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OGM et AGM Le péril transgénique ?

Publie le dimanche 2 juillet 2006 par Open-Publishing
6 commentaires

Le terme transgénique désigne le transfert d’un gêne d’une plante à une autre. Ce qui permet de retarder ou d’accélérer la maturation des plantes, on peut agir sur la proportion ou même sur les couleurs.

On peut désormais faire des cultures auto-insecticides, alors que les possibilités que ces plantes dites auto-insecticides, transmettent aux mauvaises herbes, leurs gênes de résistance aux insectes existent. Et comme l’on connaît déjà la résistance de ces mauvaises herbes, il est logique de penser que changer les lois de la nature pour des intérêts encore une fois politiques et financiers n’apportent pas une fois de plus une solution à longue échéance.
Et oui, s’il faut trouver de l’insecticide encore plus puissant pour éliminer des mauvaises herbes mutantes, l’on se demande alors à quoi sert d’économiser l’insecticide aujourd’hui pour les plantations puisque il faudra très certainement en déverser des quantités plus importantes à l’avenir, voire plus fortes donc plus polluantes et finalement on va s’apercevoir qu’une fois de plus on aura tourné en rond tout en dénaturant.

Le code génétique est d’une immense complexité et il est donc difficile de prévoir un désastre écologique ou l’inverse. Ce qui est certain c’est que nous avons ici une bombe à retardement ! Il ne faut pas oublier que les insectes vont à leur tour s’immuniser, et il faudra intervenir à nouveau et de manière encore plus radicale. A quoi vont ressembler les insectes vivants dans ces champs génétiquement modifiés ?
Sans compter les différentes allergies et toxicités.

On connaît surtout le maïs en ce qui concerne les OGM, mais une invasion de produits transgéniques déferle sur nos marchés d’alimentaires, donc dans nos assiettes, bien souvent à notre insu (Pour exemple : certains aliments comme le soja, la pomme de terre, la tomate, certaines boissons gazeuses et donc forcement certaines huiles de maïs).
Des multinationales pharmaceutiques, chimiques et alimentaires nous préparent une multitude de mauvaises surprises. Les manipulations génétiques touchent autant les légumes et les fruits que les produits laitiers, le tabac, le coton et la viande.

Il serait préférable qu’une réglementation plus stricte et plus limpide entoure cette manipulation, par exemple un étiquetage spécifique et complet sur tous ces produits. En tant que consommateur nous avons le droit de l’exiger.

Nous sommes maintenant dans l’ère des AGM (Animaux Génétiquement Modifiés). Le saumon l’inaugure, et précède la truite ainsi que d’autre poissons.

Greenpeace tire l’alarme en soulignant les risques pour l’environnement du développement à grande échelle.

Les Saumons transgéniques grossissent 4 à 6 fois plus vite qu’un saumon normal, mais ils sont plus agressifs. Une prudence extrême s’impose, une fois de plus, car quel scénario se produira quand ils seront en mer depuis des années ? Comment les reproductions vont s’effectuer ? Est-ce que la chaîne alimentaire va être déstabilisée ? D’autres espèces transgéniques vont-elles se créer à leur fréquentation ?

Alors que la pêche industrielle vide nos océans, l’aquaculture se développe à grande vitesse. Saumons, truites, bars, turbots et dorades sont désormais issus des élevages intensifs. Et ne manquons pas de rappeler que des farines animales provenant d’autres animaux restent encore autorisée en pisciculture, ce qui n’est pas loin de nous rappeler la malheureuse expérience des vaches folles et autres moutons, voire poulets. Il faut espérer que ces drames nous ont appris à ne pas sous-estimer ce risque.

Quand on apprend que des gênes de croissance humaine ont été injectés ! Greenpeace a donné un nom assez effrayant « Poisson Frankenstein », on connaît l’acharnement de cette association sur le problème des OGM depuis les premiers arrivages du soja américain. Ce groupe international est l’un des plus actifs sur ce sujet. On a le droit de se demander qui mesure les déséquilibres possibles de la nature !

Quelles solutions pouvons- nous apporter, nous, simples citoyens ?

Il faut déjà soutenir les petits agriculteurs qui pratiquent des méthodes artisanales. Bien sûr, pour ça, il ne faut parfois pas hésiter à payer le prix pour leur permettre de continuer.

Il y a la possibilité de faire votre potager vous même. Tout en gardant précieusement vos graines et semences de vos plantes originelles pour les réutiliser l’année suivante.

Et en tant que consommateur, boycotter les compagnies utilisant des produits transgéniques dans la mesure du possible lorsque l’étiquetage le mentionne !

Il y a toujours la possibilité d’envoyer un courrier au ministre de l’écologie pour manifester notre inquiétude face aux manipulations génétiques sur les produits de consommation. Sans oublier de mentionner que les manipulations génétiques sur les poissons, les porcs, les insectes et humaines soient si fréquemment associées. Et éventuellement soutenir l’action très militante de Greenpeace ou de José Beauvais à ce sujet.

Pour avoir des vériatbles chiffres sur les OGM il existe un rapport publié en juin 2003 par le groupe scientifique indépendant ISP (Iindependant Science Panel) qui rassemble plus d’une vingtaine de chercheurs issus de sept pays. Ce rapport semble assez effrayant.
Pour un exemple parmis d’autres :
Le transgénique incorpore des gènes dangereux dans les cultures alimentaires, crée des super-virus, pénétre les bactéries de la flore instestinale...

Rappelons-nous de cet excellent film qu’est « Soleil Vert », il est libre à nous de refuser de prendre ce chemin.

http://evolutionnaire.free.fr/trans...

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Messages

  • Les allergies ont grimpé à une vitesse vertigineuse ces dernières années. Il faut peut-être chercher la cause de ce côté-là.
    Deux choses :
     pourquoi Greanpeace ne met-il pas à disposition des consommateurs sur Internet la liste nominative des aliments et des produits contenant des OGM (nom des entreprises) . Cela nous permettrait de les boycotter plus facilement.

     en cas d’allergies avérées suite à l’ingestion d’aliments OGM, existe-t-il une structure
    particulière pour poursuivre les responsables devant les tribunaux ?

    Il est tout à fait normal que le consommateur se défende quand il est trompé et quand on porte atteinte à sa santé à son insu.

    En plus des actions menées sur le terrain (manifs, etc...), il faudrait les compléter par ce genre de dispositif, ça pourrait parler davantage à ceux qui ne veulent pas entendre qu’on ne veut pas d’OGM dans notre assiette. Il y va de la survie de notre espèce, comme de celles des autres.

    Jouer à l’apprenti-sorcier, vouloir faire plus fort que la nature (qui est plus que bien faite), nous pètera à la figure un jour ou l’autre.

    Je me demande parfois si on ne vient pas de Mars, un désert brûlant après notre passage.

  • à voir (aussi) :

    Le site des Faucheurs Volontaires d’OGM (dont José Bové) :

    http://www.monde-solidaire.org/index.php

    et tous les sites de Collectifs Anti-OGM (recherchez par Google)