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quand la france sacre les bleus et ne parle pas des "suites"

Publie le vendredi 7 juillet 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

La presse fse comme d’hab... ferme sa gueule pour sacrer les bleus..... Mais des bleus il y en eu ... voire pire
Lire l’article de Pelloux (ds Charlie Hebdo) son récit de Fce Brésil à l’hosto est hallucinant !

Là c’est la libre Belgique ....

Après la victoire des Bleus mercredi soir en demi-finale de Coupe du monde, l’heure était à l’euphorie dans les rues de toutes les villes de France. Mais la fête a parfois dégénéré, le bilan de ces incidents s’élevant à au moins cinq morts et plusieurs blessés graves.

Bon nombre des incidents d’après-match se sont produits dans la capitale. Un homme est ainsi décédé à la station Opéra du métro parisien. Il a chuté vers minuit du toit d’une rame sur laquelle il était monté. Tombé sur la voie, il est passé sous un train.

Parallèlement, un accident impliquant une moto a fait six blessés, dont un, la passagère de la moto, est décédée jeudi dans l’après-midi. Près du stade Charléty, où la partie venait d’être retransmise sur écran géant, une personne a été grièvement blessée à l’arme blanche.

Les forces de sécurité étaient largement mobilisées dans tout Paris pour éviter les incidents malheureux. Au total, 189 personnes susceptibles de violence ont été interpellées. Sur ce total, 117 ont été placées en garde à vue.

Dans le même temps, à Lyon, un jeune homme qui fêtait à la fois son bac et le triomphe de l’équipe de France s’est laissé emporter par l’euphorie. Il a sauté et a disparu dans la Saône, depuis le pont Kitchener-Marchand, vers 3h30 du matin, selon la police.

A Montpellier (Hérault), un homme de 24 ans, originaire de Bobigny (Seine-Saint-Denis), a été frappé d’un coup de couteau à la gorge aux alentours de minuit. Il est décédé au centre hospitalier Lapeyronie, où les secours l’avaient transporté. L’incident s’était produit peu avant en plein centre-ville, près de la place de la Comédie, où la demi-finale avait été projetée sur écran géant.

Autre drame, dans le nord du pays : à Loison-sous-Lens, près de Lens (Pas-de-Calais), une femme de 20 ans a été tuée vers 23h30 dans un accident de la circulation. La passagère s’était assise sur la portière du véhicule, le corps penché à l’extérieur, quand le conducteur a fait une embardée pour éviter un piéton sur la route. Elle a percuté une barrière métallique et a été tuée sur le coup.

A Carpentras (Vaucluse), une jeune fille de 18 ans a été grièvement blessée à l’issue du match, vers minuit. Victime d’un traumatisme crânien, alors qu’elle était assise sur une portière de voiture, elle aurait été déséquilibrée par une embardée. Elle a été évacuée d’urgence par hélicoptère vers le centre hospitalier de Montpellier. Les secours faisaient état d’un pronostic vital réservé.

A Deauville (Calvados), deux policiers ont été sérieusement blessés mercredi soir lors des manifestations de joie qui ont suivi cette demi-finale. Une trentaine de jeunes s’en étaient pris à eux alors qu’ils interpellaient l’agresseur d’une femme.

Par ailleurs, un journaliste du quotidien régional "Le Bien Public" s’est fait violemment agressé jeudi soir dans les rues de Dijon alors qu’il témoignait des événements urbains. "Ses clichés ont déplu à certains, incapables de s’exprimer autrement que par la voie de la violence", ont déploré les syndicats de journalistes SNJ.

Messages

  • On ne peut rien faire contre la bêtise humaine. Il y en aura toujours.

    • sarko a réussi à mettre en place une violence de masse avec cedt ump qui a appauvri et mis à l’index toute une partie de la population.

      voilà ce que dit 20 mn Lyon

      « Ce sera pire dimanche pour la finale », soupire un CRS casqué, posté à l’entrée de la rue de la Barre (2e), hier vers 2 h du matin. Derrière la rangée de fourgons de police, la place Bellecour, où se sont rassemblées plusieurs milliers de personnes après le match France-Portugal, a des allures de champ de bataille. Sol jonché d’éclats de verre, poubelles éventrées, cabine téléphonique et vitrine brisées, voitures et abribus cassés... Après minuit, les forces de l’ordre ont dispersé au gaz lacrymogène des casseurs d’une rare violence, qui agressaient les fêtards, cassaient les voitures, dévalisaient les coffres, jetaient des canettes et des poubelles sur les policiers. Les incidents se sont poursuivis rue de la République, où un homme a été violemment percuté par un scooter, jusqu’à la place des Terreaux (1er). Bilan de la soirée : sept interpellations pour des jets de projectile et des dégradations, neuf policiers et une dizaine de passants blessés. Les pompiers sont intervenus à une cinquantaine de reprises après le match. Des voitures ont été incendiées dans les 3e et 8e arrondissements.

      La mairie de Lyon avait renoncé à installer un écran géant en centre-ville mercredi soir par crainte de « débordements ». Hier soir, la municipalité réfléchissait encore à la possibilité d’une retransmission publique de la finale France-Italie dimanche soir. Une réunion a occupé toute l’après-midi les services municipaux des sports, de l’événementiel, de la sécurité ainsi que les pompiers au sujet d’une éventuelle ouverture du stade de Gerland (7e). L’idée de diffuser le match place Bellecour (2e) a été écartée au vu des incidents de mercredi.