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CUBA : évolutions économiques ! Régression NON !

par joclaude

Publie le samedi 12 décembre 2020 par joclaude - Open-Publishing
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Cuba : Le 1er janvier, il n’y aura plus qu’une monnaie
11 Décembre 2020
Source : | Publié par Bolivar Infos
En présence du général d’armée Raúl Castro, premier secrétaire du Comité Central du Parti Communiste de Cuba, le président Miguel Díaz-Canel Bermúdez a fait savoir que le système monétaire et de change sera mis en place à partir du 1er janvier avec un taux de change unique de 24 pesos cubains pour un dollar.

« On a fini d’élaborer les analyses nécessaires ainsi que toutes les règles juridiques, c’est pourquoi on considère que les conditions qui permettent d’annoncer le début de la mise en place du système à partir du 1erjanvier sont réunies, » a dit le président à la télévision.

Díaz-Canel a rappelé que lors des 2 derniers congrès du Parti, les concepts essentiels qui doivent guider le travail ont été précisés, en particulier lors du VIIème Congrès.

« Dans la conceptualisation du modèle économique et social cubain du modèle socialiste dans son chapitre 1 est établie, entre autres choses, la conception du système monétaire, fiscal, des prix, des salaires et de plus de revenus pour les citoyens. »

Pour sa part, l’orientation numéro 40 dit : « Terminer le processus d’unification monétaire et du change en tant que procédure décisive dans le système monétaire du pays. »

Le président a déclaré que dans cette nouvelle stratégie économique et sociale destinée à stimuler l’économie approuvée cette année, on qualifie « le système monétaire comme l’une des composantes essentielles d’une très grande importance qui a un impact transversal sur toute l’économie. »

Depuis octobre dernier, on a donné des informations à ce sujet à la Table Ronde et lors de la dernière session de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire et en même temps on les a diffusées largement dans les médias.

Díaz-Canel a affirmé que ce changement « mettre le pays dans de meilleures conditions pour mener à bien les transformations que demande l’actualisation de notre modèle économique et social sur la base de la garantie pour tous les Cubains d’une meilleure égalité des chances, des droits et de la justice sociale qui ne seront pas possible grâce à l’égalitarisme mais en suscitant l’intérêt et la motivation par le travail. »

« On a déjà dit que ce système ne constitue pas en lui-même la solution magique à tous les problèmes présents dans notre économie. Mais il favorisera la création des conditions nécessaires pour avancer plus fermement. »

Il a ajouté qu’à cause de son aspect ambitieux, c’est l’une des tâches les plus complexes que le pays ait affronté dans le domaine de l’économie, une complexité aggravée par les effets de la recrudescence du blocus, de la pandémie de COVID-19, de la crise économique internationale et des impacts que tout cela a eu sur l’économie du pays.

« Cette tâche n’est pas sans risques, l’un des principaux est qu’une inflation supérieure à celle qui était prévue se produise, aggravée par le déficit actuel d’offres, » a déclaré le président et il a affirmé que les prix abusifs et spéculatifs ne seront pas permis car ceux qui les pratiqueront se heurteront à des mesures de contention et à de sévères sanctions.

Il a déclaré que les efforts et la coopération de tous sont nécessaires pour obtenir les résultats attendus : « Comme toujours, nous serons réceptifs aux remarques de la population pour remédier à tout problème qui pourrait surgir et que personne ne sera sans emploi : « A Cuba socialiste, jamais ne seront employées de thérapies de choc contre le peuple et les transformations que nous devons faire dans notre modèle économique et social se feront en forgeant auparavant un consensus en faveur de l’unité de la nation. »

Et il a ajouté que ces transformations créeront les conditions nécessaires pour que le système patronal puisse prendre les bonnes décisions et exercer pleinement les possibilités qu’on leur accorde, ce qui permettra de réagir positivement en augmentant les bénéfices des travailleurs et de toute la société.

« Nous sommes certains qu’avec les efforts de tout notre peuple, le dévouement et le bon contrôle, nous atteindrons les objectifs proposés par ces mesures en faveur de la croissance et de l’efficacité de l’économie. »

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

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  • Cuba : les sociétés mixtes pourront avoir une majorité de capitaux étrangers
    Par Le Figaro avec AFP

    Publié le 08/12/2020 à 22:17 – Source : Retransmis par Association France-Cuba
    Cuba a annoncé ce mardi que les investisseurs étrangers pourraient désormais être majoritaires dans les sociétés mixtes, une rupture par rapport à la législation qui jusqu’à présent stipulait que la partie cubaine devait avoir au moins 51% du capital.

    Menacé de sanctions, Western Union ferme ses bureaux à Cuba

    « Dans le tourisme, la biotechnologie, l’industrie pharmaceutique et le commerce de gros, les projets (d’entreprises mixtes) peuvent avoir une participation à parts égales ou y compris minoritaire de la partie cubaine », a annoncé le ministre du Commerce extérieur, Rodrigo Malmierca. La loi prévoyait que la partie cubaine « soit majoritaire » dans toute entreprise mixte, mais « nous éliminons cette obligation » afin « de donner plus de flexibilité » aux investissements étrangers, a-t-il précisé en inaugurant un forum d’entreprises. Toutefois, sera maintenue « l’exigence d’une participation cubaine majoritaire en ce qui concerne l’extraction de ressources naturelles et la prestation de services publics ».

    Un portefeuille de 503 projets
    Le ministre a souligné que « le problème principal » de l’économie cubaine est son « manque de liquidités financières », en raison de la pandémie et du renforcement de l’embargo américain par l’administration Trump. Donc le pays « a besoin de plus d’investissements étrangers ». Rodrigo Malmierca a dévoilé un portefeuille de 503 projets destinés à attirer des capitaux étrangers, pour un montant total visé de 12,07 milliards de dollars. Ce portefeuille inclut « des projets de petits montants » afin d’« attirer des flux d’investissements de petites et moyennes entreprises ainsi que des Cubains résidant à l’étranger ».

    Pouvoir investir dans leur pays d’origine est une revendication de longue date de la communauté cubaine à l’étranger (deux millions de personnes), installée principalement aux Etats-Unis et en Europe. Cuba a besoin de 5 milliards de dollars d’investissements par an, dont au moins 50% de l’étranger, selon les calculs officiels, mais dans les faits ce chiffre est loin d’être atteint. « De novembre 2019 à novembre 2020, 34 nouveaux projets (...) d’un montant d’investissement de 1,885 milliard de dollars ont été approuvés », dans les secteurs « alimentaire, touristique, de la construction, des mines, de l’énergie et de l’industrie », a indiqué Rodrigo Malmierca. « Ces résultats ne nous semblent pas suffisants », a-t-il ajouté.

    Compañeros,
    un article intéressant sur l’économie cubaine trouvé par France-Cuba non sur l’Huma ou un média "de gauche", mais Ô surprise ! sur le Figaro.
    L’ambassade, consultée confirme globalement.