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Avant on se contentait du Parti Socialiste Français, maintenant il ne peut plus suffire...

Publie le mercredi 2 août 2006 par Open-Publishing
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Cette chronique n’a pas pour but une quelconque tentative envieuse des systèmes droitiers réunis en un seul par sa même extrême, loin de là, ou alors ceux qui pourraient le prétendre n’auront que la gloire de ne pas savoir lire, de ne comprendre qu’eux-mêmes et de ne rentabiliser - dans tous les sens du terme - qu’une infime partie de leurs hémisphères cérébraux...

Hélas ! Mais depuis 1942 (« love alls ») la France n’a que trop connu cela, une sorte d’« orthodoxie étatique » adaptée à toutes les circonstances, histoire de pouvoir rester aux barres gouvernementales, quitte à graisser les pires dictateurs (cf. le diamantaire de Schengen pour ne pas le nommer), à soutenir les pires projets de l’impérialisme capitalistique pour finalement se mettre à idolâtrer la poudre des canons au lieu des dieux naturels qui les ont créés. Non, à droite, jusqu’en son centre nous sommes nombreux à ne rien en croire, ni mots, ni programmes ; leurs règnes ont toujours été lourds de conséquences pour ceux qui osent regarder au-dessus de la frontière... Et puis finalement cela ne regarde personne, puisque c’est loin de chez nous... Et si cela arrivait près de chez nous ? !

Non, pas la droite, plus jamais y penser à la droite jusqu’à ses férules (1) les plus enfouies, d’ailleurs familialement il y en a qui n’y ont jamais eu affaire aux droites (...réunies en une seule...), il en existe par bonheur qui ont toujours pût y échapper (...aux droites réunies en une seule par sa même extrémité), qui n’ont jamais eut à y mettre les pieds dans ce débordant chaudronnier qui déborde de violences en ces jours malsains sur la terre des pêcheurs...

Non, pas la droite, ça jamais. Plus elles avancent dans le temps et dans ses histoires, ces droites, plus elles nous livrent toutes les horreurs qui la sous-tendent... MAIS alors que faire à gauche quand celle-ci s’y laisse aspirer sous convention capitaliste et que s’éloigne au fur et à mesure l’esprit de fraternité qui devrait unir les gauches en nommant unanimement Marie George Buffet comme candidate unique du Parti Socialiste ? Une telle option, certes antilibérale - mais on sait bien que cette appellation n’est que dans le texte et que dans la réalité l’« esprit du capitalisme » ne pourra toujours que la considérer comme une fiction, voire une illusion -, si persuadées que sont ces droites d’être enfin parvenues à l’extinction du marxisme alors que des forces vives s’en revendiquent encore à pleins poumons, battant le pavé, organisant des campements géants aux abords des G8... Non ! Pourtant cette option serait plutôt un juste retour de ce que Mitterrand n’a pas osé faire alors que l’utilisation des voix communistes ne lui servirent que de tremplin pour s’octroyer les pleins pouvoirs et de mettre ainsi rapidement un terme aux projets socialo-communistes que toute une France attendait.

Lucidement et logiquement on devrait s’attendre que lors du choix du candidat « socialiste » aux présidentielles, tous les militants confondus PSF, PSU et PS (tout seul) inscrivent sur leur bulletin interne de vote le nom de notre candidate communiste qui porterait en elle tous les espoirs du non antilibéral. Et aux sponsors socialistes de se prendre alors une mémorable leçon d’éthique politique dans le blasphème des alliances corrompues par les intérêts divergents... Mais non, ils préfèreront rester militant tout seul, dans un parti hégémonique sans avenir...

Ils choisiraient au Parti Socialiste si la raison historique leur en donnait encore les moyens, tous à gauche, la candidature unique de Mme Buffet qui elle se reporterait sur Olivier qui concerterait Arlette Laguiller, auxquels se rallieraient les membres de la Confédération Paysanne raccrochée aux écologistes « verts-rouges » sans oublier ces socialistes devenus si sourds mais enfin ramenés à la juste place de leur pupitre pour enfin donner lieu et faire connaître ce qu’il doit être d’une véritable dynamique intergénérationnelle et interpartis d’une véritable union des divisions des gauches... Stop ! Là, le mentor qu’est devenu le PS ne fonctionne et ne frictionne, hiérarchiquement fictionnel, pas autrement qu’un parti de droite (balabalablabla...).

Ils se pif le gadget, se pullulent en quémandes, multiplient les candidatures croyant faire ainsi feu de tous bois la présentation finale du personnage estimé être censé rallier le maximum d’électeurs pour gagner les présidentielles. Mais passeront-ils en cette si basse stratégie la marche du premier tour car, fanfarons et fanfaronnes, clowns de tous poils, à ce rythme du balayage de toutes les exigences politiques et vu du point des plus virulents défenseurs du rôle positif de la victoire du « non » sans nom au Traité de constitution européen ; rien ne permet d’affirmer que ces socialistes, trop fier d’avoir pu écarter si facilement le quart général des communistes qui étaient promis à les accompagner dans les formes de pouvoir, parviendront à le franchir ce cap du premier tour !

Tout a changé au PS me direz-vous sauf pas le mépris qu’ils sont capables d’apporter si finalement le candidat offert par le choix de leurs militants n’est pas à la convenance de leur mise au risque de les perdre les espoirs de passer le premier tour. Mr Jospin en a fait les frais, à qui le tour ? Pourquoi certains respireraient que pour Royal se croyant déjà aux joyaux du royaume de la couronne tandis que d’autres se sacrifieraient volontiers pour un Fabius ? Tout cela finira-t-il aussi à peu près autour des 10% comme avait dû finir le Parti Communiste dans sa chute annoncée par des alliances non respectées ? Georges Marchais est-il devenu une centrifugeuse rotative qui, à force de se retourner dans sa tombe, finira par gagner le noyau terrestre ce qui aurait pour conséquence grave de faire imploser ou exploser la planète ? Que de questions vertigineuses, ça devient dantesque quand les dirigeants se font la guerre...

Et Marx dans tout cela, serait-il prié de rester confiné au statut de l’orthodoxie étatique auxquels l’ont voué depuis toujours ses plus vils destructeurs ? Fidel Castro ferait-il mieux d’aller se faire soigner dans le Chiapas chez les Indiens plutôt qu’au Val de Grâce puisqu’il semblerait également atteint d’un mal intestinal tout comme l’était Yasser Arafat étant donné qu’il est devenu de plus en plus urgent d’être vigilant, de se méfier de tout, surtout de la France lorsqu’elle reste attachée à ses fondateurs quarante-deux-istes ? « Love alls » ? After the last !
Rien ne serait si opaque si nous restions attachés à un processus historique dont la constance était incarnée par un Parti Communiste qui atteignait, il n’y a pas encore si longtemps que ça, les quasi 30%.

Ce parti n’avait rien à craindre d’un premier tour et puis maintenant la confiance qu’il portât sur son cousin socialiste lui prouve qu’il serait préférable qu’il disparaisse ??? Au nom de quel pillage économique, sous couvert de quelle dictature étatique le lien historique censé unir deux oppositions finit par les faire disparaître toutes les deux (balabalablabla). Voalà, c’est fini !

note :

1 - Férule : 1-Plante herbacée aux racines énormes, dont une espèce fournit l’assa-fœtida.

2-Petite palette de bois ou de cuir avec laquelle on frappait la main des écoliers en faute. Figuratif - être sous la férule de quelqu’un, dans l’obligation de lui obéir [« êtes-vous sous la férule de quelque chose ? »]