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La Ligue ODEBI se déclare solidaire du site Bellaciao poursuivi par les Chantiers Navals de St Nazaire

Publie le vendredi 26 mai 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

La Ligue ODEBI tient à rappeler son attachement à une expression libre et sans contraintes sur la toile.

La Liberté d’expression n’est pas négociable même en ces temps troublés pour les droits de l’internaute : les sites contestataires comme bellaciao représentent un vrai contre pouvoir qu’il est sain de soutenir.

Elle se déclare donc solidaire du comité pour la liberté d’expression né suite à la plainte pour diffamation déposée par les Chantiers Navals de St Nazaire contre le site Bellaciao suite à la publication d’un article intitulé ’Flibusterie des temps modernes’.

La Ligue signera donc la pétition et appelle chacun des sympathisants de la Ligue ODEBI a en faire de même.

La pétition à signer :
 http://bellaciao.org/fr/article.php...
La souscription pour aider Bellaciao :
 http://bellaciao.org/souscription.php

La Ligue entend aussi faire passer un message fort aux chantiers navals de St nazaire qui ferait mieux de se préoccuper du sort de leurs sous-traitants que de celui des internautes qui lisent les articles de http://bellaciao.org

http://www.odebi.org/new/theme/accu...

Messages

  • Bravo la ligue ODEBI (à l’initiative d’une pétition de plus de 160 000 internautes contre la loi liberticide UMP-Sarko DADVSI)....

    Deux mondes se croisent et se réunifient . D’un côté un désir de libération sociale et politique des hommes et des femmes, de l’autre la recherche de liberté des hommes et des femmes sur le net.

    Les deux combats sont indisociablement liés et sont dans le même champ. Le net démontre au quotidien la supériorité d’un modèle non hierarchisé sur les modèles caporalisés construits sur la domination et la subordination...

    Le net ne doit rien au capitalisme. Le net est l’inverse du capitalisme. Par contre le capitalisme veut se l’approprier, le confisquer, le courber à ses interets en développant une attaque multiforme contre la liberté prévalant sur ce média.

    D’abord controler et interdire, avec ses hommes-liges, faire des lois qui interdisent ce qui ne peut être controler (P2P, etc), faire des lois qui s’attaquent aux logiciels du libre, plus efficaces et en pleine croissance au détriment des systèmes incompatibles, aux systèmes de rente et de guérite...

    Ensuite cette offensive vise à fliquer massivement en rendant obligatoires les systèmes d’espionages privés (DRM) sur nos machines en criminalisant ceux qui voudraient oter ces saloperies.

    Que diriez-vous d’une loi qui rend obligatoire d’être espionné par des micros et des cameras, chez soi, par Carrefour, EDF, TF1, Renault, Crosoft, Total (tous ici cités à titre démonstratif), l’épicier du coin , votre patron, etc.... ? Impossible n’est ce pas ? Des gens qui feraient ça iraient en prison....

    Et bien notre ministre de la culture avec ses godillots de l’UMP ainsi qu’un quarteron de vendus de gauche en ont voté l’équivalent pour l’informatique. Pire, dans la foulée, ils ont interdit les tournevis, les marteaux, etc, qui peuvent , entre autres fonctions innombrables, servir à démonter micros et caméras au symbolique, DRM au sens propre, je parle là des logiciels libres (qui permettent eventuellement de voir si un parasite DRM ne s’est pas collé dans le programme).

    Mais ça ne suffit pas pour nos enemis de la liberté . Il faut attaquer encore plus massivement, controler les contenus economiquement (aux USA, certains fournisseurs de "tuyaux" souhaitent controler les contenus afin d’en tirer le maximum de fric) et politiquement (les attaques contre Bellaciao et Indymedia, contre le site qui a passé le rapport sur les centrales nucléaires, contre le blog qui a passé des infos sur une commune, etc).

    L’attaque judiciaire vise à impressionner, faire peur, dissuader, et surtout défaire financierement les defenseurs de la liberté d’expression.

    L’offensive avait commencé en France depuis plusieurs années par un tir de barrage de journalistes subordonnés où on ne parlait du net que pour accoler ce média à la pedophilie, au terrorisme, au piratage, au racisme, etc...

    La raclée prise le 29 Mai 2005, forgé en partie sur la défaite argumentaire des ouistres sur le net, a précipité le désir d’agression multiforme de ce média démocratique ("democratique" dans le sens où le ticket d’acces à l’expression à ce média est quasi gratuit là où télés, radios et presse necessitent des moyens financiers considerables).

    Odebi et Bellaciao sont bien sur le même terrain, sur des segments complementaires certes, mais sur le même terrain.

    Il y a un interet pour l’humanité à défendre et étendre la liberté du net et l’acces au net.

    Les lois qui ont servi, pan après pan, à le mettre sous contrôle doivent être supprimées.

    Un véritable statut garantissant la liberté la plus grande sur le net doit être adopté.
    Et on ne pourra compter que sur nous mêmes là dessus, ce qui represente quand même des forces bien plus considerables qu’on ne pense, pourvu qu’on prenne conscience de la necessité d’unir les expressions du net, et surtout de porter plus loin, sur d’autres terrains la bataille.

    Copas