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La réponse à une destruction massive devrait être un boycott massif

Publie le lundi 31 juillet 2006 par Open-Publishing
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La réponse à une destruction massive devrait être un boycott massif

Depuis quelques temps une phrase me revient souvent à l’esprit, une petite remarque qui a coûté cher à celui qui l’a dite, sa faisant simplement lyncher en public, avec le consentement emporté de tous ceux qui craignent pour leur posture.
Dieudonné déclarait un soir "soyez avec moi, dans l’axe du bien, américano-sioniste, high Israël !" en faisant le signe du bras et en claquant des talons.

Que tout le monde se soit indigné par manque de connaissance est une chose probable, mais que personne ne s’en soit excusé à la lumière des récents événements prouve que ce n’était pas un simple problème de connaissance.

Depuis le début de l’invasion "post-nazi" comme on l’appelle, d’Israël en Palestine et ensuite au Liban, non plus nul dans la presse ou "les médias" nul ne s’est le moins du monde indigné de la brutalité, la ferveur, et la détermination avec laquelle un pays envahissait, tuait, exterminait des arabes.
Au contraire les mensonges qui faisant partie de l’opération militaire ont été accueillis comme sincères, et ont été relayée sans la moindre déformation, pour une fois qu’il n’y en avait pas.

Cela veut dire bien plus que la coutumière remarque selon laquelle ces médias ne sont qu’un bras du pouvoir, sans conscience ni morale. Cela veut dire qu’ils fonctionnent en syntonie avec ce pouvoir, et tendent à le renforcer et le conforter.

Si il est certainement criminel pour les chefs d’état américains, européens, russe et arabes (les riches) d’avoir acquiescé simplement devant les crimes contre l’humanité, et pour cela tous autant qu’ils sont ils sont passibles de complicité de ce crime et méritent chacun la prison à vie, on a pu observer également le support qui leur était donné au moyen des services médiatiques étatiques.

Si il est propice de pratiquer désormais le boycott des produits d’Israël, il est également propice de boycotter cette presse, la redevance-TV, ainsi que tous les McDo-Coca, bref une grande partie de nos usages, dont par ailleurs la production est une pollution sans solution. Et il ne sera pas moins adéquat de boycotter les élections présidentielles si l’obligation est donnée de porter sur un choix cornélien, qui coûterait encore 5 ans de malheur et d’approbation de crimes ignobles sans le moindre doute.

Ce serait remarquable si ces médias étatiques survivaient sans plus aucun client.
D’où l’importance dé développer les médias alternatifs, la presse et la vidéo sur le web.

Mais revenons à ce qui nous préoccupe finalement, bien plus que ces raclures qui se pavanent dans la luxure et le mépris des autres, la guerre.
On sait tous, du moins on a remarqué, que les deux précédentes guerres mondiales ont commencé de la même manière exactement, au même endroit, et avec le même consentement ou la même cécité.

Mais même sans considérer ce risque, il reste assez d’arguments pour venir à la rescousse des faibles et des opprimés.

Une des meilleurs rescousses qu’on peut leur apporter, est d’écrire et d’écrire encore afin de déployer la vérité auprès de ceux qui vivent dans un monde reculé et dérisoire, loin d’internet.
Cela afin que le passage à l’acte soit accompli par le peuple, et non plus par les pouvoirs.
Et cet acte doit être précédé d’une prise de pouvoir, qui consiste en ce super-boycott.

Car on peut faire ce qu’aucun chef d’état n’a été capable de faire : parler sincèrement et s’offusquer publiquement de ce qui aurait dû être qualifié par eux avec la plus grande force, d’ignoble, d’irresponsable, d’inconséquent et même simplement, d’illégal.

Et non pas en parlant du Hezbollah comme ils le font, répétant la propagande américano-sioniste guerrière, mais bien d’Israël.
De quelle sorte de cécité faut-il être frappé pour accuser des résistants face à un oppresseur d’envoyer des roquettes sur un pays qui l’agresse, de ne faire cela que par méchanceté, démence, et habitude, et de justifier ainsi cette agression ?

Comment est-il concevable de croire en toute logique à une agression du Hezbollah qu’il faudrait exterminer, alors qu’elle a commencé en riposte à une destruction massive ?

Comment osent-ils encore affirmer qu’Israël est "en danger" alors que ce sont eux qui le stimulent ?
La seule réponse est que cela fait partie de la stratégie militaire, et que sous nos yeux, les criminels ne sont pas tant les soldats que ceux qui leurs donnent les ordres, et de la même manière ceux-là sont encore moins coupables que ceux qui les approuvent et les motivent.

Ce flagrant alarmisme est tellement gros que beaucoup ont du mal à croire que ce triste constat est le monde moyen-âgeux dans lequel nous vivons. Depuis quand exactement vivons-nous englués dans le mensonge ?
Depuis 2001 que Bush, petit-fils de nazi, allié des néo-conservateurs issus de l’école de Rockfeller, nous bassine avec son "axe du mal", depuis tout ce temps en fait ces "axe du mal" désignait des faibles et des opprimés, qui l’ont été encore plus en raison de cette folie.

Historiquement, depuis 1947 la Palestine a été réduite d’un immense pays à quelques "poches" comme un liquide qui sèche au soleil. Et pourtannt avec cynisme cette image est reprise pour parler du Hezbbollah, en signalant qu’il ne resterait que "quelques poches" qu’il faudrait essuyer.

On a vu que Israël demandait une semaine de plus, jusqu’au veto américain, puis une semaine de plus jusqu’à la conférence de Rome, puis suite à ces deux échecs de la justice, qu’Israël pouvait continuer son massacre, aux frais des européens qui savent qu’ils vont devoir payer la note.

C’est à dire que si les européens ne voulaient pas avoir à faire ces dépenses, elle aurait élevé son opposition contre cette destruction, ne serait-ce que pour cette raison. Mais au lieu de cela, tout a l’air de fonctionner comme un plan dans lequel ils sont impliqués, avec l’argent des européens qui sont priés de produire toujours plus, au détriment de la morale en plus de l’écologie.

Donc voilà encore autre chose à boycotter, en plus des produits américano-israélens, des élections, voilà qu’il faut boycotter également le travail, c’est à dire se mettre en grève, générale et globale, jusqu’à la fin de la guerre.

Si cela peut paraître une lourde charge, la plus grande diligence consiste à rappeler que c’est en raison présicément de cette peur que nos gouvernements ont préféré le crime contre l’humanité, plutôt que de se fâcher avec les fascistes. En effet ces puissances économiques sont assez influentes pour instituer ce genre de peur et d’appréhension, à laquelle nos gouvernements répondent pas l’assurance de leur soumission silencieuse.

Qu’aurait dû faire le président de la France, pays qui siège actuellement à la présidence de l’Europe ?
Simplement, au lieu de condamner "avec la plus grande fermeté" des cas liés aux faits-divers des presses à scandale, il aurait fallu asséner cette "plus grande fermeté" à l’agression d’Israël.
En un seul mot, tous ces creuvards de la presse auraient suivi le mouvement, mettant ainsi le doute chez l’agresseur, et décidant plus fermement les pays arabes hésitants à intervenir avec force.

Cela n’aurait rien coûté et tout rapporté.
Mais, fort heureusement, ce n’est plus à ces "pouvoirs" - mot qui est dénué de sens - qu’il revient de faire ce travail. Si on veut effectivement constituer des démocraties, c’est aux gens de le faire, même si les moyens d’action sont inadaptés, ce n’est pas pour cela qu’il faut abandonner, bien au contraire.

Car ces en usant de ces pouvoirs que nous les rendront plus efficaces.

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