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Raz-de-marée anti-cpe

Publie le mardi 28 mars 2006 par Open-Publishing
14 commentaires

de europleft

Les syndicats estiment avoir réussi une mobilisation "historique" contre le contrat première embauche (CPE), dénombrant plus de trois millions de manifestants à travers la France.

Les cinq confédérations syndicales ont décliné la nouvelle invitation du Premier ministre à discuter du CPE mercredi sans le retrait préalable du texte.

Douze organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens doivent se retrouver mercredi à 14h à Paris pour décider de la suite à donner au mouvement.

Selon les syndicats, cette quatrième journée nationale de mobilisation contre le CPE a été la plus forte depuis le début de la contestation dans la rue, le 7 février.

"C’est l’une des plus grandes mobilisations de ce type - manifestations sur l’ensemble du territoire - de la Ve République", a dit à Reuters un responsable de FO, faisant état de trois millions de personnes dans les rues dont 700.000 à Paris.

Cette mobilisation a surpassé celle des grandes manifestations du 13 mai 2003, pendant le conflit des retraites, et du 12 décembre 1995, contre le plan Juppé de réforme de la protection sociale.

"Ou le gouvernement comprend qu’il ne peut pas laisser le pays sans réponse, ou on continue", a prévenu François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, lors de la manifestation parisienne.

La mobilisation a été "au-delà de ce que l’on aurait pu imaginer dans nos chiffres les plus optimistes", a-t-il déclaré ensuite sur RTL.

Devant l’impasse, les appels à Jacques Chirac se sont multipliés.

Pour le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, le président de la République ne peut "pas prendre le risque d’un affrontement avec la majorité du pays".

"S’il y en a un qui doit être soucieux de la cohésion nationale, c’est celui qui a été élu par 82% des Français en 2002", a estimé pour sa part le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault. "Ce qui serait attendu aujourd’hui c’est que, fort de cet appui républicain, il demande à son Premier ministre de revenir à la raison".

Sur le front des grèves, le mouvement a été suivi à l’Education nationale à un niveau comparable à celui du 10 mars 2005, au plus fort du mouvement sur le pouvoir d’achat.

Selon Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, le taux de grévistes a dépassé 60% dans les écoles maternelles et primaires et atteint 56% dans les collèges et lycées.

Le ministère de l’Education nationale a fait état de 25 universités totalement bloquées et 44 autres perturbées "à des degrés divers". De plus, 318 lycées étaient fermés et 1.054 perturbés sur un total de 4.300 dans toute la France.

La mobilisation anti-CPE a atteint mardi une ampleur inégalée depuis le début du mouvement. Coupé des syndicats, isolé au sein de la majorité, le Premier ministre s’oppose toujours au retrait. Les regards se tournent vers le Conseil constitutionnel et le président de la République.

Les anti-CPE ont réussi leur pari.

La CGT n’hésitait pas à avancer un chiffre total « historique » de 3 millions de personnes. "Il est impensable que le premier ministre reste arc-bouté sur sa position", a affirmé le secrétaire général de la CGT. Au plus fort du conflit des retraites, le 13 mai 2003, les défilés avaient réuni entre un million, selon l’Intérieur, et deux millions de personnes selon les organisateurs.

L’ampleur de cette mobilisation donne encore plus de poids aux syndicats, qui ont tous refusé l’invitation de Dominique de Villepin pour une nouvelle réunion mercredi à Matignon, dans le but de discuter sur d’éventuels aménagements du contrat première embauche. Ils refusent toujours d’être mis devant le fait accompli et de discuter sans un retrait préalable du texte. discussions avec les partenaires sociaux et les organisations étudiantes. Et ce, "entre la décision du Conseil constitutionnel et la promulgation de la loi". Autrement dit, en principe, dès jeudi soir.

Messages

  • ""
    MANIFESTATION CONTRE LE CONTRAT DE PREMIÈRE EMBAUCHE (CPE)

    "On ne se laissera pas faire"

    3.000 personnes, selon les syndicats, (1.500 selon la police) ont manifesté hier à Saint-Denis pour réclamer le retrait du CPE (Contrat première embauche). Pour la première fois, une centaine de lycéens et d’étudiants ont participé à la manifestation. "On ne laissera pas le gouvernement nous traiter comme des moins que rien", a affirmé le porte-parole des étudiants.

    SOCIAL

    ILS étaient 1.500 à s’être mobilisés le 16 mars dernier à l’appel des syndicats, "aujourd’hui nous sommes au moins le double et la mobilisation va encore monter en puissance", commente Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR. Son organisation syndicale, comme la CFDT, la CFTC, l’UNSA, FO, la FSU et le SAIPER, a appelé à la manifestation contre le contrat de première embauche (CPE). Cette fois les lycéens et les étudiants se sont joints à la manifestation. "C’est le grand réveil des étudiants" se félicite d’ailleurs Jean-Marc Gamarus de la CGTR. "On est moins nombreux que prévu et l’on s’en excuse, mais il est certain que l’on ne se laissera pas le gouvernement nous traiter comme des chiens", note Yvan Técher, étudiant en histoire et porte-parole du collectif pour l’information et la vie étudiante. "Le CPE, c’est l’esclavage. Au bout de 2 ans, le patron peut nous mettre dehors sans aucune explication", ajoute-t-il. Les pancartes brandies par les jeunes manifestantes sont tout aussi explicites : "le CPE, on en veut pas", "Vil Pin démission", "CPE : retrait et rien d’autre"... les slogans sont multiples.

    Mobilisation dans la durée

    Derrière les plus jeunes, les syndicalistes du privé et de la fonction publique, des représentants d’associations et de structures caritatives comme la Boutique solidarité de la Fondation Abbé Pierre, sont là pour dire eux aussi "non à la précarité".
    Le cortège mettra plus d’une heure pour effectuer le trajet entre le Jardin de l’État et la Préfecture. Sur place, comme à l’accoutumée, un cordon de police attendait la manifestation. Comme à l’accoutumée également, une brève tension s’est produite entre les policiers et les manifestants. Les esprits se sont rapidement calmés.
    Les représentants des lycéens, des étudiants et des syndicats ont pris la parole à tour de rôle pour dire tout le mal qu’ils pensent du CPE et pour réclamer son "retrait sans condition". Ils n’ont pas demandé à être reçus en Préfecture, "cela ne sert à rien. Ce n’est pas le préfet qui va régler le problème", explique un syndicaliste. La manifestation s’est donc terminée en fin de matinée. L’Intersyndicale, les étudiants et les lycéens ont promis de redescendre dans la rue "autant de fois qu’il faudra" pour obtenir satisfaction.

    in : temoignage réunion .

    claude de toulouse .

  • Si la manif parisienne a été un grand succès, non seulement par le nombre, mais par la diversité des participants, et par le fait que les bandes de perturbateurs ont été neutralisé tout le long du parcours (ainsi des SO étudiants ont récupéré - par SOLIDARITE vis à vis des victimes - des portables et des appareils photos volés par de jeunes zazous : ils n’ont pas été livrés à la police, ils n’ont pas été molestés. On a pu d’ailleurs s’apercevoir que beaucoup d’entre eux agissent plus par jeu et par inconscience, que par méchanceté) ?
    Cependant la fin de la manif a été plus lamentable. Place de la République, environ un millier de jeunes (jeunes "révoltés" style étudiant et style banlieue) mêlés à un autre millier divers (badauds, photographes et cameramen amateurs...) ont joué au chat et à la souris avec les forces de répression hyper-nombreuses, qui bouclaient complètement la place (au bas mot 1 millier de casques). Sauf qu’ils étaient les souris, et que les gros vilains matous s’en sont donnés à coeur joie. Des mouvements de foule, une canette lancée par ici ou par là sans atteindre quiconque (sauf par hasard un photographe ou un badaud), puis mouvement des casqués, gaz lacrymogène incolore pulvérisé par de grosses bonbonnes portés dans le dos d’un CRS de la taille d’un extincteur (de 10 à 50 personnes complètement KO pendant 1 quart d’heure), quelques interpellations musclées par des civils et/ou casqués (sans que personne n’interviennent et surtout pas aucun de ces "révoltés" - Dans ce genre d’ "émeutes" c’est la loi de la jungle, déjà que tu ne te fasses pas casser la gueule par les "co-émeutiers" c’est déjà pas mal - et hier il n’y a pas eu ce genre de lynchage - mais qu’il y ait solidarité, alors là il faut pas rêver)... Tel était le spectacle de 17h30 à 20h. Le SO syndical, disposé en cordons serrés et puissants à l’est de la place, au débouché du cortège, permettait néanmoins que la manif continue et se disperse sans incidents majeurs. Régulièrement les "révoltés" venaient se protéger et reprendre leur souffle derrière le SO. Certains ne comprenaient pas - très naïvement, et c’était d’ailleurs plutôt le cas de ceux de banlieue - pourquoi le SO syndical n’attaquait pas les flics (!?!). Quand au pseudo révoltés étudiants, après être venu se réfugier, quand ils avaient trop peur des flics ou de certaines "cailles", se répandaient en insulte contre la "CGT-flics" (mais pas trop et de loin, car on les aurait assez vite calmer). Pendant tout ce laps de temps (18h 20h), il y a avait encore possibilité de sortir de la "nasse" de la place de la République (sauf qu’il fallait quand même à un moment ou à un autre passer devant des casqués en faction, et que certains jeunes craignaient des interpellations, soit au faciès, soit parce qu’ils craignaient avoir été reperé). Ensuite à partir de 20 heures, 20h30, le SO CGT a reflué sur le boulevard Voltaire (protégeant beaucoup de cortèges qui repartaient en car) et beaucoup de gens l’ont suivi. Les badauds et les gens "cleans" ont pu rester sur la place, pour assouvir leur très ambigu voyeurisme, sachant que les casqués laissaient passer beaucoup de gens sur les côtés de leur chaines. Mais pour les autres c’était le piège absolu (la station de métro République était fermée). Sur la moitié est de la place (sur le square et sur les deux chaussées l’entourant), se sont retrouvés complètement coincés environ 700 / 800 jeunes : Et là cà été l’humiliation : ils se sont fait arrosé pendant 1 heure au canon à eau, gazé, puis finalement un grand nombre a été interpellé (environ 250 si l’on raisonne par soustraction par rapport aux différents communiqués de la Préfecture). Pendant toute cette période (de 20h30 à 22h), les flics ne cherchaient pas à disperser d’autres badauds, qui étaient derrière les cordons, tant ils étaient passifs : certains se marraient, d’autres semblaient fascinés par ce "spectacle" d’une émeute qui n’en était pas une, mais qui était la réalité des excellentes manouvres policières, face à des "révoltés" qui n’ont aucune solidarité entre eux, aucun sens du rapport de force, aucune intelligence tactique.
    Hier soir, s’il y avait un "parti" qui a été défait, c’est bien celui des "émeutiers" et de leurs illusions. Sans organisation et sans conscience politique, - quelque soit la stratégie adoptée - on devient de la chair à pâté pour CRS, de la matière première à manipulation médiatico-policière. Pendant ce temps là, des étudiants de Nanterre ont été occuper l’agence France-Presse, montrant très pédagogiquement que si l’on veut poursuivre l’action sur des voies plus perturbantes pour l’ordre public, on peut toujours le faire. Mais surtout pas selon les voies-et-moyens, et surtout pas dans l’état d’esprit de petites meutes individualistes, de ceux qui ont "mimé"caricaturalement la révolte hier soir sur la place de la république.
    La vraie vie est ailleurs. Continuons la lutte dans des formes qui unissent, et non dans celles qui divisent. Par des voies-et-moyens qui renforcent, et non par celles qui affaiblissent. Dans des modalités où la solidarité et la confiance mutuelle s’acroissent, et non dans celles de la méfiance et de la paranoïa (du "chacun sa mère", quand il faut piteusement fuir et sauver sa peau). Le "hooliganisme" de stade de football, s’il est symptomatique de l’état de schizophrénie paranoïaque de nombreuses "foules" d’aujourd’hui ne peut être le modèle d’un quelconque mouvement d’émancipation ; il en est bien plutôt l’exacte négation. Un mouvement social d’émancipation doit aussi être "thérapie" collective des psychoses générées par cette société malade.

    • Bellaciao fait de la pub pour Armani ?
      Woualahooooooonte !!!
       ;)

      Brunz

    • Excellente analyse !

      Mais je ne plains pas les casseurs : ils n’ont aucune revendication, sinon foutre la merde. Alors qu’il soient interpellés, jugés en comparution immédiate, voire même tabassés par un peloton entier de CRS, ils n’ont QUE CE QU’ILS MERITENT et je n’essuie pas la grosse larme qui me coule le long de la joue gauche sgnirff.

      Je n’ai jamais vu q’un mouvement de protestation trouvait sa légitimité dans l’agression d’autres vrais manifestants, par le bri de vitrines, les tentatives de pillages de magasin et d’un bar (qui servait de lieu de rencontre à pas mal d’étudiant place de la Sorbonne, par exemple, si l’on garde en mémoire ce triste exemple de la semaine passée), de démolition de véhicules.

      Ce ne sont pas des manifestants, les mecs qui agissent de la sorte : ce sont des gamins qui veulent s’amuser, sans aucun repère, de la faute de leurs parents qui ne leur ont transmis aucune valeur autre que celle de la loi du plus fort, le cas du plus grand nombre des branleurs qui étaient dans le cortège tel des vautours, parmi les manifestants, à guetter le lieu où foutre la merde. Le CPE, les revendications sociales, ils s’en balancent ! Piller un PMU ou démolir un magasin, ça oui, c’est drôle, ah-ah-ah.

      A noter tout de même, à Rennes, les casseurs ne s’en sont pas tirés intacts : plusieurs d’entre eux ont été passés à tabac (et l’un d’eux balancé dans un container à ordure)... non pas par les crs, mais par les étudiants anti-CPE révoltés par leurs actions de violence gratuite, envers les magasins et à la suite de l’agression de deux étudiantes dans le cortège. Désolé, mais je ne peux plaindre les casseurs.

    • Je ne "plains" pas les "casseurs", mais toi, je te plains. sans commentaires.

    • je suis restée place de la republique pour me rendre compte par moi même
      si casseurs il y a etc...
      et j’ai vu des quantités de flics en civils de mecs de la B.A.C.
      j’ai vu comment le spectacle des casseurs était prévu organisé
      avec un timing respecté pour que ça passe en direct dans les 20h
      j’ai suivi le programmes ils savainet à l’avance ce qui allait se passer
      et les civils designaient aux crs ou charger
      ceux qui se sauvaient pour ne pas être bousculés se sont fait arrêter
      et le va et vient entre cars de police et le milieu de la place a continué au moins pendant 2h !
      oui il y avait peut être des naifs casseurs mais à mon avis
      pas tant que ça , par contre des flics en civils qui les ont exités tout le long de la manif
      ça oui j’en ai vu
      alors quand les so dénoncent des petits gars pour qu’ils se fassent tabasser et arrêter
      par les flics j’ai un peu honte d’eux
      car ces flics en civils avaient des autocollants des syndicats
      lancaient des canettes sur des gens oui je l’ai vu
      je les ai vus parce que je suis restée derrière les camions pour voir qui était qui
      et ou ils allaient
      et j’ai même failli me faire emmener moi aussi
      ils auraient du être hués par les badauds qui regardaient
      car je n’étais pas seule à voir cette lamentable mascarade de soi disants casseurs
      au fait ça paie combien de payer des gens à jouer les casseurs pour le compte des flics et de la télé
      moi maintenant j’ai des envies de violence vis à vis des forces de police
      car ce sont des menteurs des fauteurs de troubles
      des fachos en somme
      et comment voulez vous que les gens qui ne se renseignent pas ,comprennent,
      on leur jette la violence des jeunes ainsi on oublie tout d’un mouvement
      volontaire décidé fort construit !!
      la honte
      un seul changement par rapport à mon époque
      ces flics en civils agissent à visage découvert , donc ils se savent forts et protégés !
      et je me dis que ça doit leur faire peur au gouvernement ,car pour orchestrer ainsi la casse et
      la répression ils ont peur
      alors résistons et continuons le combat
      djo

  • MAINTENANT TU RETIRES OU TU TE RETIRES !!!

    La cause que nous défendons est juste et donc, nous gagnerons.

    La méthode et l’attitude des syndicats de l’Intersyndicale nationale dans la conduite du mouvement est d’une intelligence magistrale et d’une sérénité de résolution impressionnante.
    La mauvaise foi du gouvernement est non moins impressionnante, elle est ahurissante !

    Maintenant, il faut franchir un cran supplémentaire dans la lutte, si le Conseil Constitutionnel de jeudi devait suivre ce gouvernement aventuriste dont la devise semble être celle de Rivera "viva la muerte !"
    Il faut que 2vilP1 se retire avec sa clique d’affairistes et de politiciens verreux !

    Puisque la paralysie du pays semble être le noeud gordien de l’affaire, prenons nos dispositions !

    Tous ensemble, contre le CPE, jusqu’à la victoire finale !

    NOSE

  • Travaillant chez moi depuis ce matin 7h, j’écoute de temps à autre d’une oreille distraite France Inter. Et ben c’est pas triste. est-ce la grève d’hier (radio france était en grève) qui leur a tourné la tête, mais ce matin celui qui remplace Stépahane Paoli (qui a eu un accident cardiaque dimanche dernier semble-t-il !) a cartonné JF COPé (le bien nommé), à tel point que le Cop lui a rétorqué "mais vous parlez comme un militant". Et là à midi, après les imbecillités habituelles (les fous du rois etc.), ils annoncent le prochain journal dont l’un des thèmes sera "le capitalisme est-il en train de faire faillite ?", "son incapacité à enrayer l’exclusion, la faillite des pays émergents, les scandales et la corruption etc." j’en passe et des meilleurs et je cite de mémoire. Qu’est-ce qui leur arrive ?! Bon je suis sûr que les spécialistes invités auront des réponses bien lénifiantes (rien à voir avec lénine !), mais quand même poser, ce genre de question, cela rappelle ce mot de la reine de france Anne d’Autriche au moment de la fronde (1648) : "C’est déjà de la révolte que s’imaginer que l’on puisse se révolter" (ou quelque chose d’approchant).

    • Je viens de visionner sur france5.fr l’émission "C dans l’air" de J. Calvi du 28/3/06 que je me permets de conseiller à ceux qui veulent voir Elie Cohen perdant son sang froid face à une jeune étudiante défendant la lutte des étudiants avec le sourire et des arguments.

      Quand je pense que ce type enseigne à Science Po, je me dis que nos élites n’ont pas fini de sombrer dans l’insignifiance et quand ils ont l’audace de prétendre que la "France est schizophrène et ridicule aux yeux des étrangers" comme cela est dit dans l’émission par Jacques Marseille j’ai vraiment honte de ces gens qui nous déshonore en n’étant que les valets serviles du capital .

    • Ouaih ben bon, là le journal de 13h sur France inter, c’est franchement radio sarko, et le thème du colloque annoncé, ce n’est plus "le capitalisme est-il en faillite ?", mais "le capitalisme a-t-il un avenir ?" !!! C’est vrai que j’écoute d’une oreille très distraite, mais c’est quand même très marrant l’écoute "flottante", et les changements de ton qu’on peut alors percevoir.

    • C’est pire que de la perte de sang froid c’est de l’aggression caractérisée avec des accusations d’irresponsabilité des étudiants (qui passent aux yeux de monsieur cohen pour des débiles) dont je pense qu’ils vont finir par en avoir marre. Le tout bien orchestré car cette jeune fille pourtant intelligible et raisonnée ne peut (et n’a pu) répondre, puisque comme par hasard après chaque aggression de cet impoli et incivique cohen, un petit reportage est diffusé. Vive les services publics.
      A ce sujet, attention, la nouvelle stratégie des droitistes mentuers et manipulateurs : les jeunes ne comprennent pas et sont embobinés par les syndicats (Coppé ce matin, cohen hier). Notre ami le PP du gouvernement s’enfonce en disant "..un jeune de 15 ans ne peut que se révolter en lisant des tracts (...description du contenu des tracts)... il ne peut pas comprendre la vérité révélée (?)(..pauvre jeune con)...d’ailleurs ses parents non plus (?)..." Eclat de rire général : messieurs dames : parents d’élève et étudiants sont débiles !!!!! Celibataires ou sans enfants unissez vous !!!!!!! Il n’y a que vous qui pouvez.
      C’est vraiment des idiots, et dire qu’il est porte parole du gouvernement, dire ça à 8h30. Des fois je me demande si les socialos sont pas un peu moins cons.
      Maxime

    • Cette arrogance et cette morgue ne vous rappelle rien ?N’est-ce pas la même que pour le TCE ?le genre "tout ce que nous faisons c’est pour votre bien et vous ne comprenez rien" ?
      rien de changé sous le soleil,toujours cette même "élite"donneuse de leçon !quelle aille au diable,si il en veut et ce n’est pas sur.
      Ce sont eux qui n’ont rien compris.Quant,entre ce qui est annoncé et ce que vivent les gens devient pire qu’un fossé ,un goufre,leur blabla ne passe plus et on s’approche à grand pas du clash général.tant mieux j’ai des coups de pied au cul à donner,je ne dois pas être le seul,et plus encore des comptes à demander.
      Jean Claude des Landes

  • Les chiffres annoncés par les préfectures sont presques drôles.

    Pris dans la tribune :
    http://www.latribune.fr/Tribune/Art...

    "La mobilisation contre le Contrat première embauche a obtenu le succès escompté par les syndicats. Selon la CGT, les quelque 135 défilés prévus dans toute la France ont rassemblé aujourd’hui près du double de manifestants que ceux du samedi 18 mars - qui avaient réuni entre 500.000 et 1,5 million de personnes -, une estimation confirmée par les décomptes effectués par l’AFP."

    Après avoir compté le nombre de facs en grève et désavoué de robien, les voila qui remettent le couvert.

    Ha au fait, rien à voir, juste pour l’info.
    Les radars, pompes à fric, installés au bord de nos routes sont gérés par une entreprise privée.
    ça on le savait déja. Mais savez vous qui est le PDG de cette entreprise florissante ? Non ?

    Le frère de de robien ! solidarité familiale sans doute.
    JP

    • Voilà on se félicite de cette grosse journée réussi c’est sur.
      Je suis de Rennes et c’est vrai qu’ici ce sont anti-cpe ont (mais j’étais pas à coté) pris violement un ou deux crétins qui agressaient d’autres personnes mais franchement c’est bidon y a pas eu de castagne dur à part par les flics et des interventions de la BAC ultra-violentes ; une connaissance à moi à vue un mec se faire tabasser pas la BAC parce qu’il voulait pas se laisser arreter puis balancer à terre la gueule en sang, alors franchement quelques vitrines pétées ... j’en ai rien à secouer d’autant plus que ce ne sont pas des petits commercants comme les médias capitalistes le clament mais des boutiques de groupes immobiliers, ou autres salopards du meme style qui ont subis les violences.
      On serait dans un pays rangés en dictature toutes les belles "démocraties" appelleraient au départ des "boss" pourquoi ? pour ouvrir de nouveaux marchés et que leur firmes se fassent encore du blé et que des profits nouveaux viennent garnir leurs poches déjà bourrées de billets verts. Puisque le capital tient déjà par où l’on sait l’économie.
      En meme temps les syndicats (et pas que ceux de salariés) vont allés négociés la paix sociale et tous le monde ou presque rentrera tranquilement au boulot, les gens n’iront toujours pas mieux, on camouflera la colère et la misère sur des acquis ou du lest que lachera le gouvernement (ça d’ailleurs c’est pas sur), la planète n’ira toujours pas mieux, ...
      Notre environement s’effrite dramatiquement de jour en jour !

      FAUT IL QU IL N Y AIT PLUS RIEN A SAUVER POUR QUE L ON REAGISSE ?

      DEVRA T ON ENCORE LONGTEMPS ATTENDRE POUR SE METTRE OU BOULOT ET CONSTRUIRE UNE AUTRE SOCIETE EGALITAIRE, MUTUALISTE, RESPONSABLE DE SON ENVIRONEMENT ?