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Coronavirus. Le patient contaminé dès le mois de décembre en France raconte son hospitalisation (vidéos)

par nazairien

Publie le mercredi 7 octobre 2020 par nazairien - Open-Publishing
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Amirouche Hammar, 53 ans, est peut-être le patient zéro du coronavirus en France. Il a en tout cas été contaminé par le Covid-19 dès la fin du mois de décembre. L’habitant de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a raconté sa maladie, et son hospitalisation

https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-le-patient-contamine-des-le-mois-de-decembre-en-france-raconte-son-hospitalisation-6826753

Ouest-France Publié le 06/05/2020 à 15h40

Une toux sèche. Ce sont les symptômes ressentis par Amirouche Hammar, 53 ans, autour du 20 novembre dernier. Rapidement, l’état de santé de l’habitant de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, empire. Plusieurs jours après, la fièvre arrive : plus de 40 °C. Et elle ne part pas.

Puis, le père de quatre enfants ressent des douleurs au thorax. Le 26 décembre au soir, il crache du sang. Le lendemain, l’homme se rend aux urgences de l’hôpital Jean-Verdier de Bondy et est admis en réanimation.

À l’époque, les médecins et lui ne le savent pas, mais il souffre vraisemblablement du Covid-19 : le coronavirus circule déjà à Wuhan, dans le centre de la Chine, mais il est encore largement inconnu en Europe. Amirouche Hammar pourrait donc bien être le « patient zéro » de l’épidémie en France, le premier malade du coronavirus dans le pays.

Son histoire a commencé à émerger ce dimanche, sur le plateau de BFM TV . Le professeur Yves Cohen, le chef du service réanimation des hôpitaux Avicenne de Bobigny et Jean-Verdier de Bondy, a indiqué qu’un patient positif au Covid-19 avait été hospitalisé dans ce dernier hôpital dès la fin décembre.
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Une toux sèche. Ce sont les symptômes ressentis par Amirouche Hammar, 53 ans, autour du 20 novembre dernier. Rapidement, l’état de santé de l’habitant de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, empire. Plusieurs jours après, la fièvre arrive : plus de 40 °C. Et elle ne part pas.

Puis, le père de quatre enfants ressent des douleurs au thorax. Le 26 décembre au soir, il crache du sang. Le lendemain, l’homme se rend aux urgences de l’hôpital Jean-Verdier de Bondy et est admis en réanimation.

À l’époque, les médecins et lui ne le savent pas, mais il souffre vraisemblablement du Covid-19 : le coronavirus circule déjà à Wuhan, dans le centre de la Chine, mais il est encore largement inconnu en Europe. Amirouche Hammar pourrait donc bien être le « patient zéro » de l’épidémie en France, le premier malade du coronavirus dans le pays.

Son histoire a commencé à émerger ce dimanche, sur le plateau de BFM TV . Le professeur Yves Cohen, le chef du service réanimation des hôpitaux Avicenne de Bobigny et Jean-Verdier de Bondy, a indiqué qu’un patient positif au Covid-19 avait été hospitalisé dans ce dernier hôpital dès la fin décembre
(Il n’a pas nommé, bien sûr, Amirouche Hammar. Mais ce dernier a depuis raconté son hospitalisation au journal Le Parisien et à BFM TV .)

« Ça tapait brutalement »

Retour au mois de décembre, à l’hôpital Jean-Verdier de Bondy. « Ça tapait brutalement, comme des coups de couteau en plein thorax. Les médecins me disaient que c’était une infection pulmonaire sévère. Mais ils reconnaissaient être dans le flou », dit Amirouche Hammar au Parisien. Il se sent alors « proche de la fin ». Mais plusieurs jours après son admission à l’hôpital, il se rétablit.

Une toux sèche. Ce sont les symptômes ressentis par Amirouche Hammar, 53 ans, autour du 20 novembre dernier. Rapidement, l’état de santé de l’habitant de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, empire. Plusieurs jours après, la fièvre arrive : plus de 40 °C. Et elle ne part pas.

Puis, le père de quatre enfants ressent des douleurs au thorax. Le 26 décembre au soir, il crache du sang. Le lendemain, l’homme se rend aux urgences de l’hôpital Jean-Verdier de Bondy et est admis en réanimation.

À l’époque, les médecins et lui ne le savent pas, mais il souffre vraisemblablement du Covid-19 : le coronavirus circule déjà à Wuhan, dans le centre de la Chine, mais il est encore largement inconnu en Europe. Amirouche Hammar pourrait donc bien être le « patient zéro » de l’épidémie en France, le premier malade du coronavirus dans le pays.

Son histoire a commencé à émerger ce dimanche, sur le plateau de BFM TV . Le professeur Yves Cohen, le chef du service réanimation des hôpitaux Avicenne de Bobigny et Jean-Verdier de Bondy, a indiqué qu’un patient positif au Covid-19 avait été hospitalisé dans ce dernier hôpital dès la fin décembre.
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Il n’a pas nommé, bien sûr, Amirouche Hammar. Mais ce dernier a depuis raconté son hospitalisation au journal Le Parisien et à BFM TV .

« Ça tapait brutalement »

Retour au mois de décembre, à l’hôpital Jean-Verdier de Bondy. « Ça tapait brutalement, comme des coups de couteau en plein thorax. Les médecins me disaient que c’était une infection pulmonaire sévère. Mais ils reconnaissaient être dans le flou », dit Amirouche Hammar au Parisien. Il se sent alors « proche de la fin ». Mais plusieurs jours après son admission à l’hôpital, il se rétablit.

Reste, maintenant, les questions. Comment l’habitant de Bobigny a-t-il pu être contaminé par le virus qui, à l’époque, circulait surtout dans son berceau de Wuhan ? « Juste avant ma maladie, ma femme a été prise d’une toux sèche, avec un peu de fièvre, pendant trois jours », rembobine-t-il, toujours auprès du Parisien. Elle travaille dans une grande surface située près de l’aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle, et sert « des clients qui viennent directement de l’aéroport, avec les valises », explique-t-elle au micro de BFMTV. « On se demande si elle n’a pas été atteinte de manière asymptomatique », dit le professeur Yves Cohen.

« Il est peut-être le patient zéro »

Les médecins ont pu déterminer qu’il avait été contaminé par le Covid-19 en se replongeant dans des tests réalisés à l’époque de son hospitalisation. « On a repris toutes les PCR testées chez des patients atteints de pneumonie en décembre et janvier dont les résultats étaient négatifs », a expliqué le professeur Yves Cohen. Ces mêmes tests ont permis de déterminer qu’Amirouche Hammar avait bien été contaminé par le coronavirus.

Selon Yves Cohen, « il est peut-être le patient zéro, mais peut-être qu’il y en a d’autres dans d’autres régions. Il faut re-tester toutes les PCR négatives pour les pneumonies. Le virus circulait probablement » à l’époque. Comme en Italie, où des médecins se souviennent « avoir vu des cas de pneumonie très étranges, très graves, surtout chez des patients âgés, en décembre et même en novembre ».

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