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Publie le mercredi 22 mars 2006 par Open-Publishing
6 commentaires

Strasbourg.Un étudiant de 20 ans a été trouvé inanimé vers 14.30 h à luniversité Marc Bloch .Malgré dìntense effort il a été impossible de le ranimé.Enquète en cours .Pas d agression.J`espère que Villepin ne joue pas le pourissement !! danes 67

Messages

  • Très difficile de trouver des infos sur le net !!

    Ils vont différer, comme pour Cyril, on dirait !

  • 22 mars 2006

    Un étudiant en 1ère année de la Faculté des Sciences Sociales de l’Université Marc Bloch de Strasbourg est subitement décédé aujourd’hui dans le bâtiment principal de l’université. Trouvé inanimé, en début d’après-midi, et, malgré l’intervention rapide des secours, il n’a pu être ranimé. Une enquête sur les causes de son décès est en cours. Le bâtiment, le Patio a été évacué et restera fermé jusqu’à jeudi soir. Un nouveau communiqué sera diffusé dès que l’université disposera d’informations supplémentaires.

  • Si ce mouvement dure il va se radicaliser et j’ai bien peur que malheureusement il y ait d’autres "accidents". J’espère me tromper... Capitaine Flam.

  • DNA 23 mars 2006
    Strasbourg / Université Marc-Bloch
    Mort d’un étudiant anti-CPE
    Un étudiant de l’université Marc-Bloch (UMB) âgé de 19 ans est mort hier, victime d’un malaise encore inexpliqué, dans le hall du Patio, occupé depuis deux semaines et « quartier général » du mouvement des étudiants anti-CPE à Strasbourg.

    Le bâtiment du Patio a été évacué suite à la constatation du décès du jeune homme. (Photo DNA - Cédric Joubert)
    Le corps de l’étudiant de l’UMB, inscrit en première année de sociologie, a été retrouvé par des étudiants, allongé dans le hall du Patio, un bâtiment de l’université, à l’abri des regards et du flux des passants, sous les grandes fenêtres sur lesquelles est inscrit en lettres rouges : « Si la jeunesse n’a pas toujours raison, une société qui l’ignore et qui la frappe a toujours tort ».
    Les assemblées générales des étudiants et lycéens venaient de se terminer, à 14 h. Les manifestants anti-CPE, très mobilisés, s’apprêtaient à sortir dans les rues de Strasbourg. Le hall du Patio fourmillait de protestataires et résonnait de conversations mêlant enthousiasme et nervosité. Les lycéens espéraient obtenir des tarifs SNCF préférentiels pour se rendre à Paris où est prévue une journée d’action aujourd’hui. Les étudiants projetaient de leur côté une « action mystère » dans l’après-midi.
    Soudain, en haut des escaliers, à droite de l’entrée du grand amphi du Patio, un étudiant anti-CPE, la voix teintée d’anxiété, réclame d’urgence une équipe médicale : un jeune homme couché au sol, habillé, ne respire plus.
    Les pompiers, suivis par une équipe du SAMU, tenteront en vain, pendant de longues minutes, de le ranimer. Vers 14 h 30, ils abandonnent. Il n’y a plus rien à faire. La nouvelle se répand dans le hall devenu moins bruyant : Matthieu est décédé.
    Les raisons de sa mort restent indéterminées. Selon des témoignages recueillis sur place auprès d’étudiants, la victime participait à l’occupation du bâtiment depuis lundi. Guillaume, 19 ans, étudiant en Arts du spectacle, raconte : « Vers 2-3h du matin, [dans la nuit de mardi à mercredi] j’ai discuté avec lui, il avait l’air mal. Il m’a dit :"j’ai pas bu, j’ai pas fumé, mais j’ai pris du Tranxène" ». Vers 10 h 30, un autre étudiant a aperçu le jeune homme endormi, respirant toujours.
    Aucune trace suspecte (violence, piqûre) n’a été relevée sur le corps de la victime par les équipes de secours. Selon les services du procureur de la République, une autopsie, suivie d’analyses toxicologiques, devrait être diligentée aujourd’hui pour déterminer les causes du décès. L’hypothèse d’une surdose médicamenteuse a été évoquée.
    Le Patio fermé
    jusqu’à ce soir
    A 14 h 30, après la constatation du décès, la faculté a été évacuée sur instruction du président de l’UMB, le Pr François-Xavier Cuche, et les portes de l’établissement ont été fermées au public jusqu’à ce soir (lire notre encadré).
    Dehors, l’incompréhension et l’exaspération laissaient place aux interrogations et à la stupéfaction. L’occupation du Patio, symbole de la contestation anti-CPE à Strasbourg, est « terminée », ont fait savoir aux étudiants des membres de l’administration de l’UMB.
    « On est tous responsables, il est mort à côté de nous et nous n’avons rien vu », déplorait hier Laureline, qui fait partie du comité d’occupation du Patio. Un autre étudiant ajoutait : « Tout ce que j’espère, c’est que ça ne va pas être utilisé pour nous discréditer. C’est une situation malheureuse, il ne faut pas en rajouter ».
    Les fonctionnaires de la police scientifique et technique sont restés toute l’après-midi sur place. Le corps de Matthieu a été évacué vers 17 h30.
    « Une question de décence »
    Le président de l’Université Marc Bloch (UMB), le Pr François-Xavier Cuche a justifié hier l’évacuation du hall du Patio. « C’est une question de décence, d’émotion. On ne peut pas tenir une AG ou faire cours ici alors qu’un étudiant est décédé », a-t-il indiqué hier soir.
    François-Xavier Cuche a par ailleurs souligné « qu’aucun incident ni aucune bagarre » n’avaient été signalés dans la nuit de mardi à mercredi. « Entre 400 et 600 personnes occupent le Patio dans la journée, la nuit, ils sont environ une cinquantaine. J’ai moi-même passé plusieurs soirs sur place, sans qu’il n’y ait aucun problème ».
    Il a également fait preuve d’une grande prudence sur les circonstances du décès de Matthieu. « On ignore pour l’instant les causes du décès. Selon des témoignages recueillis, il avait passé la nuit sur place, c’est tout ce que je sais », a expliqué le président.

    • Apparemment le jeune étudiant a été victime de "drogues pharmaceutiques" - le tranxène, rapporte quelqu’un, un proche -...

      Hélas, à partir d’une certaine heure la seule proximité qu’on puisse avoir avec certains révoltés, c’est de ne pas les laisser boire, ne pas se saoûler la geule, essayer de dormir...

      Souvent les occupations décidées pour empêcher les blocages et laisser la possibilité d’une ouverture du mouvement conduit les étudiants "leaders" à s’isoler à un certain moment pour récupérer loin des phénomènes festifs prolongés... Les DJ remplacent le combat idéologique ou se tamisent en bruit de fond jusqu’aux couloirs les plus reculés... La sécurité propose encore de mettre des vigiles aux portes du bâtiment...

      Pourtant à Strasbourg les animations étaient nombreuses, diverses et variées... Projections de films, allez on va dire alter-mondialistes, montages diapositifs en troisD, le nouvel an Kurde invité pour un appéritif concert... rien qui ne donne envie de se suicider au préalable, une sorte de cadre pédagogique pour ne pas dépasser les doses préscrites pour peu qui veuille bien essayer de communiquer...

      problème de vie étudiante, un étudiant qui aurait l’air SDF, personne ne semblait le connaître...

      Ne se retrouvent plus beaucoup de chômeurs, plus beaucoup d’étudiants

      Des vies chargées ou pasées au prêt-à-porter

      Des gens de la nuit qui le jour sont remplacées par d’autres...

      Et l’incommunication qui poursuit sont court...

      Bientôt il n’y aura plus personne, plus que des adresses de psy et un listing parmacologique pour les indésirables qui dérangent, la pillule de cianure dans la poche transformée en contrat pour cure analytique... Docteur Freud : assassin, né dans la Révolution industriel du grand capital - pharmaceutique celui-ci - pour façonner l’individu à la contrainte et à l’épuisement ...

      Durant quelques jours j’ai vécu la précarité des distanciations...

      (ichlo)