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Quinze "faucheurs volontaires" d’OGM remis en liberté : jugés le 16 septembre

Publie le lundi 29 août 2005 par Open-Publishing
7 commentaires

Le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand a fixé au 16 septembre le procès de quinze "faucheurs volontaires", poursuivis pour avoir détruit samedi deux parcelles d’OGM.

Il les a laissés en liberté, rejetant la demande du parquet d’un placement en détention provisoire.

Les prévenus, douze hommes et trois femmes, âgés de 22 à 61 ans, domiciliés en Auvergne, dans le Gard et l’Aveyron notamment, sont poursuivis pour "destruction du bien d’autrui en réunion" .../... (AFP)

Messages

  • Mille bravo !

    Cependant, gaffe à la télé Rance 2 qui fait le jeu des firmes da l’agro-alimentaire.

    Le reportage du 20 H avec le petit journaleux (dont j’ne m’souviens plus du nom) a présenté une famille dont le fils est atteint de cette maladie...histoire de faire pleurer dans les chaumières. Salauds de’faucheurs tueurs d’enfants !
    Faucheurs, n’allez pas sur les médias, exigez le contrôle du reportage ou de l’émission, ou de l’article, sinon RIEN. Ils nous piégent à chaque fois et détournent le sens de nos actions.
    Les français auront retenu que vous êtes des voyous inconscients et obscurantistes, refusant les progrés de la science...sans conscience

    • "Le reportage du 20 H avec le petit journaleux (dont j’ne m’souviens plus du nom) a présenté une famille dont le fils est atteint de cette maladie...histoire de faire pleurer dans les chaumières."

      tes propos sont à la limite de l’indécence... sais-tu REELLEMENT ce qu’est la mucoviscidose ?
      Connais-tu les contraintes que cette maladie imposent non seulement à la personne atteinte mais à son entourage ? Je pense que non ... Sais-tu que cette maladie est également une des maladies génétiques la plus fréquente ? Qui sait de quoi demain sera fait ? Imagine qu’un jour un de tes enfants soit atteint par cette saloperie de maladie ! L’espoir c’est de trouver un médicament qui puisse réparer le gêne responsable de la muco et si il faut en passer par les OGM alors je suis d’accord.... et pourtant je n’ai pas la muco !!! Cette famille dont tu parlais plus haut n’a pas besoin du Journal de France 2 pour verser des larmes crois moi !!! Arrêtons d’être nombrilistes !

    • Les OGM pour raison thérapeutiques, d’accord, mais pas dans n’importe quelles conditions. En site confiné oui, pas en milieu ouvert. Même s’il s’agit d’OGM thérapeutiques, on ne peut pas courir le risque de la dissémination... C’est un peu comme si l’on autorisait une ambulance à rouler n’importe comment sous prextexte qu’elle transporte un malade.

      Ce qui est crapuleux, et je pèse mes mots, c’est que les sociétés agroalimentaires "utilisent", "manipulent", "instrumentalisent" des familles de malades pour répandre leurs saloperies à des fins financières et nous mettre tous devantle fait accompli.

      Nelson

    • En réponse à ta réponse concernant mes propos "à la limite de l’indécence" je persiste et signe.
      Ce qi est indécent c’est bien le reportage de Rance 2 dont le seul but est de manipuler l’opinion à des fins purement mercantiles. Nous savons que ces firmes de l’agro-alimentaire se servent du prétexte de la recherche pharmaceutique (dans le but de guérir des maladies dites incurables) pour mieux faire passer la culture d’OGM en plein champ.
      Ces recherches peuvent très bien être pratiquées en laboratoire, lire l’article dont voici le lien :
      www.legrandsoir.info/article.php
      Non, ce qui est véritablement en jeu c’est moins le recherche sur la mucoviscidose que l’appropriation, par les firmes de l’agro-alimentaire, du vivant.
      Comme tu dois le savoir, sans doute, le but de ces manipulations (génétiques et politiques) consiste à nous rendre dépendant des semenciers (et des financiers du grand capital). Voilà le seul et unique enjeu.

      Les agriculteurs seront sous la tutelle de ces 3 ou 4 firmes (dont limagrain en France) :
      nous assistons à la dépossession d’un nombre incalculable de variétés - retirées du marché - et bientôt contaminées par les cultures en plein champ de ces saloperies d’OGM.
      Cela se produit en Afrique, où l’on a fait disparaître sciemment des variétés pour mieux tenir ses habitants sous la coupe des producteurs d’OGM. 

      On nous dit aussi (mais nous ne sommes pas obligés de les croire) "les OGM permettent de supprimer les pesticides et autres polluants...FAUX ! En Inde, par exemple, la quasi totalité de la culture du coton est issu d’organismes génétiquement modifiés ; et que constate-t-on ? qu’il faut utiliser de plus en plus de pesticides pour recolter...et qui produit ces pesticides ? les firmes agro-alimentaires qui veulent nous coller leurs OGM. Alors où est l’indécence ?
      Pour ma part je ne serai pas une victime consentante.
      voir aussi la vidéo : www.latelevisionpaysanne.org

  • François Roux -l’avocat militant aux honoraires exorbitant- experait l’inculpation d’une quinzaine de faucheur pour relancer le débat sur l’utilisation des OGM. Ben tu les as françois...
    RLS

    • Quelques docs que je vous invite à lire et à visionner.....


      Le soja va-t-il tuer la forêt amazonienne ?

      http://www.caminteresse.fr/contenu_editorial/pages/magazine/archives/2005_08/enquete.php


      Alimentation : un combat de tous les instants

      14 janvier 2005 - On connaît bien l’épicurien, le sympathique cuisinier, mais qu’en est-il du sociologue engagé ? Gras trans, vache folle, OGM, exploitation humaine, effets pervers de la mondialisation : Daniel Pinard croit à une éthique dans notre assiette ! Il considère que l’alimentation est un combat de tous les instants, qui transcende les bonnes recettes et les régimes minceur.

      Michaëlle Jean s’entretient avec Daniel Pinard, gastronome, sociologue et journaliste.

      http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/michaelle/niveau2_1943.shtml#

    • Le soja va-t-il tuer la forêt amazonienne ?

      Tandis que l’on célèbre l’année du Brésil, la déforestation s’accélère : 26 130 km2 détruits en un an, quasiment la Belgique
      Les fermes géantes des cultivateurs de soja grignotent la jungle tropicale. Jamais l’Amazonie, avec son éco-système unique au monde, n’a généré de si gros profits. Et jamais non plus, sa survie n’a été aussi menacée.

      De la chaleur toute l’année, des pluies généreuses et régulières, des réserves de terres colossales : l’Amazonie est le nouvel eldorado de tous les agriculteurs brésiliens. Le soja, en particulier, y pousse à merveille, pourvu qu’on lui fournisse ses doses d’herbicide et d’engrais. Résultat, c’est la ruée sur l’" or vert ", et la petite graine taille des croupières aux hévéas, palétuviers et autres wacapous. Va-t-elle réussir là où les bûcherons et les colons de la Transamazonienne ont échoué : éradiquer la plus grande forêt du monde ? Dans l’Etat du Mato Grosso, une zone déshéritée devenue le grenier du Brésil, la production de soja est passée, en dix ans, de 5 à près de 20 millions de tonnes, soit environ le quart de la production nationale. Toutes les surfaces disponibles sont consacrées à cet oléagineux originaire d’Extrême-Orient, dont la culture industrielle permet des bénéfices record à l’exportation. Les écosystèmes uniques du cerrado, la plus grande savane d’Amérique du Sud, y sont déjà passés. Le " front du soja " attaque maintenant la grande forêt, quand il ne s’installe pas dans son cœur.
      A lui seul, le Mato Grosso est responsable de la moitié de la déforestation brésilienne. En 2004, le défrichement y a fait un bond de 23% : la pire année depuis dix ans. Le destin du " poumon de la planète " ne pèse pas lourd face au développement de l’industrie agro-alimentaire et aux retombées financières et sociales (l’emploi) qu’en espère le gouvernement de centre-gauche de Lula, à la recherche d’un difficile équilibre entre la confiance populaire et celle des milieux d’affaires. Apparemment, celle des écologistes lui importe moins. Les sept députés du parti des Verts ont quitté la majorité parlementaire.

      Partie du sud du pays dans les années 60, la culture du soja progresse inexorablement vers le nord et l’Amazonie. Comme l’élevage depuis les années 80 et 90, c’est une dévoreuse de grands espaces. Mais la menace, cette fois, est peut-être mortelle. Après être partie en fumée pour alimenter en steaks les fast-foods des pays riches (la " hamburger connection "), la forêt brûle pour que vaches, porcs et autres poulets se gavent de tourteaux de soja. Le soja a d’abord profité du changement des habitudes alimentaires quand, diététique aidant, la cuisinière occidentale a abandonné la graisse animale au profit de l’huile végétale. Mais depuis longtemps, c’est le marché des aliments pour bétail qui fait sa fortune. Avec l’aide du gouvernement et des bailleurs de fonds internationaux -(Banque internationale de développement, Banque mondiale…), qui y ont vu une des clés du décollage économique brésilien, des empires du soja sont nés. ...

      http://www.caminteresse.fr/contenu_editorial/pages/magazine/archives/2005_08/enquete.php