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Israel-Palestine : le mur avance encore

Publie le dimanche 30 avril 2006 par Open-Publishing
1 commentaire

Une dépêche Reuters qui montre bien que comme c’était prévu, l’arrivée au pouvoir du Hamas en Palestine allait provoquer une radicalisation d’Israel.

Résultat : Recolonisation si j’ai bien compris le contenu de la dépêche.

Espérons que pour une fois, l’ONU va bouger pour contrer cette imbecillité qui ne pourra que provoquer d’autres violences des deux côtés ...

Inch Allah, donc.


Le gouvernement israélien modifie le tracé du "mur" de sécurité
Reuters 30.04.2006 - 14:15

par Luke Baker

JERUSALEM (Reuters) - Le gouvernement israélien a entériné dimanche un nouveau tracé de la très contestée "barrière de sécurité" séparant Israël de la Cisjordanie, qui empiète profondément désormais sur le territoire palestinien pour englober deux blocs d’implantations juives, les colonies d’Ariel et de Kedumim.

"Ces changements sont très importants et nous sommes prêts à entreprendre un suprême effort pour achever la construction de la clôture de sécurité aussi vite que possible", a déclaré le Premier ministre par intérim, Ehud Olmert, avant le conseil des ministres.

"Nous devons aller de l’avant. Les décisions que nous prenons aujourd’hui (dimanche) nous permettront de terminer très rapidement la construction de cette clôture et d’améliorer par conséquent nos défenses antiterroristes", a-t-il ajouté.

Le nouveau tracé réduit à peine la surface des terres cisjordaniennes incorporées de fait au territoire israélien et exclut plusieurs villages palestiniens qui devaient initialement être englobés par le "mur".

Mais il annexe les blocs d’implantation d’Ariel et de Kedumim, dans le nord de la Cisjordanie, en opérant une incursion de 22 km à l’intérieur du territoire.

Plusieurs groupes de défense des droits de l’homme ont dénoncé cette modification, notant qu’elle ne changeait en rien l’annexion de facto d’une partie des territoires relevant du futur Etat palestinien.

"Il ne s’agit pas d’une logique sécuritaire, mais d’une logique d’annexion", a ainsi estimé Sarit Michaeli, de l’organisation B’tselem. "Le seul changement, c’est que le gouvernement israélien le reconnaît désormais. Alors que la sécurité était précédemment la seule justification de la barrière, il est désormais évident qu’il s’agit d’une barrière politique."

FRONTIÈRE DÉFINITIVE

Cette barrière de 670 km, qui prend tantôt la forme d’un mur, tantôt la forme d’un enchevêtrement de blocs de béton et de fils de fer barbelés, a été mise en chantier en 2002. Elle est présentée comme un dispositif de sécurité contre les infiltrations en territoire israélien de kamikazes.

Mais Ehud Olmert, successeur d’Ariel Sharon et vainqueur des législatives du mois dernier, a clairement annoncé pendant la campagne électorale que, en l’absence de pourparlers de paix avec les Palestiniens, il fixerait les frontières définitives d’Israël d’ici 2010 au plus tard.

Cette frontière, a-t-il ajouté, correspondra largement au tracé de la barrière de sécurité.

Dans un communiqué diffusé dimanche, le gouvernement israélien souligne que le tracé reste sujet à modifications ultérieures.

Les changements adoptés dimanche, affirme-t-il également, "sont une mesure de sécurité temporaire pour la prévention d’attaques terroristes et ne constituent pas un élément politique ni une délimitation d’une quelconque frontière".

Les Nations unies considèrent que la construction de cette barrière viole les résolutions du Conseil de sécurité et que, selon leurs calculs, son tracé ne respecte qu’à 25% la "ligne verte" qui séparait jusqu’en 1967 Israël de la Cisjordanie.


Messages

  • En supprimant les subventions à la palestine puis en prenant ce genre de décision, il me semble que le but est clairemement d’arriver à un point de non-retour.

    A ce titre aucun "peuple" , Palestinien, Israelien ne va tirer profit de ces politiques bellicistes.
    Les vendeurs d’armes, par contre, peuvent faire péter la bouteille de champagne...

    jyd