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Le bruit des pneus, l’après midi sur le bitume.

par L’iena rabbioso

Publie le mercredi 6 mai 2020 par L’iena rabbioso - Open-Publishing
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Pour une protection maximale, ne pas jeter vos masques svp.

Je croyais que le vacarme des files ininterrompues de voitures provoquait le bruit auquel nous avons été accoutumés.

Vers mis mars, le bruit s’est arrêté, mais il a reprit ces jours ci, notamment grâce aux débiles mentaux qui roulent à fond avec leurs masques.

Quand le bruit est revenu, j’ai remarqué une chose : Le bruit n’était pas une explosion (oui, sauf les cyclistes inconditionnels, c’est par des explosions synchrones qu’une force motrice peut se propager jusqu’aux roues).

Or, quand les tanks de ville sont revenus, et que désormais les oiseaux sont priés de fermer leurs becs, je n’entendais plus d’explosions, mais un bruit uniforme, ininterrompu, un bruit du genre « ZIM ZAM ZOM ».

Donc le bruit provient des pneus en pétrole qui par frottement sur le bitume en pétrole, et pas des explosions de pétrole raffiné, sauf quand le même le crétin des alpes décrit plus haut appuie d’un coup rageur sur sa pédale d’accélérateur.

Sa liberté à lui, c’est d’aller toujours plus vite, profiter des derniers temps avant que les routes nationales soient à nouveau surchargées.

J’aimerais poser une questions aux déficients mentaux qui roulent vitres fermées avec le super masque garanti :

Si, comme je le devine, vous avez désinfecté tout l’intérieur de votre véhicule, et que vous êtes confinés dans une boite en fer, pourquoi, bouffons, mettez-vous un masque sur votre visage d’échec de l’évolution Darwinienne ?

Mais l’explication est simple : dans ce qui vous sert de cerveau, le masque est comme un bouclier pour vous protéger du monde extérieur.

Qu’importe si le monde médical insiste sur le fait que l’urgence serait d’avoir des masques pour protéger les patients vulnérables.

Car pour vous, misérables cloportes issus de l’idéologie individualiste, vous trouvez cool de vous faire livrer à domicile.

Vous ne sortez de votre boite en fer qu’une fois la distance de 500 mètres vous avait permis d’atteindre votre destination, et puis une fois vos activités indispensables effectuées, vous jetez sur le trottoir vos gants en plastique et votre masque.

Neuneus de toute la France, je n’essaie pas de vous convaincre.

Je suis juste étonné du personnel médical qui voient cela sans broncher.

Juste étonné que les gens trouvent normal de se parler entre balcons.

Juste étonné de la disparition des sans abris.

Juste étonné que des gens se comportent d’une manière impeccable, et acceptent d’être des soldats d’une guerre provoquée par un patient zéro.

On devine que le patient zéro, on ne le retrouvera jamais.

Un peu comme le soldat inconnu, il restera l’allégorie de l’incompréhensible.

Messages

  • Bravo pour l auteur de cette article ,car c est précisement ce qu il se passe ici chez moi dans les hauts de france et j ai le même sentiment que vous.Je me sens impuissant face à ces comportements
    d’incivilités et d individualismes.Il faudrait penser à un autre projet de societé car là ça devient important et merci pour vos plumes qu ils sont nécessaires à l époque que nous vivons.Resistance.