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Samedi noir pour le mouvement syndical

par CNT

Publie le jeudi 6 mai 2021 par CNT - Open-Publishing
3 commentaires

Syndicat interprofessionnel de la presse, des médias, de la culture et du spectacle CNT

jeudi 6 mai 2021

Le 1er Mai, Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, à Paris, 21 syndicalistes de la CGT ont été blessés et 4 d’entre eux ont fini à l’hôpital, victimes de coups, de jets de projectiles et de liquides acides, en même temps que du matériel syndical était vandalisé ou détruit. Cette violence qui touche aujourd’hui ces militant·e·s, précédée et accompagnée d’injures et de harcèlement, touche tous ceux et toutes celles qui s’investissent, luttent et travaillent pour organiser et défendre la classe laborieuse contre le système d’oppressions établi par la société capitaliste.

Peu importe les raisons, les prétextes ou les justifications  : attaquer des travailleurs et des travailleuses qui viennent donner de leur temps pour célébrer le 1er Mai, faire de cette journée, sinon un moment de victoire, au moins un temps de revendication contre les offensives antisociales répétées de l’État et du patronat, un temps de fierté et de solidarité entre nous tou·te·s, c’est s’en prendre à tou·te·s les militant·e·s qui ont choisi de s’organiser au sein de structures syndicales, c’est lancer un cycle de violences qui ne peut qu’aller crescendo – jusqu’où  ? –, c’est lamentablement réjouir les Lallement, Macron, Le Pen, Roux de Bézieux et consorts et leur dire «  continuez à détruire nos acquis, on a mieux à faire  ».

Face à ces violences inacceptables et aux accents fascistes, nous apportons tout notre soutien aux camarades de la CGT.

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Messages

  • Je ne suis pas persuadé qu’un soutien moral soit suffisant. Je pencherais plutôt pour ce que réclament les Gilets jaunes et aussi Aude Lancelin ainsi qu’Alain Badiou : une politique démocratique au service de l’humanité -que cette humanité soit celle qui vit dans un petit village, dans une nation ou dans l’international. Aujourd’hui au contraire la "démocratie" consiste à laisser les capitalistes s’emparer
    tous les 5 ans e.g, de l’état et à écraser toute forme de résistance durant LES laps de temps où les puissants sont au pouvoir. Le peuple ne doit pas user de son pouvoir un jour tous les 5 ans mais tous les jours qui constituent ces 5 années etc, etc...

    • Et « naturellement » tout ca c’est la « faute » de la CGT, et donc tu pense que la « punir » c’est une bonne chose, et encore mieux la CGT devient l’ennemi numero un… pffff

    • Non camarade, je pense exactement le contraire et l’incompréhension que j’ai provoqué vient sûrement du mode d’expression que j’ai utilisé, qui a dû prêter à confusion. S’il y a un encore un syndicat en lequel nous pouvons accorder notre confiance (contrairement à des organisations social-traitres comme la CFDT par exemple...), c’est bien la CGT, et aussi des syndicats comme SUD. etc... A l’époque
      où la canaille macronienne a voulu s’en prendre aux retraites, par exemple, c’est bien la CGT, qui a été pratiquement le seul syndicat à tenter de briser cette agression brutale contre des gens qui ont trimé toute leur vie : les travailleurs. Je suis aussi outré que toi par cette agression fasciiste de samedi contre le prolétariat et ses représentants ; et au fond ta réaction a été bénéfique car d’autres auraient pu se méprendre sur mon propos et alimenter une confusion qui aurait profité à l’ennemi de classe : la bourgeoisie. Vive la Révolution ! ...