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ARNOLD CASSOLA, Secrétaire Général du Parti Vert Européen est élu en Italie !!!

Publie le mercredi 12 avril 2006 par Open-Publishing

Il est arrivé deuxième sur la liste des étrangers avec un résultat particulièrement bon auprès des Italiens en France.
http://verts-europe-sinople.net/article603.html

 ANALYSE (extraits) :

Si l’Italie a bien choisi la coalition Prodi, ce n’est pas la victoire escomptée. N’oublions pas d’ailleurs que Berlusconi réclame un nouveau comptage des bulletins...

Résultats des Verts Italiens :==

Les Verts Italiens passent tout juste la barre des 2 % à la Chambre des Députés (783.944 voix), soit 15 députés.

Au Sénat l’alliance Verts, Communistes, Consommateurs recueille 4,1% (1.423.226 votes), soit 11 senateurs (dont a priori 5 pour les Verts)

Les premiers éléments d’analyse dégagés par les Verts Italiens eux-mêmes sur les causes de ce résultat peu enthousiasmant sont les suivants :

1. Berlusconi a modifié il y a tout juste quelques mois la loi électorale, ce qui a entraîné une plus grande dispersion des voix et a favorisé sa coalition. Son objectif était d’empêcher une victoire claire, ce qui aurait été le cas pour la coalition Prodi avec le système antérieur.
La carte maîtresse de Prodi (sa coalition large et le fait que les Italiens « progressistes » veulent une véritable union) s’est retournée contre lui : le système de proportionnelle intégrale (s’il sert bien les Verts...) a accentué l’image de division et a été l’argument majeur de Berlusconi sur le thème : « Prodi n’est pas le véritable patron, sa coalition n’est en fait d’accord sur rien etc...)

2. Le système électoral résulte en une campagne qui ne se joue qu’à la télévision. Et en Italie, ce qui compte avant tout c’ est la télévision.

Vous avez tous suivi la campagne extrêmement agressive de Berlusconi, ne respectant aucune règle de courtoisie élémentaire. Si Prodi a choisi de ne pas répondre sur le même niveau de langage son électorat ne l’a pas toujours compris.

Parallèlement, la coalition Prodi n’a pas su créer l’effet d’une personnalité charismatique qu’a si bien su jouer la coalition Berlusconi.

L’agressivité de la campagne Berlusconi a mobilisé un électorat qui, sinon n’aurait pas pris la peine d’aller voter... La peur de nouveaux impôts, l’incapacité pour beaucoup de mesurer la réelle crise économique que traverse le pays, la peur des « communistes et des homosexuels » au gouvernement (c’est à ce niveau) ont conduit de nombreux Italiens a voter encore une fois pour Berlusconi.

3. L’argument du « manque d’union » de la coalition Prodi est un argument réel, qui a été développé y compris par des membres de sa propre coalition. Le travail de sape de Rutelli, qui a pour but de recréer un « grand centre », et n’a eu de cesse de critiquer la « gauche radicale » a largement perturbé une partie de l’électorat de la gauche modérée.

mardi 11 avril 2006

 source : http://verts-europe-sinople.net/