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LES "AVANTAGES" COLLATERAUX DU TERRORISME

Publie le mercredi 13 juillet 2005 par Open-Publishing
12 commentaires

de Patrick MIGNARD

La pratique politique du terrorisme est non seulement éthiquement condamnable mais aussi, en soi, politiquement absurde. Une fois que l’on a dit cela, on a dit l’essentiel, mais on n’a pas tout dit.

Le terrorisme est une pratique politique qui, si elle ne peut historiquement atteindre, seule, ses fins, n’en est pas moins un élément sur l’échiquier politique de la société qu’elle frappe. A son action la société réagit d’une manière qu’il est intéressant d’examiner car elle est un révélateur de ce qu’elle est réellement.

L’ATTITUDE AMBIVALENTE DE L’ETAT

Passons sur la vision naïve de l’Etat qui se fonde sur la croyance en sa neutralité à l’égard des structures économiques et sociales de la collectivité.

L’Etat n’est évidemment pas neutre et est le garant de la structure existante, aujourd’hui le système marchand fondé sur le salariat. Il est donc dans sa fonction de faire en sorte que ce système fonctionne. Le problème c’est que ce système est essentiellement fondé sur l’instrumentalisation de l’individu (voir les articles « LE TRAVAIL EN QUESTION »), ce qui inévitablement crée une situation conflictuelle. C’est cette situation conflictuelle que l’Etat doit gérer afin qu’elle ne soit en aucun cas un obstacle à ce qui constitue le fondement du salariat : la valorisation du capital.

L’Etat est donc tiraillé entre deux attitudes : l’une qui consiste à favoriser la valorisation du capital, l’autre à gérer les contradictions (conflits sociaux) que cette action génère. Ce que l’on appelle la politique de l’Etat c’est cette double action qui évolue au fil des évènements, des rapports de forces, des nuances dans l’idéologie du personnel politique.

La tendance logique de l’Etat est de se donner les moyens politiques, juridiques, administratifs et idéologiques de contrôler la situation afin que le système fonctionne avec le minimum d’accrocs et de conflits et ce d’autant plus que ses marges de manœuvres s’amenuisent et les contradictions s’accroissent.

Paradoxalement la présence du terrorisme peut lui faciliter la tâche.

L’EXTENSION (INESPEREE) DE LA CRIMINALISATION

Tout le monde sait qu’une période de tension est propice au renforcement de la législation, de même qu’après une série de catastrophes, on renforce les mesures de protection... ce qui n’est d’ailleurs pas forcément la meilleure solution, en effet on agit souvent plus sur la conséquence que la cause. En matière de terrorisme on procède exactement de la même manière

Le maître mot est le « consensus  », mot magique qui fait rêver tous les dirigeants, mot qui matérialise leurs rêves les plus fous, celui d’une société où tous les conflits sont aplanis, disparus, où la population fait bloc avec ses dirigeants, bref, la société « idéale » où le salarié, et celui qui l’embauche quand il en a besoin, et le licencie quand il n’en a plus besoin, marchent la main dans la main.

Or, le terrorisme, par sa brutalité, l’irrationalité qu’il véhicule, l’aveuglement qui le caractérise, le nihilisme qu’il inspire, fait fusionner dans la même crainte, mais aussi la même détermination, les catégories sociales qui ont des intérêts opposés. C’est cette fameuse « union sacré » que sait si bien exploiter le nationalisme aux époques de tension internationale.

L’Etat n’a même plus à faire de gros efforts pour réaliser ce qui, en temps « normal », lui est quasiment impossible de réaliser : l’union nationale. Toutes et tous font bloc avec lui, lui demandant protection et détermination dans la lutte contre le nouveau fléau.

Le terrorisme jette aujourd’hui les citoyens dans les bras de l’Etat, comme au Moyen Age, la peste faisait se précipiter les fidèles dans les églises.

L’Etat n’en demande pas tant, mais il va sauter sur une occasion aussi exceptionnelle et répondre au besoin de protection au-delà de tous les espoirs mis en lui. « Vous voulez, du contrôle ? Vous allez en avoir !  »

La réponse au terrorisme nous est présentée comme essentiellement technique « plus de... ». Plus de contrôles, plus de fichages, plus de policiers,... Ce « plus de ... » est bien entendu une contrainte supplémentaire (financière et en terme de libertés) pour le citoyen qui non seulement ne peut pas s’y opposer, mais encore fini par l’accepter « faut bien en passer par là  », « c’est une contrainte nécessaire », « comment faire autrement ? ».entraînant ainsi, de manière générale, une soumission librement acceptée... ce qui encourage l’Etat à en rajouter.

On comprendra que cette situation est tout bénéfice pour l’Etat qui bien entendu en profite pour étendre son contrôle, porter atteinte aux libertés publiques et individuelles, ficher, contrôler... car l’arsenal juridique, policier, administratif, mis en place « contre le terrorisme » est acquis une fois pour toute et pourra servir pour tout autre chose que la « chasse aux terroristes » : par exemple le fichage des militants, des syndicalistes, des opposants aux OGM,... Car qui garanti les limites des dispositifs mis en place ? L’Etat et lui seul.

Ainsi la boucle est bouclée.

LES MEDIAS, INSTRUMENTS DE LA MISE EN CONDITION

Dans ce véritable conditionnement des citoyens, les médias jouent un rôle fondamental, faisant, soit dit en passant, une publicité tout à fait conforme aux objectifs des auteurs de tels actes... mais l’information est une marchandise et en tant que telle doit être servie bien emballée au consommateur.

De même que les feux de forêt, les tsunamis, le Tour de France ou les Jeux Olympiques sont d’extraordinaires points de fixation et d’abrutissement de l’opinion publique, les actes terroristes mobilisent cette même opinion au point de lui faire oublier sa situation. Dit plus brutalement : « Pendant les actes terroristes, les affaires continuent »... je veux dire par là, on continue à faire des profits, à privatiser, à licencier, à délocaliser, à porter atteinte aux acquis sociaux, à criminaliser les conflits sociaux, à exclure, à faire proliférer les OGM, à détruire la planète,... Mais ces actions passent au second plan, « détrônées » par la nouvelle qui « fait la une », répétée jusqu’à plus soif pendant des jours et des semaines, supprimant toute autre information, faisant l’impasse sur les doutes et les craintes des dispositifs mis en place. Comme pour les Jeux olympiques : « la nation est unanime ! »(sic)... A la limite, toute restriction, contestation, voire critique est qualifiée au mieux d’irresponsable, au pire de « complicité avec les terroristes »... Même pas besoin de censure, l’autocensure suffit.

L’information, dramatique en elle-même, est médiatiquement démultipliée au point de faire perdre à la majorité l’esprit critique, bref l’esprit citoyen pour se fondre dans une unanimité qui annihile toute réflexion, tout recul par rapport à l’évènement et qui fait prendre la rumeur pour vérité et le discours officiel pour certitude.

Exagération ? Pourtant, nous ne pouvons que constater les succès médiatiques des dirigeants qui « ont eu » des actes terroristes alors qu’ils étaient au pouvoir, et alors qu’ils ont su gérer intelligemment la situation... le maire de New York et son président en particulier, le premier ministre britannique, ainsi que le président russe qui a parfaitement intégré le « terrorisme » dans sa stratégie de pouvoir et en fait la clef de voûte de sa gouvernance. Rien de tel pour « ressouder » une société qui se délite... un peu comme autrefois où l’on faisait une « bonne guerre » pour réaliser l’unité nationale.

Le terrorisme réussi ce qu’aucun Etat ne peut faire : détruire tout esprit critique avec l’accord volontaire du plus grand nombre et redonner du crédit au plus minable des dirigeants.

TERRORISME « NON OFFICIEL » ET TERRORISME « OFFICIEL »

Dans « terrorisme », il y a « terreur », mais la terreur n’est pas le monopole des groupes non officiels, les Etats, même ceux qui se prétendent démocratiques et républicains, pratiquent aussi ce genre d’action.... avec des modalités différentes, évidemment.

Comment qualifier les pratiques de la grande démocratie américaine qui a exterminé les Indiens d’Amérique ? de l’armée française pendant la Bataille d’Alger ?
le coup d’état militaire, et ce qui a suivi, de Pinochet (soutenu par les USA) au Chili en 1973 ? Comment qualifier les pratiques de l’Etat russe en Tchétchénie ? de l’Etat d’Israël en Palestine ?... pour ne citer que ces quelques cas. La seule différence avec le terrorisme « classique » c’est que ces Etats détiennent le pouvoir et l’utilisent comme instrument de la terreur.

Les Etats ont d’ailleurs une sélectivité particulière en ce qui concerne les terroristes : en France les terroristes de l’OAS ont eu globalement un destin différent de ceux d’Action Directe. En Italie les terroristes d’extrême gauche ont été traités différemment que ceux d’extrême droite. Idem en Espagne. Les terroristes juifs d’avant l’Etat d’Israël sont devenus fréquentables une fois au pouvoir, de même pour le FLN algérien, sans parler des « terroristes » de la Résistance condamnés puis reconnus héros.

On ne peux donc pas ne pas se poser la question : y aurait-il des bons et des mauvais terrorismes ? Réfléchissez bien avant de répondre...

On ne peux pas non plus ne pas se poser la question : où commence le terrorisme et où fini-t-il ?

C’est difficile à admettre, et pour cause, mais le terrorisme nous interroge sur nos certitudes. Pas toujours sur nos valeurs, mais toujours sur la manière de les mettre en œuvre.

A moins de croire qu’il existe des « terroriste-nés », ce qui est une absurdité, le terrorisme a des raisons qui plongent dans une situation politique, économique et sociale, autrement dit au cœur même de notre société. Il est le produit de la société dans laquelle nous vivons. Il pose des revendications (justifiées ou pas), avec des méthodes contestables et condamnables, pour lesquelles il n’y a aucun espace social pour les traiter. Il est le produit d’une surdité politique généralisée. Continuer à fonctionner comme nous le faisons, c’est à terme se cloîtrer dans un blockhaus sécurisé... belle perspective d’avenir !

Si le terrorisme ne peut pas apporter une réponse sérieuse au problème qu’il pose, la riposte que l’on apporte aujourd’hui au terrorisme ne peut pas répondre sérieusement aux raisons qui font qu’il existe.

Le traitement administrativo-policier du terrorisme loin de l’éradiquer ne peut que le raviver en ne le considérant pas comme un phénomène social. Mais nous le savons désormais : les politiciens ont une vue à très court terme, leur horizon est borné par les échéances électorales pour lesquelles ils doivent fournir un spectacle... le terrorisme leur offre le théâtre.

Messages

  • Je ne sais si célà est vrai ou non que les terroristes etaient 4 Pakistanais.Comment peut etre sur de célà.Soi-disant qu’on aurait trouvé leurs permis alors je me pose la question tous à été bruler,couper,broyer et comme par hazard leurs papiers etaient tous les quatre intactes.Je crois que les medias prenent vraiment des gens pour des CONS.Ils insultent notre intelligence.C’est une honte pour les parents des victimes et les survivants de ce carnage.Le gouvernement Anlgais et les medias insultent leurs memoires.Et célà s’appel le journalisme.MERCI BIEN

    • Ca me rappelle les attentats dans le métro parisien durant les années 80. Les médias s’étaient lancés dans des démontrations dignes d’une série Z télévisuelle visant à incriminer les frères de Georges Ibrahim ABDALLAH sensés commettre des attentats à Paris un jour et acheter leur pain le lendemain dans un village du fin fond du Liban.
      Plusieurs années plus tard Pasqua a fini par reconnaître que cette pseudo piste avait été lancée à son initiative en l’absence de tout indice sérieux.
      La complicité des médias avec le pouvoir ne date donc pas d’aujourd’hui.

      VALERE

    • Vous oubliez le passeport du terroriste qui pilotait un des avions qui s’est écrasé dans les Twin Tower à New York : ce passeport a été retrouvé dans les décombres ! Dire qu’on nous prend pour des cons est faible, mais soyons honnête : ca marche !

    • On pourrait aussi reparler de la balle "magique" qui a traversé le bras de Connally, a perforé plusieurs fois le corps de Kennedy et s’est gentiment rangée sur le siège de la décapotable, même pas déformée par l’impact...

    • à voir comment chirac est destabilisé et décrédibilisé, seul un attentat islamiste peut lui donner un semblant de légitimité nationale. pensez y, si un jour une bombe explose en france.

  • On ne fait qu’effleurer ce sujet inépuisable...
    a) opposition entre résistance et terrorisme
    b) rapprochement entre terrorisme "privé" et terrorisme d’état : quelle est la différence entre une roquette tirée d’un hélicoptère dans un camp de réfugiés et une bombe dans un autobus ?
    c) le terrorisme est-il le recours ultime à la surdité des gouvernants ?
    d) En France, la complicité de la presse avec les gouvernants est-elle si étonnante ? Caste, népotisme, formation... "Bien pensance" orchestrée depuis 1980, sous tous les gouvernements. Disparition des "grandes plumes" et des polémistes.
    e) les nouvelles dans les médias qui accaparent l’attention de la population sont des armes de désinformation classique (la non information) utilisées par tous les pays
    f) Deux pays ont montré la voie (les USA et Israël) du gouvernement des populations par la peur. Les USA p. ex. ont toujours eu besoin d’un ennemi, réel ou fictif, quel qu’il soit (indiens, communisme, Ben Laden...), au cours de son histoire. Formation de la nation, unité des populations autour du drapeau.
    g) Utilisation du terrorisme "privé" par les états : qui a formé et utilisé les talibans pour contrer l’invasion soviétqiue en Afghanistan. Qui a favorisé l’installation du Hamas pour contrer l’emprise du Fatah, etc. N’a-t-on pas parlé de la collusion armée (Services secrets) algériens et GIA ? La liste serait longue... (mon message aussi c’est pourquoi j’arrête là !)
    Chaque point soulevé par cet article mériterait un développement au moins équivalent en longueur.
    C

  • Un "avantage" du terrorisme, c’est qu’on peut faire dire "oui" à n’importe qui pour peu de lui faire suffisement peur. Il me semble que Blair, comme beaucoup de dirigeants européens, a désespérément besoin d’une réponse positive de l’opinion d’ici le dégel du référendum. Si je ne m’abuse, la constitution en question ne définit-elle pas la lutte préventive contre le terrorisme parmis les nécessités de la paix ? Ne donnait-elle pas les moyens d’envahir des Etats ennemis abritant des terroristes avec des moyens militaires croissants subordonnés à l’OTAN ?

    Finalement, comment quelqu’un qui a au moins porté complice des mensonges américains puis de la guerre barbare en Irak, dénoncée par Amnesty International pour ses crimes de guerre et ses crimes contre l’humanité, pourrait-il être autant au dessus de ce genre de soupsons ? A croire que le terrorisme d’Etat est une vue de l’esprit. Le mobile parait plutôt clair et le timing serré, les attentats survenants peu après le gel du référendum anglais. Reprise dès que l’opinion publique aura basculé ?

    Je ne sais pas pour vous, mais quelques photos de gens seuls dans les transports publics ne portant même pas forcément de sac, et donc fatalement de bombe, ont du mal à me convaincre. D’ailleurs si la bombe était une bombonne abandonnée, l’auteur de l’attentat est difficilement un kamikaze, pour peu qu’il n’y en ai jamais eu à Londres. Le moyen légal par exellence de tuer est en oeuvre. Dites-vous bien que si vous ne coopérez pas immédiatement, il est nécessaire de vous abattre sur le champ, de vous "brûler la cervelle" pour que vous ne puissiez pas déclencher une bombe que vous pouvez peut-être posséder.

    Je pense beaucoup à quelqu’un qui a eu le malheur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, ou plutôt d’en sortir. Qui s’est senti poursuivit, qui a pris peur, qui a tenté de s’échapper et qui ne devait absolument pas se douter qu’il laisserait cette journée, là, un corps sans visage (Libé précise : 7 balles et non 5, à croire qu’il bougeait encore à la 6ème). L’électricien, qui ne s’appelait ni Tuttle ni Buttle, a eu droit à un aller simple pour Brazil.

    La situation a de quoi faire peur...

  • N’oublions pas également les avantages que procurent cette situation de "guerre au terrorisme" aux divers gouvernements et intérêts privés (qui bizarrement se croisent) :
     Suspension (soit-disant provisoire) de libertés citoyennes ;
     Mise en place de divers systèmes d’interception (notamment internet qui fait trembler nos grouvernements) ;
     Manne financière distribuée aux proches (n’oublions pas qui a construit le camp de Guantanamo, et qui ravitaillait en pétrole les troupes US en Irak)
     Envolée du prix du pétrole (se souvenir de quel milieu est issu Bush)
     ...

    En bref, tout le monde a intérêt à prolonger cette situation... Sauf la population, c’est à dire nous...

    @+

  • Bonjour

    je suis d’accord avec les réponses précédentes. Je reprend un point, Israël et les Etats-Unis sont les pays qui utilisent le plus la peur pour gouverner. Ces deux pays sont les pays qui profitent le plus du terrorisme pour mener leur politique colonialiste meurtrière en Irak et en Palestine. Je souhaite souligner un fait, c’est que ces pays se sont donné un ennemi commun, ce sont les extrémistes musulmans. Le choix d’une telle cible met en danger tout musulman. En effet, une loi est passée au congrès américain aujourd’hui pour la lutte contre le terrorisme disant qu’il faut arrêter toute personne susceptible de deveir terroriste ou tout musulman susceptible de devenir musulman extrémiste. Rappelons que le loby juif a un fort pourvoir aux Etast-Unis et que ce sont les judéo-chrétiens qui dirigent. Il est vrai que l’utilisation du terrorisme par l’Etat met en danger les populations, mais plus particulièrement les populations musulmanes des pays occidentaux et des pays muslmans. En effet, les irakiens et les afghans en souffrent actuellement, des affrontements et des emprisonnements au Pakistans ont suivi les attentats de Londre alors que comme il a été dit dans un message précédent, la preuve que ce sont des pakistannais qui ont réalisé l’attentat n’est pas très crédible.

    • Bonjour,
      Tout ce qui a été dit est peut être vrai, je suis persuadé que nous ne le saurons jamais.
      Tout comme je suis sûr que les médias ne sont pas prets de parler du terrorisme des Etas-Unis envers un certain pays avec la complicité de nombreux états et de la quasi totalité des médias.
      Je veux parler de Cuba qui subit depuis de trop nombreuses années un blocus économique sans équivalent dans le monde, de nombreux actes de terrorisme et le silence des médias dans nos pays.
      Sommes-nous vraiment obligés de croire tout ce que l’on nous raconte ?

      Franck

    • Et pourtant il serait si facile d’arreter les terroristes ,les médias nous disent tout !! d’où ils viennent ,ce qui se passent dans leurs têtes,ce qu’ils prèparent ! voyons un peu (le Figaro ou Marrianne) : "Dans la tête des kamikases",n*432 ,"Les islamistes ne prêchent pas dans le desert",n*434, ..............

  • Patrick Mignard...
    Si tu es celui auquel je pense, quel effet ça fait d’avoir passé les trente dernières années sur le bord du chemin à conspuer, à ne pas maitriser grand chose du monde qui t’entoure, en tous cas ne l’avoir transformé en rien, avec toujours la même liturgie, les mêmes tics de langage, les mêmes postures, les mêmes bavardages, les mêmes mythes....
    Encore quelques années et tu auras la tête du vieux jesuite, surtout si tu as gardé la barbe. La structure mentale n’a pas pris une ride...
    J’espère que ton auditoire a évolué.. D’après ce que j’ai lu des commentaires, ils ont l’air pire...
    Bonne chance sur la planète...
    Philippe