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Appel commun des organisations de la Côte d’or

Publie le samedi 22 avril 2006 par Open-Publishing

CGT ; CFDT ; FSU ; UNSA ; SOLIDAIRES

APRÈS LE RETRAIT DU CPE,
UNIS ET SOLIDAIRES POUR DE NOUVEAUX SUCCÈS

Après plus de deux mois d’intenses mobilisations pour obtenir le retrait du CPE, les organisations syndicales de lycéens, d’étudiants et de salariés, se félicitent de la décision enfin annoncée de faire disparaître le CPE de la loi.
C’est un authentique succès à mettre à l’actif de la détermination, de la persévérance et de l’unité d’action du mouvement.

Depuis la première initiative d’action le 7 février dernier, l’engagement des salariés, de la jeunesse, des retraités s’est renforcé à un tel point que le gouvernement a dû céder.

Cependant elles restent vigilantes jusqu’à ce que la loi destinée à faire disparaître le CPE soit promulguée.

Ce succès remporté sur le CPE donnera à tous la confiance et la dynamique nécessaires pour permettre que les questions de l’emploi des jeunes, de la formation et de la précarité au travail trouvent rapidement des réponses, ainsi que les questions posées par toutes les organisations syndicales concernant le contrat nouvelle embauche et les autres aspects de la loi sur l’égalité des chances (travail de nuit dés l’âge de 15 ans et apprentissage 14 ans etc...).

Elles demandent qu’à l’avenir, les gouvernants fassent à la concertation et au dialogue social la place qu’ils méritent.

Avec ce remarquable résultat, le syndicalisme par sa mobilisation et détermination pour le retrait du CPE a fait preuve de son efficacité et de sa responsabilité.

Après le retrait du CPE, les salariés doivent encore se rassembler pour permettre de nouveaux succès.

C’est dans cet esprit que les organisations syndicales entendent combattre la précarité et de gagner des emplois stables.

En finir avec l’insécurité sociale.

Imposer des droits collectifs qui garantissent un avenir sécurisé pour toutes et tous.

Pour cela, il faut faire des négociations à venir, dans le cadre d’un rapport de force soutenu et élargi, des avancées pour :

Le droit à un emploi stable et qualifié,
Le droit à la formation, la reconnaissance des diplômes, qualifications et des savoir-faire,
Faire du CDI et de l’emploi statutaire, les références à toutes les embauches.
Ces exigences sont prioritaires. Le retrait du CPE appelle d’autres succès :

Éradiquer le CNE,
Réviser la loi dite "sur l’égalité des chances". Seul l’article 8 sur le CPE a été supprimé. Il faut en faire en même pour l’apprentissage dès 14 ans, le travail de nuit dès 15 ans, le chantage aux allocations familiales...
Construire un autre avenir pour la jeunesse qui implique d’investir dans l’éducation, développer la formation qualifiante initiale et continue, débouchant sur des emplois stables et qualifiés,
Défendre les libertés et droits fondamentaux de notre pays en exigeant l’abandon du projet de loi sur l’immigration,
Le développement de nos atouts industriels, commerciaux et de nos services publics,
L’augmentation de salaires, pensions et retraites.
Après les multiples messages de soutien de syndicats de nombreux pays d’Europe et la CES, contre le CPE, le 1er Mai 2006, journée internationale de lutte, de solidarité et de paix doit-être l’occasion d’exprimer ensemble les revendications solidaires et conquérantes.

RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION À DIJON LE 1ER MAI 2006 À 10H30
PLACE WILSON
VENEZ NOMBREUX