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Pourquoi respecter la loi ? (Philosophie du droit)

Publie le samedi 5 août 2006 par Open-Publishing
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Philosophie du droit -

Comment faire respecter la loi ?

Ou : Pourquoi respecter la loi ?

La loi ne peut se suffire à elle-même, elle doit reposer sur des démonstrations, acceptées et présentes dans les esprits, et non de simple "autorités", que les subconscients aiment à bafouer.

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Les lois civiles se distinguent des lois morales dans le sens où elles sont, elles, dicibles spécifiquement.
Cela ne doit pas pour autant faire oublier les lois morales, dont à leur tour les lois civiles doivent s’inspirer.

Qu’une loi soit dictée suffit normalement à ce qu’elle soit respectée, puisqu’à l’origine des civilisations (cela est présent dans les subconscients) les lois étaient des décisions sociales, admises et comprises par tous, afin de rationaliser l’organisation de la société. Il y a des choses qu’on ne doit pas faire, pour de simples raisons logistiques ou morales, et tout le monde n’est pas sensé être assez conscient des conséquences de ses actes pour qu’on puisse se passer de solidifier des lois.

Il est bien entendu dans cette définition qu’un jour, peut-être, les masses encéphaliques allant en progressant, une plus grande proportion de la masse serait à-même de comprendre ce qui est logique de se refuser de faire en raison de ses conséquences.
Une loi imposée à soi-même, est nommée également "Djihad".

Qu’il soit interdit de tuer, tout simplement, que la première des lois morales soit dictée ne peut l’être qu’à l’attention d’un individu dont le niveau de compassion est suffisamment faible et les réactions émotives suffisamment incontrôlables pour qu’on ait besoin de le lui rappeler...

Mais à partir du moment où les lois sont dictées elles deviennent surpassables, par exemple pour celui qui n’a pas besoin de se faire dicter de telles loi, et donc un peu aussi, pour celui qui CROIT ne pas avoir besoin de se faire dicter de telles lois.

Dès lors s’engage un tourbillon infernal, où la loi s’accompagne de représailles dissuasives, comme si la loi en elle-même ne suffisait plus.

C’est un tourbillon infernal car par ce principe de la représaille, le châtiment, il devient implicite dans le discours que la loi ne se suffit plus à elle-même, n’est plus le fait d’un consensus admis par tous et pour le bien de tous.
Ainsi né, avec le plus grand bon sens du monde, l’adage populaire selon lequel les lois sont faites pour être surpassées.
En effet, surpasser la loi signifierait qu’on est assez intelligent et compassionnel pour ne pas avoir à s’en faire dicter.
Beaucoup de gens, dans leur délire, s’imaginent qu’ils ont ce droit, en raison de leur méconnaissance d’eux-mêmes, et du manque de fondements dans leur psychisme.

Ce qui est intriguant, c’est de se demander si ce ne sont pas les représailles aux effractions des lois qui ne constituent pas, conjointement à ce qu’elles "obligent" à respecter la loi, le terreau de ce qui conditionne à ne pas les respecter.

La raison de cela en revient à la méthode par laquelle la loi est dictée.
En fait, c’est en premier le durcissement du ton qui a conduit ensuite à un durcissement des représailles. Dès ce moment, (historiquement) la société a abandonné l’idée que la loi était consentie par tous pour passer à une conception selon laquelle elle était imposée.

La méthode qui consiste à imposer, en elle-même est qualifiable de violence morale, partiellement pour la raison que j’ai dite, que cela suppose que la loi ne pouvait pas être devinée, ce qui ressemble plus à une insulte à l’intelligence.

Cela procède de la psychologie, à force d’imposer, le sujet se transforme progressivement en une machine à attendre de se faire imposer les choses.
Psychanalytiquement, les "hors-la-loi" sont en fait des malades mentaux qui agissent inconsciemment de façon à se faire imposer la loi qu’une autre partie d’eux-même refuse.
L’immoralité de leurs actes signifie la force avec laquelle la guérison de leur psychopathologie doit être réparée ; mais le plus facilement cela se traduit par la dureté de la représaille, dont seule la porté symbolique a cet effet de réparation.

D’ailleurs "la justice" a été amenée à jouer à fond le rôle du symbolique, en ornant les "juges" d’un déguisement protocolaire, dont la fonction est de frapper le subconscient.
Mais avec le temps, ce symbolisme ne suffit plus, les palais de justices sont de plus en plus souvent obligés d’être gardés par des policiers armés, là où il y a quelques temps encore le seul fait de comparaître faisait courber le dos.

C’est très important de traiter de ces sujets par les temps qui courent où les "hors-la-loi" ne sont plus de simples individus mais des états tout entiers, comme Israël ou les états-unis.

Car dans ce cas de figure cela ne fait que mettre en valeur la faiblesse de la réponse qu’on "impose" à un individu quand il est hors-la-loi.

Que fait-on dans ce cas ? On l’enferme et on le prive de liberté. Cela est une méthode barbare qui, sous couvert de "donner une leçon" - ou bien même de "servir de leçon" pour les autres quand c’est un emprisonnement à vie, ou même un meurtre pur et simple (peine de mort) la seule réalité est que la société se débarrasse de l’incongru en effaçant la réalité de ce qui l’a fait agir, comme si cela n’existait pas, comme si ça n’aurait jamais dû avoir lieu, et que nous devions scotomiser vite ce mauvais souvenir sans intérêt, sans chercher à se polluer l’esprit en essayant de le comprendre.
C’est "la vindicte".

En fait, littéralement, ça revient à fermer les yeux sur ses propres carences en matière de méthode pour faire respecter la loi.
Tout cela est-il sensé tomber sous le sens ? Suffit-il d’éliminer les hors-la-loi ? De procéder à un "nettoyage" ?

Et voilà cet exception à la règle : et si le "hors-la-loi" est un état tout entier, et même pire, parmi les gouvernements les plus puissants au monde, ceux qui oppriment les faibles, les affaiblissent encore plus, puis se servent de cette faiblesse pour les opprimer encore plus...
Si un état ou de états se comportent de la manière la plus sadique qui puisse être, tout en proférant des mensonges étatiques démultipliés et inséminés dans le cerveau des population au moyen de technologies de diffusion de masse ?

Quelle est la procédure pour ce genre de gangsters ? Les enfermer en prison, les tuer, faire comme s’ils n’existaient pas ?

— 

Revenons au cas de ce qu’aurait dû être le traitement des condamnés dans une société qui aurait déjà acquise, dès les plus anciennes époques, les développements d’aujourd’hui quant à la psychologie, et les mécanismes reflex.
Ou dans une société débarrassée de la glue que constitue les coutumes acquises par des millénaires d’inculture et de méconnaissance.

Car c’est la réflexologie qui est la porte d’entrée à la réponse à toutes ces questions.

Le but est de rééduquer le délinquant, mais le problème est que ce n’est pas avec une méthode abrupte comme la "condamnation" qu’on peut y parvenir.

D’ailleurs si par la plus grande des bontés les gouvernement européens et arabes (les riches) dédaignaient bien condamner l’activité criminelle de l’association de malfaiteurs que constitue l’alliance israël-USA, cela ne servira quand même à rien, ce ne seraient que des paroles, amplement insuffisantes à contrecarrer les motivations haineuses et stratégiques qui les poussent à agir.

Les contrecarrer par la force reviendrait également à une apocalypse généralisée ; Dans l’augmentation de la violence ont finirait tout simplement par faire péter la planète, on en a largement les moyens.

Et tout cela pourquoi ? Parce que personne n’est capable de remettre en cause la faiblesse des méthodes qui sont employées pour arriver à leurs buts, ou même de remettre en cause ces buts eux-mêmes.

C’est ce qui a conduit toutes les civilisations passées à finir : elles ne pouvaient pas remettre en cause les méthodes ancestrales qui ne convenaient plus aux époques modernisées, et se sont ainsi heurtées au mur de leur apocalypse.

Ce qui est notable est qu’à chaque fois, la difficulté de la remise en cause allait en s’accroissant, alors que la capacité à reconsidérer ses méthodes elle aussi s’était accrue. Mais à chaque fois, c’est comme si un seuil médium n’avait pas été atteint.

A l’époque d’internet et du transfert instantané de l’information, les peuples reliés plus étroitement ont la possibilité d’augmenter la largeur de leur point de vue de sorte à surpasser ce stade. Car de toutes manières les temps changent, et donc les peuples et leurs lois doivent évoluer.
Pour la moindre des choses, elles devraient évoluer en conséquence de ces récents développements sur la psychologie humaine.

La réflexologie, c’est la science qui consiste, dans sa plus sombre définition, à considérer le cerveau comme une machine aux réactions prévisibles (ce qu’on appelle la cognition), et pour la plus belle de ses définitions, c’est la science qui consiste à appréhender et reconsidérer les lacunes dans la méthode d’assènement de l’éducation.

En pratique, quand on associe expérimentalement une violence à un stimuli, ensuite la simple présence de ce stimuli suffi à réactiver virtuellement la violence subie dans le passé.
Cela ne fait que prouver le fonctionnement des interrelationnements, ce n’est qu’une leçon, c’est pourquoi c’est pertinent.

Cela met aussi en lumière un concept très à la mode, ce qui procède de ce qui est "préemptif". Vous avez déjà entendu ce mot quelque part n’est-ce pas ?
Eh ! oui, une guerre péemptive n’est rien d’autre que le fait d’une terreur, anxiété maladive. Mais rassurez-vous, cela se rééduque !

La réflexologie est d’une prime importance, quand par exemple on constate comment Israël utilise le largage de tracts comme les nazis le faisaient avec eux-mêmes, pour informer les populations d’un bombardement imminent.
Dans ce cas on dirait qu’ils essaient de se débarrasser de ce stimuli et de cette douleur, en créant une nouvelle association, moins douloureuse pour eux-mêmes.

Il y a aussi la rythmique avec laquelle les bombardements ont lieu, comme on a pu le lire dans un article nommé "chaque soir à une heure dix du matin, les bombardements commencent". Puis les bombardements durent jusqu’à l’aube.
Cela est, d’une manière la plus inconsciente du monde, l’application de la méthode de la réflexologie, en fait, exactement la méthode qu’il faudrait appliquer à un agresseur pour le rééduquer. C’est très pertinent !

Donc déjà pour le moins on apprend que dans le cas des condamnés, une meilleure méthode consisterait à vouloir les rééduquer au lieu de les enfermer dans leur mauvaise "programmation", symbolisée par des murs gris avec des barreaux aux fenêtres, dans des prisons où les procédures fâcheuses, non contentes de ne pas se guérir toutes seules, se transmettent à ceux qui ne les ont pas encore.

De ce point de vue on peut ajouter un nouveau litige subi par la personne qui serait emprisonnée par erreur ou pour un crime de nature non-criminelle, comme les raisons fiscales par exemple.

Dans ce cas la rééducation subie est non voulue, l’emprisonné ressort de prison avec de nouvelles méthodes bien plus criminelles que lorsqu’il y est entré.

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Mais dans un deuxième temps, comme je l’ai dit, la réflexologie n’est pas tant de considérer le cerveau comme une éponge à méthodes, ce que ’ces fous’ appellent le cognitivisme, que comme une méthode pour comprendre "la Méthode" en elle-même.

Car le but de la science est surtout d’apprendre et non de faire apprendre, et c’est cet apprentissage qui a son tour est profitable lorsque "l’instruit" ou "le sage" déploie sans le vouloir des méthodes qui sont justes.

Car il n’y a pas tant de méthode parfaite qu’il y a en vérité des méthodes adaptées.

Dans le cas qui nous concerne, la psychanalyse des "états-voyous", on doit bien observer leur nihilisme, c’est à dire la froideur avec laquelle ils agissent, conformément à des raisons solides comme le roc, indépendamment de toute dimension affective dont l’histoire récente a enseigné, par imprégnation, que c’était plutôt une faiblesse qu’un avantage, notamment dans "les affaires".

La solidité des raisons d’agir et la bonne conscience produite par le pragmatisme émanant du désintérêt pour ce qui est mineur dans une procédure d’exécution d’une "mission", doivent être combattues avec les mêmes armes.

La question revient alors à "la loi" à travers de la question de ce qui "oblige à respecter la loi".

Car en matière de guerre, c’est bien de ça dont il s’agit, les lois sont des objectifs, et les raisons sont ce qui oblige à remplir ces objectifs.

Et en matière de rééducation, la procédure consiste à simuler le même genre de comportement mais appliquer à ce qu’on appelle des "créations positives", parmi lesquelles la plus saine des créations, celle qui consiste à "sortir" ce qu’on a à l’intérieur de soi. Les créations positives sont en général l’écriture, la peinture, la musique, la manutention, c’est à dire autant de formes de désaliénation.
L’acte de la guerre oblige à une activité en elle-même désaliénante, mais bon on peut faire mieux.

Car oui, le sujet est "aliéné", il est comprimé dans l’obligation de résoudre la problématique fallacieuse en laquelle il croit, avec les méthodes les plus rationnelles et scientifiques qu’il connaît, de façon à être sûr d’y parvenir au bout du compte.

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Mais surtout arrivé à ce stade il est temps de commencer le véritable travail créatif de résolution des problématiques, à savoir : qu’est-ce qui oblige à respecter la loi ?

Nous sommes certains, qu’imposer la loi avec force a pour principale conséquence d’imposer la force elle-même comme méthode pour imposer ses décisions, toutes aussi folles qu’elles soient.

Par contre remettre en condition (l’enfant à qui en enseigne la loi), en plus de la lui faire deviner, ou bien d’obtenir des résultats approchants qu’il convient d’encourager, enseigne avec force qu’on ne peut jamais vraiment être certain des raisons qui motivent ses choix.

Cela, seul un cerveau ayant atteint un certain seuil d’intelligence est capable de l’accepter. Pour la plupart du temps (les gens étant éduqués par du "par-coeur"), trop peu est capable de tolérer ce qui est abstrait ou ce qui peut être remit en cause, ce qui n’est pas "inaliénable".

Et précisément une fois devant le fait accompli du déroulement d’une longue histoire de choses qui s’imposent avec force (le déroulement historique actuel), devant sa conséquence inéluctable, c’est le moment où apparaît l’importance qu’il y a à savoir remettre en cause ce qui motive notre raison à se mettre en action, la nature de nos perceptions fallacieuses, qui sont Préalables à "la raison".

Et cette question récurrente, "qu’est-ce qui oblige à respecter la loi", "qu’est-ce qui la fait être respectée", n’est plus du tout la même question que "qu’est-ce qui oblige à FAIRE respecter la loi" !

Cela est d’une primordiale importance !!
On voit que ce qui compte dans la procédure fallacieuse, c’est le concept de "faire respecter", confusément "la loi" ou bien même "ses objectifs".

A cause de la défaillance de la méthode, on a très vite fait de glisser dans ce qui procède du tortionnariat.

Alors que la question "qu’est-ce qui oblige à respecter la loi", elle, reste une question à laquelle jusqu’ici nous n’avons pas répondu, mais à laquelle, à cause de ce développement, nous pouvons répondre.

Une loi dictée ne peut se suffire à elle-même.

Qu’on augmente le ton sur laquelle on la dicte ou qu’on ajoute de la répression si on le ne respecte pas, ne répond aucunement à la question de ce qui oblige à la respecter.

Alors que tout simplement, à la lumière de comment fonctionne "la raison" qui se fonde sur des motivations construites inconsciemment, on peut se dire qu’un psychisme ne tient la route que lorsque les éléments de son fonctionnement sont correctement connectés entre eux, non par des (méthodes d’) obligation(s), mais par des (méthodes de) relationnement(s) logique(s), qui au début de l’éducation sont seulement réflexes.

C’est à dire que par la réflexologie on crée des connexions qui ensuite deviennent logiques, grâce à la raison qui se débrouille pour que ça tienne debout.
C’est cela qui rend fonctionnel un psychisme même s’il a été torturé et tailladé par les véritables coups de cutter psychologiques que constituent les choses inexpliquées.
Choses inexpliquées qui a leur tour invitent à éduquer le fonctionnement de la raison. Qui ensuite permettent de refonder les certitudes qu’on croyait avoir, crant de nouvelles inexplications...

Eh oui, toute l’histoire de l’évolution revient à abandonner nos certitudes fallacieuses, et à savoir composer avec des hypothèses de plus en plus abstraites, ou en fait, irrésolues, mais demandant à l’être.
Le malade mental n’est donc pas celui qui divague, mais plutôt celui qui se refuse à divaguer (par manque de capacité à rationaliser), et qui campe et s’appuie sur des certitudes ; comme dans l’image des cannes molles de Dali.

La loi, si elle veut être respectable, doit procéder inéluctablement de ce qui est logique, et cette logique doit être appréhendée.
Autour d’une loi, il doit y avoir toute une constellations de raisons.
La loi n’est pas et ne peut être "la raison", mais sa conséquence, ce qui est bien différent.

Car la raison, elle, est mobile, elle évolue en fonction des apprentissages nouveaux. Ainsi "la loi qui en découle", elle aussi, n’est plus promise à camper sur des positions et des fonctionnements dépassés.

Si "le sujet" a suffisamment de fondements logiques dans son esprit, il pourra de lui-même conclure à l’existence de lois.
Dès lors c’est son propre psychisme qui l’interdira de commettre une effraction à la loi, puisque cela lui paraîtra illogique.

Ce n’est donc pas sur le texte de loi lui-même qu’il faut faire prendre par coeur, ça ne sert qu’à construire des méthodes fallacieuses. C’est sur tout ce à quoi la loi est connectée, c’est à dire toute sa raison d’être, qui doit être comprise et partagée.

Car ainsi, peut-être, les raisons d’être peuvent être discutées, et ainsi, le plus moralement du monde "la loi" sera capable d’évoluer avec la connaissance scientifique du monde qui nous entoure.

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