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MALI : Coup d’Etat en cours ?

par joclaude

Publie le mardi 18 août 2020 par joclaude - Open-Publishing

Une mutinerie signalée dans un camp militaire au Mali, le ministre de l’Économie et des Finances aurait été enlevé© AFP 2020 HABIBOU KOUYATE
AFRIQUE
Source : Sputnik France - NDLR. : Nous ne savons rien des motivations sinon que outre les djihadistes désignés de partout il y a aussi un problème sérieux avec les Touaregs résident essentiellement dans le désert et qui s’opposent au gouvernement actuel !Possible aussi une hostilité avec l’armée Française ? A suivre ?
Des soldats maliens se sont mutinés ce 18 août aux abords de Bamako. Selon des médias locaux, le ministre malien de l’Économie et des Finances, Abdoulaye Daffé, aurait été enlevé. La Deutsche Welle évoque « un possible coup d’État militaire en cours ».

Des coups de feu ont été tirés ce 18 août sur la base de Kati, à la périphérie de Bamako, a confirmé à Reuters un porte-parole de l’armée, sans plus de précisions.

« Oui, mutinerie. Les soldats ont pris les armes », a déclaré de son côté une source au sein des services de sécurité.
La Deutsche Welle évoque « un possible coup d’État militaire en cours ».

Le siège de la télévision publique ORTM a été évacué, a déclaré Kalifa Naman, l’un de ses responsables. Aucune attaque n’a été signalée contre cette télévision, qui diffusait comme d’habitude des programmes enregistrés.

Comme l’indiquent des médias locaux, le ministre malien de l’Économie et des Finances, Abdoulaye Daffé, aurait été enlevé. Récemment nommé à ce poste, il aurait reçu la visite d’hommes armés non encore identifiés à son bureau ce mardi matin vers 08 heures.

Moussa Timbine, président de l’Assemblée nationale aurait aussi été arrêté dans sa résidence officielle, ainsi que le chef d’état-major de la garde nationale, selon la DW.

​L’ambassade de France au Mali a recommandé la prudence.

Le Mali, épicentre de la menace djihadiste au Sahel depuis 2012, est confronté depuis juin à une grave crise socio-politique.

Lundi 17 août, l’opposition a annoncé de nouvelles manifestations cette semaine pour réclamer le départ du Président Ibrahim Boubacar Keïta.

À ces revendications politiques s’ajoute une « situation sociale délétère », a souligné une responsable syndicale, Sidibé Dédéou Ousmane, citée par l’AFP.