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Fin de droits ? Droit pour vivre, 0 euro !

Publie le lundi 19 septembre 2005 par Open-Publishing
2 commentaires

DEUXIEME LUNDI

Je me suis enchaînée symboliquement lundi 12 au pied d’un bureau dans les locaux de l’agence nationale pour l’emploi de Mériadeck. Au chômage depuis octobre 2003, je voulais faire part des difficultés à trouver un emploi. J’ai répondu à des dizaines d’offres d’emploi trouvées à l’Anpe, dans la presse et sur les sites Internet, les lettres de candidature, je n’ai reçu que très peu de réponses, toutes négatives car la majorité des employeurs ne prennent plus la peine de répondre aux candidats.

En ce lundi je décide de poursuivre l’action en m’enchaînant à 10h30.
Si les chômeurs ont des devoirs ils ont des droits aussi, lorsque l’on vous signifie que vous êtes en fin de droits, vous êtes en position d’avoir des explications Fin de droits pour ne pas avoir trouvé du travail ? Fin de droits parce que vous ne pouvez justifier votre recherche d’emploi ? Ou fin de droits parce que vous ne correspondez pas au profil demandé par l’employeur ? Trop âgé, trop coloré, trop ou pas assez qualifié, trop jeune.

Je demande une justice pour toutes et tous les précaires qui sont blessés au quotidien et humiliés. Je dénonce cette non raison sociale, qu’est la discrimination à l’embauche pour un travail décemment rémunéré et dans le respect du code du travail.

Fin de droits ? Droit pour vivre, 0 euro !

Marie LÖHRER

Contact sur place au 06 78 88 80 85

Messages

  • ac-info 11:32
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    Des chômeurs d’AC ! CUB ont investi vers 10h15 la Direction départementale du Travail de Gironde à Bordeaux.
    Marie, une chômeuse, qui comme beaucoup d’autres n’a plus droit à rien, s’est enchaînée à un pilier dans le hall d’accueil.

    Ils/elles protestent contre les mesures de contrôle des chômeurs, contre le contrat nouvelle embauche, contre l’absence de revenus pour de nombreux chômeurs.

    Les manifestantEs réclament l’indemnisation de tous les chômeurs.
    Ils/elles dénoncent les emplois précaires ;
    Ils/elles dénoncent les critères d’âge figurant sur les offres d’emploi ;
    Ils/elles réclament des formations choisies, gratuites et rémunérées ;

    Ils/elles demandent à être reçuEs par le directeur départemental.

  • C’est-y pas honteux de laisser des gens sans le moindre sou…