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RÉUNION ET REPAS DE SOLIDARITÉ ORGANISÉS PAR LA CAMPAGNE UNITAIRE POUR LA LIBERATION DE GEORGES ABDALLAH - 12/09/20

par Jean Clément

Publie le vendredi 4 septembre 2020 par Jean Clément - Open-Publishing

Depuis 2015, en septembre, nous avions l’habitude de nous retrouver à la fête de l’Humanité et d’exiger la libération de notre camarade Georges Abdallah notamment lors d’une manifestation organisée par la Campagne unitaire. Cette année, le contexte sanitaire très particulier modifie les choses. Il nous a semblé cependant important – au vu du contexte actuel – de profiter de ce week-end où beaucoup d’entre nous seront peut-être à Paris pour que nous puissions nous réunir sur un temps de discussion et d’échange et pour un repas solidaire libano-marocain.
Cette réunion et ce repas auront donc lieu samedi 12 septembre, à partir de 19h, au local Émancipation : impasse Crozatier, Paris 12ème
Merci, pour des questions d’organisation, de confirmer votre présence en écrivant à la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah à l’adresse suivante : campagne.unitaire.gabdallah LmL gmail.com

EXIGEONS LA SIGNATURE DE L’ARRETE D’EXPUSION CONDITIONNANT LA LIBERATION DE GEORGES ABDALLAH !

« Il faut qu’il signe ! ». Telle est la dernière injonction de l’Etat français, lancée à la volée par le Président français, le 6 août 2020 à Beyrouth, en réponse aux cris de tous ceux qui sur son passage scandaient, une fois de plus, l’exigence légitime de la libération de Georges Abdallah.

Faut-il le rappeler ici encore ? S’il est bien une signature impérative dans ce dossier, c’est bien celle du ministre de l’Intérieur. Malgré deux libérations accordées en 2003 et en 2013 par le tribunal d’application des peines et l’affirmation écrite d’un accueil favorable au Liban, la libération de Georges Abdallah reste conditionnée à la signature d’un arrêté d’expulsion du territoire français : en janvier 2013, Emmanuel Valls, ministre de l’Intérieur, refuse de le signer ; le 5 novembre 2014, une nouvelle demande de libération est déclarée "irrecevable" au motif qu’elle n’avait pas fait préalablement l’objet d’un arrêté d’expulsion. Alors oui, aujourd’hui, s’il est une injonction à faire, c’est bien celle du Président de la République ordonnant à son ministre de l’Intérieur de parapher ce document pour qu’enfin justice soit rendue et que Georges Abdallah soit libéré : « il faut qu’il signe ! »

Temps est désormais venu d’assigner l’Etat français ! Désormais appel est lancé, en parallèle des démarches entreprises par l’avocat de Georges Abdallah, pour que soit rappelé à chaque instant et à chaque déplacement de représentants de l’Etat français et notamment du Ministre de l’Intérieur actuel cet impératif du « il faut qu’il signe ! ».

Campagne.unitaire.gabdallah LmL gmail.com

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