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APPEL A LA RÉSISTANCE !

Publie le dimanche 4 juin 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

COORDINATION EUROPÉENNE CONTRE LA PRÉCARITÉ LES 9-10-11 JUIN À STRASBOURG

Depuis des décennies une politique néolibérale féroce est à l’œuvre dans toute l’Europe. Nous - ainsi que l’environnement qui nous entoure - subissons quotidiennement les effets de ce système aliénant. Cette logique se traduit par un industrialisme total, la perpétuation à l’infini d’élites établies et le formatage idéologique, relayé par les médias de masse, les gouvernements et un matraquage publicitaire omniprésent.

L’économie est devenue l’idéologie.

De cette idéologie naissent des contrats précaires, un accès de plus en plus difficile aux biens universels de culture et de savoir, et une mise en question des droits au logement, au travail, à la santé et aux vivres pour tous.

Les accords de Lisbonne, la directive Bolkestein et autres sont des projets privilégiant les intérêts du libéralisme économique et non ceux des humains. N’étant qu’au tout début de leur application, ces plans ne montreront leur férocité réelle que dans quelques années. Les lois sécuritaires, la vidéosurveillance, les écoutes, la tolérance du sexisme et du racisme, les expulsions en tous genre et déportations ne sont que les premiers signes d’une société totalitaire qui s’installe sournoisement.

Dans toute l’Europe, nous assistons à la destruction des acquis sociaux. Le principe d’une rentabilité à outrance entraîne la privatisation de l’ensemble des services et organismes publics.

La révolte contre ce système et l’invention d’alternatives sont en route.
Progressivement des foyers de résistance s’allument, bien que menacés par l’autoritarisme généralisé dans toutes les sociétés capitalistes. De nouveaux réseaux et rassemblements des citoyens en lutte ont provoqué de nombreux blocages, grèves, manifestations et réappropriations des lieux publics pour permettre une critique radicale de ces sociétés. Dans les lycées, les lieux de travail, les espaces autogérés, les banlieues et les universités le mouvement s’étend par cycles et permet la prise de conscience progressive d’un phénomène global - la précarisation généralisée -, ainsi que l’organisation d’actions de résistance de toutes formes.

Ce sera dans la rue que nous pourrons exercer un véritable contre-pouvoir et influer sur le cours de l’histoire.
Nous vous appelons à vous rassembler, à provoquer le débat, et à mener des actions à tout moment. La mobilisation se doit d’être continue !
Dans cette logique nous vous invitons à participer à la Coordination Européenne contre la Précarité les 9, 10 et 11 juin 2006 aux Universités de Strasbourg, pour créer un réseau de résistance et une plate-forme d’action au niveau européen.

Le moment est venu de donner le coup d’arrêt final à toutes ces politiques prédatrices qui menacent le futur des humains et de la planète. Nous n’aurons que ce que nous prendrons.

« Celui qui ne se bat pas a déjà perdu ».

RÉSISTANCE !

Coordination de Strasbourg contre la précarité

http://strasbourgenlutte.over-blog.org

PS : Nous n’arrivons pas à contacter toutes les "vrais" mobilisés de toutes les villes de France parce que nos listes de contacts ont été récoltées pendant le mouvement anticpe : donc nous avons beaucoup de contact UNEF qui systématiquement nous répondent que le mouvement dans leur ville est mort, exemple : Grenoble, pourtant il y a une grosse mobilisation le 1 juin au Minatec... ! Donc appel à toutes les "noyaux durs" qui n’auraient pas été contactés pour cette coord européenne, ou tous les gens qui auraient des contacts "sûrs", contactez-moi par mail : websurfers@free.fr. merci !

Messages

  • Un message de plus ?

    Pas vraiment. Celui-ci présente l’originalité de résumer, de condenser l’objet global de la révolte des consciences populaires. Au lieu de se diluer, de se perdre dans les arcanes de la politique politicienne, il résume la crainte principale des populations soumises au "progrès" de la mondialisation économique.

    Au-delà des réflexes conditionnés des appareils politiques, ce message nous rappelle à la nécessaire humilité.

    Nous, anti-libéraux affirmés, ne sommes-nous pas en train d’oublier l’immense majorité de ceux que nous prétendons défendre ? C’est a dire toute la, toutes les populations, qui pour toutes sortes de raisons ne "s’intéressent pas à la politique" ( en France 56% ) ? Nous, militants, encartés ou non ne parlons qu’entre nous, nous auto-congratulant d’être du même avis, reproduisant sans même nous en rendre compte le défaut du politique ne s’adressant qu’à l’initié.

    Additionnons les militants de chaque tendance à ceux de tous les autres et comparons le résultat avec le nombre de votants, ça devrait nous calmer les illusions !

    L’idée de ce message est simple et lumineuse : Le REFUS DE LA PRECARITE.

    Il est là notre thème de campagne. L’idée rassembleuse est sous nos yeux et nous ne la voyons pas, perdus que nous sommes dans nos stratégies complexes. Le rassemblement populaire ne pourra se faire qu’autour d’UNE et UNE seule idée forte et simple. Le rêve Mittérandien est né de cette simplification non péjorative.

    Cette formulation peut à elle seule résumer le refus, le rejet du terrorisme économique et déclencher un mouvement de fond comme celui du Front Populaire qui à son époque à débordé les proffessionnels de la politique.

    Nous pouvons constater que les appels aux rassemblement à gauche patinent dans la semoule. C’est parce qu’il manque l’élan populaire qui naîtra quand ceux qui ne connaissent pas Bellaciao se sentiront concernés par autre chose qu’à un pari hasardeux entre tel ou telle star politicienne.

    Flash 12