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Grève SNCF mercredi à minuit contre la réforme des retraites

Publie le mardi 17 juin 2003 par Open-Publishing

Trois fédérations de cheminots (CGT, CFDT et FO) ont déposé un préavis de grève à la SNCF débutant mercredi à minuit pour se terminer vendredi à 08h00. La fédération de l’Unsa ne s’est pas jointe à l’appel à la grève tout en appelant les cheminots "à participer massivement aux initiatives et aux manifestations interprofessionnelles qui seront organisées partout en France".
© REUTERS

PARIS (Reuters) - Dans le cadre du nouveau "temps fort" contre la réforme des retraites, jeudi, la grève à la SNCF débutera mercredi à minuit pour se terminer vendredi à 08h00, selon le préavis de grève déposé par trois fédérations de cheminots (CGT, CFDT et FO).

"L’heure n’est ni à la soumission, ni à la résignation. Elle est à la persévérance pour nos objectifs revendicatifs", peut-on lire lundi soir dans un communiqué de la CGT-Cheminots intitulé "Poursuivons la mobilisation solidaire".

La fédération de l’Unsa ne s’est pas jointe à l’appel à la grève tout en appelant les cheminots "à participer massivement aux initiatives et aux manifestations interprofessionnelles qui seront organisées partout en France".

"A l’Assemblée comme avec les organisations syndicales, le gouvernement veut jouer sur l’usure et sur l’opportunité du calendrier pour passer en force", souligne le texte de la CGT-Cheminots.

"Nous ne laisserons pas décider d’une réforme qui structure la vie de millions de salariés sur des décennies, sans un débat réel, une confrontation de points de vue, une vraie négociation".

Avant cette nouvelle journée de mobilisation, la fédération des transports CFE-CGC estime que les préavis de grève sont "incomplètement" respectés, "ce qui ne permet pas à l’entreprise, publique ou privée, d’organiser efficacement des plannings de transport".

Dans un communiqué, la fédération demande "l’optimisation" des "plans de transports dégradés" à la SNCF et préconise la mise en oeuvre de moyens de substitution "selon le contexte régional ou national".

Le rendez-vous du 19 juin a été décidé jeudi dernier au niveau national par les quatre organisations syndicales qui refusent le projet Fillon (CGT, FO, FSU et Unsa) et qui réclament l’ouverture de "réelles négociations".