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Le rapport avec la politique aux dernières élections. Pour 74%, le vote a été influencé par la télé

Publie le mardi 27 juin 2006 par Open-Publishing
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Selon le document, pour 61% servent de l’argent et des relations. Ceux qui croient aux qualités personnelles et à la poigne sont la minorité. Censis : "Arriver aux postes de pouvoir ? Pour les Italiens, le mérite ne compte pas"

Traduit de l’italien par karl&rosa

Analysé aussi le rapport avec la politique aux dernières élections. Pour 74%, le vote a été influencé par la télé

ROME - Arriver aux positions de pouvoir, pour 61% des Italiens, n’est pas une question de mérite. Pèsent, au contraire, comme l’enregistre une analyse du Censis, l’argent et les relations « avec ceux qui comptent ». C’est une coupe verticale de la conception italienne de l’ « ascenseur social » qui, en ces jours de scandales, semble confirmer les pires habitudes de la course au succès.

Dans une autre étude du Censis sont confirmées aussi les habitudes des Italiens en matière de rapports entre la télévision et la politique : aux dernières consultations politiques, dans 74% des cas les électeurs ont décidé pour qui voter en se basant sur la télé.

Pouvoir et mérite

Donc, selon l’enquête oligarchies et classes faibles, la carte gagnante pour arriver à des rôles de prestige sont les ressources économiques dont on peut disposer (30,1% des Italiens le pensent). Suivent les relations politiques, nécessaires pour 23% de l’échantillon, et les relations personnelles (8%).

Par contre, 39% des Italiens ne croient pas aux raccourcis : valent, au contraire, la préparation et les compétences professionnelles (30,3%) et la poigne et la détermination (8,6%).

De l’analyse du Censis, présentée dans le cadre de l’initiative Un mois de social, on voit aussi quels sont les groupes sociaux considérés « puissants ». Il y a en tête l’élite économico financière (38,7%) et celle des partis (35%). Sont aussi considérés influents les journalistes (25,8%), les magistrats et les élus au niveau national ou local (les deux catégories enregistrent 17,6%). Viennent ensuite les sommets de la bureaucratie avec 11,3%, les dirigeants syndicaux et les représentants des « pouvoirs occultes » avec 5%.

Politique et télévision

Une autre enquête révèle que le canal principal d’information aux dernières élections politiques, pour 74% des électeurs, a été la télévision. Plus, 34,3% a décidé à qui donner son vote justement sur la base de la « capacité du leader à se proposer à la télé ».

D’autres instruments pour s’orienter pendant la campagne électorale ont été la presse (27,2%), les rencontres publiques (8%) et le matériel de propagande (4,6%). Ont conditionné les électeurs, outre à la « présence à la télé », « l’âpreté » des tons utilisés par les adversaires (28,5%), les « affrontements » à l’intérieur des coalitions (20,8%), les « gaffes » des politiques (19,6%), le camp choisi par les journaux les plus influents (10,5%), les enquêtes judiciaires sur certains candidats (10,1%).

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