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Zindane et la guerre mondiale : mode d’emploi

Publie le jeudi 20 juillet 2006 par Open-Publishing

Je ne vais pas composer une prose pour amener à dire l’idée géniale que le destin semble avoir eu pour nous...
Comment se déclenche une guerre : sur un coup de tête.
Comment mettre la honte à celui qui a tort : en s’excusant.

Bien sûr la transposition n’est pas aussi facile aussi je profite des vacances que me laissent cet article pour les développer.

Il est très important de savoir se dégager des appartenances, de son égo, bref de tout ce qui a motivé la guerre. De l’abandonner, de s’en absoudre.
Si sur le terrain de foot celui qui a apparemment lancé les hostilités pour une raison incompréhensible, Zidane, ne l’a finalement fait qu’en toute légitimité ; Au Moyen-Orient, celui qui a eu le "coup de tête" et qui l’a infligé, a prétendu que son ennemi n’avait eu aucune raison de commencer les hostilités, qu’il était simplement un "terroriste".

Si on traite le football symétriquement à la façon dont les gouvernements et leurs petits chiens de la presse ont traité le conflit Israélien, on aurait tout simplement accusé Zidane d’être un fou-dangereux qui donne des coups de tête à tout le monde, le bannissant, et vénérant sans condition le gentil italien victime d’une injustice apparente...

Mais ne conservons que les fonctionnements, pour extirper les bonnes leçons.

 Sur le terrain de foot, nous avons finalement reconnu qu’il ne fallait pas se fier aux apparences et admis que la provocation, en réalité, avait été faite en amont : que l’italien avait injustement et gravement insulté Zidane, qu’il avait en réalité commencé les hostilités.

 Sur le terrain de guerre, nous pourrions facilement reconnaître que le massacre éhonté mis en oeuvre par Israël, n’est pas une réponse à une hostilité gratuite et sans raison, mais que c’en est une directement !!

Qu’aurait-on pensé si Zidane, par racisme, avait mit un coup de tête au premier venu parce que sa tête ne lui revenait pas ?

Comment l’affaire du football s’est-elle conclue ?
Zidane, malgré tout aimé, représentant une icône de ce sur quoi les enfants peuvent prendre exemple, malgré que les faits étaient contre lui, est allé s’excuser directement et sans conditions, laissant ainsi toute la charge négative au connard de raciste qui se prend pour un Dieu.

Devant les enfants, il a admis que la violence n’était pas une solution, et plutôt que de proclamer cela gratuitement, il parle réellement en connaissance de cause, en ayant vécu cela, et en l’ayant regretté, alors même que les faits finalement, étaient de son côté.

Comment le conflit au moyen-Orient peut-il se résoudre de la meilleure manière ?
Face à un ennemi (Israël) qui dans les faits et devant l’histoire qui sera bien contraint de l’admettre, plutôt que de vouloir convaincre l’opinion qu’elle est leurrée par ce qui est convenu de nommer un état fasciste, dément, irrationnel, et criminel, aura tout à gagner a garder scrupuleusement une posture de "Martyr", en décidant de restituer sans condition les otages qui ont servi de prétexte officiel au déclenchement de la fureur.

Bien sûr, ce que les arabes craignent est que cette restitution ne serve à rien, et effectivement les buts des sionistes ont déjà muté, ils veulent la destruction du Hezbollah pour son affront, pour avoir osé intervenir pour sauver la Palestine opprimée.
Et bien sûr cette restitution n’aura pas les effets promis par Israël.

Mais de là, le monde sera témoin du carnage qui aura été occasionné pour la récupération de ses chérubins. Avoir tué des centaines de personnes, d’enfants, avoir détruit tout un pays, avoir fait versé tant de litres de larmes pour un objectif aussi dérisoire, ne mérite qu’une seule réponse : que cet objectif soit rempli.

Ce sera la manière arabe de "s’excuser", alors même que les faits sont de leur côté.

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