements discriminatoires (au faciès, ou en supposant être nécessairement en face d’éléments en rébellion contre tout, simplement du fait du lieu de l’intervention) et d’agir d’emblée par des violences fortes contre des personnes passives.

    Comme responsable du MRAP ou comme citoyen respectueux de l’Etat de droit, ces pratiques qui se répètent sont à réprouver et interdire.