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Incendie : les familles dans l’attente

Publie le mercredi 31 août 2005 par Open-Publishing
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de Julien Brygo

Quand on veut, on peut ! Quatre jours après l’incendie d’un immeuble dans le 13e arrondissement, dans lequel plus de 130 personnes habitaient en attente d’un relogement, les premières visites d’appartements devaient avoir lieu hier, a indiqué la mairie de Paris. Alors qu’une première famille a accepté samedi un appartement dans le 3e arrondissement, une réunion est d’ores et déjà programmée ce matin à l’Hôtel de Ville entre tous les acteurs (Mairie, préfecture, bailleur, associations) pour faire le point sur les besoins et les offres.

Relogement décent

Pour les rescapés, logement décent rime avec grand appartement. La plupart des victimes de l’incendie du quai de la gare, sont en effet des familles nombreuses. Originaires de l’ouest de l’Afrique (Mali, Sénégal), elles étaient parfois plus de quinze à habiter les étages « pourris » du 20, boulevard Vincent-Auriol. Beaucoup des chefs de famille travaillaient en tant qu’éboueurs à la Ville de Paris ou étaient employés dans des sociétés de nettoyage de la capitale. Leurs exigences de relogement se situent donc à l’intérieur de Paris et non en banlieue.

Du côté des associations (CNL, DAL, MRAP, LDH, CGT, Droits devants !!), on ne restait pas inactifs. Une autre réunion s’est tenue hier soir pour réaffirmer les priorités. « Outre des propositions immédiates de relogement décent, il faut mettre en place une vraie nouvelle politique du logement », avançait ainsi Michel Mittenaere, délégué départemental de la Confédération nationale du logement (CNL). « La situation du logement social en France est absolument hallucinante. Le solde de la construction de logements sociaux est quasiment négatif », a-t-il poursuivi. Autant dire aussi que l’annonce de Jean-Louis Borloo, qui a évoqué hier la possible mise en place d’un « plan pour le logement des grandes familles », ne l’a guère convaincu. Le ministre de la Cohésion sociale a également indiqué que Dominique de Villepin annoncerait « des mesures » pour le logement social jeudi. Les 110 000 demandeurs parisiens, et tous ceux que les interminables délais d’attente ont découragés d’avance, jugeront sur pièces...

Aide de première urgence

Hier matin, l’abbé Pierre est lui aussi venu apporter son soutien aux rescapés du drame de vendredi, qui a coûté la vie à 17 personnes, dont 14 enfants. Dans le gymnase de la porte d’Italie qui les accueille, tout est fait pour recenser les victimes et établir un plan de besoins en relogement. « Nous sommes en train d’étudier le problème du remboursement du matériel et des assurances », a expliqué Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre. La Ville de Paris a donné dimanche une première enveloppe de 350 à 450 euros par famille. Cette aide de première urgence devrait permettre de couvrir les besoins élémentaires. « Ce que l’on veut, c’est un logement, pas de l’argent de poche », a déclaré Oumar Cissé, le gardien de l’immeuble devenu porte-parole des familles de victimes.

http://www.humanite.presse.fr/journ...

Messages

  • la décence dont tout le monde se gargarise exigerait ke les familles ki ont vécu ces drames soient relogées si elle le souhaitent dans le même immeuble réhabilité évidemment, ke l’état propriétaire donne sa propriété à ces familles, k’elles deviennent propriétaires d’un logement approprié, et bénéficient de cartes de 10ans au titre de l’inhumanité criminelle dans lakelle les autorités les ont laissés, ceci avant de voir les responsabilités exactes, l’état peut montrer l’exemple de la générosité et couper le pied aux rumeurs de spéculations immobilières

    amilcar