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le chômage baisse ms les licenciements augmentent ! Liste à compléter

Publie le mercredi 7 juin 2006 par Open-Publishing
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Le conflit chez Esterra se radicalise de part et d’autre. Alors que deux salariés licenciés sont en grève de la faim depuis le 2 mai, deux autres employés de la société de collecte des déchets, dont un délégué syndical fraîchement élu au CE, viennent d’être mis à pied. Omar Bilem, le délégué du Sgad (Syndicat général des activités du déchet) et David Moreau sont convoqués les 9 et 12 mai pour des entretiens préalables à une éventuelle mesure de licenciement.

La direction leur reproche notamment d’avoir adopté une attitude injurieuse et agressive à l’encontre d’un autre salarié. « C’est faux, se défend Omar Bilem. La direction allume plusieurs feux afin de limiter notre soutien auprès des deux grévistes. » Et David Moreau, son collègue, d’ajouter : « On ne sait même pas qui est la personne que l’on aurait agressée. J’envisage la possibilité de porter plainte pour dénonciation calomnieuse. »

Du côté de la direction, on préfère s’en tenir aux faits. « Les deux affaires ne sont pas liées. Ces salariés ont eu une attitude inadmissible. La procédure est normale », plaide Michèle Lecomte, du bureau de la direction. Selon Omar Bilem, l’affaire, loin de toute « normalité », témoignerait en fait d’une connivence de la communauté urbaine de Lille (LMCU) dont Esterra est prestataire de services. « Nous ne sommes pas soutenus par la LMCU. Lorsque l’on connaît les relations qu’entretiennent les élus avec la direction d’Esterra, on comprend pourquoi. » « Cette supposition est ridicule, rétorque Michèle Lecomte. Simplement, Lille Métropole n’a pas vocation à intervenir dans la gestion de notre personnel. »

Messages

  • Les présidents des vingt-sept centres sociaux de la zone Roubaix-Tourcoing-Hem feront front ensemble, demain. Ils contestent l’annonce faite par la CAF de diminuer le financement des centres. « Elle est bien décidée à le réduire de 600 000 e », s’inquiète Monique Servaix, du centre social de l’Alma. Pourtant, vendredi, une concertation avec la CAF a eu lieu. Les représentants ont été entendus, mais pas écoutés. Pour Marie-Paule Tassou, du centre Hauts-Champs, la seule solution est d’obtenir plus de fonds municipaux et régionaux.

  • La Manufacture des Lauriers, faïencerie installée à Varages (Var), a déposé son bilan hier. Le PDG de la société, fondée en 1957, a proposé un plan de sauvegarde qui prévoit le licenciement d’une trentaine de salariés sur 78 pour poursuivre l’activité. Concurrencée par la Chine, l’usine, qui produit 15 000 pièces par jour et exporte plus de 40 % de sa production, connaît depuis plus d’un an des problèmes de trésorerie. En 2005, elle avait été sauvée par le rachat de ses murs par la communauté de communes. Michel Partage, maire (PS) de Varages, avait fait dix jours de grève de la faim pour que le projet aboutisse. Lundi, celui-ci a fait voter une aide financière aux salariés, qui ne toucheront pas leurs revenu de mai.

  • « Sans un coup de pouce de la profession, les jeunes n’arriveraient pas à s’installer. Il faut absolument que le ministère en prenne conscience. » Hier, les représentants de la chambre d’agriculture étaient toujours en colère contre la nouvelle loi d’orientation agricole. Modifiant le régime d’attribution des « droits à produire », celle-ci ne donnera plus les moyens à la chambre d’aider, grâce à un système de répartition solidaire des quotas de production, les jeunes agriculteurs à s’installer.

    Résultat : en Loire-Atlantique, département de l’Ouest qui enregistre le plus d’installations de jeunes, une cinquantaine de néoagriculteurs sont aujourd’hui dans l’attente d’aides publiques supplémentaires avant de démarrer une exploitation. « Cette loi ne nous permet plus d’accompagner les projets des jeunes qui sont les plus fragiles économiquement, explique Patrick Baron, président de la Confédération paysanne 44. Si on ne privilégie que les grosses exploitations, c’est l’avenir de l’agriculture française que l’on met en danger.

  • strasbourg
    Les salariés de Schutzenberger font monter la pression. Quelques jours après la liquidation judiciaire de la brasserie (édition du 31 mai), plusieurs dizaines d’entre eux ont déversé hier après-midi, sur la chaussée qui longe le site de Schiltigheim, quelques centaines de litres de bière provenant des cuves. Les employés ont également dressé un barrage filtrant, à l’aide de palettes chargées de fûts. « On durcit le ton pour obtenir une indemnisation correcte », explique l’un des salariés, Georges Lefakis.

    Dans la matinée, le personnel s’était notamment entretenu avec le maire, le liquidateur et la préfecture. « On ne nous a fait aucune proposition. Mais nous savons que la valeur des actifs de Schutzenberger est supérieure à celle du passif. On demande juste une part correcte », ajoute Georges Lefakis. Les salariés promettent de nouveaux coups d’éclat avant le comité d’entreprise extraordinaire de demain.

  • Si vous êtes passés devant les locaux de l’usine Packard-Bell à Belle-Beille vous avez peut-être remarqué une camionette recouverte de banderolles. Tous les jours depuis le 9 mai 3 ex-salariés de Packard-Bell sont entrés en grève de la faim ! Depuis près d’une année ils attendant d’être reclassés mais visiblement leur passé de syndicalistes leur cause du souci. Depuis le 9 mai la direction de Packard-Bell fait la sourde oreille et aucun reclassement (pourtant promis) n’a été proposé. Depuis le 9 mai 3 personnes luttent et metent leur santé en jeu sans que les soutiens n’affluent ! Il est plus que temps de les aider et de monter que nous ne sommes pas indifférents à leur situation ! Vous pouvez passer les voir directement devant l’usine en haut de l’avenue Patton à Belle-Beille.

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    antiexploitation at yahoogroupes.fr