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Candidatures unitaires : Buffet et Bové sont d’accord

Publie le dimanche 27 août 2006 par Open-Publishing
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Deux déclarations récentes de Marie-George Buffet et José Bové :

Contribution de José Bové
cher(e)s ami(e)s, cher(e)s camarades,

Ne pouvant malheureusement participer à la réunion du Collectif unitaire du 22 août, je tiens à apporter ma contribution à la discussion.

Plus d’un an après la victoire du non contre l’Europe libérale et quelques mois avant un cycle électoral dont l’enjeu principal est double - battre la droite et l’extrême droite et faire échec au social libéralisme - nous voilà confrontés à un choix stratégique essentiel : comment concrétiser, dans les urnes, l’unité d’un mouvement social engagé dans la lutte contre la mondialisation marchande et pour une politique de rupture avec le libéralisme économique ?

Cette unité, déjà inscrite dans l’Alternative unitaire et l’appel à des candidatures communes de la gauche anti-libérale en 2007 et 2008, a vocation non seulement à rassembler les organisations, courants, militant(e)s politiques, syndicaux, écologistes ou associatifs autour des échéances électorales présidentielle, législatives, municipales et cantonales qui nous attendent, mais aussi à dépasser nos différences pour construire une force capable d’imposer une véritable alternative politique et pas une simple alternance institutionnelle face à la logique libérale.

Je pense que les conditions sont réunies pour redonner espoir, dans les urnes comme dans les luttes, à toutes celles et ceux qui sont les plus exposés aux coups de la politique antisociale de la droite et qui ont été les plus déçus par l’expérience de la gauche plurielle. Nous sommes à la fois forts, proches et lucides.

Nous sommes forts. Nous pouvons nous appuyer sur la puissante mobilisation contre le projet de Constitution européenne qui a démontré que, sur des enjeux clairs, nous savions construire la dynamique unitaire et nous pouvions même la conduire à la victoire. Laissons les commentateurs désabusés gloser sur la soi disante impuissance des « nonistes ». Laissons les réflexes bureaucratiques agiter les patriotismes de parti. Jamais, depuis trente ans, le contexte n’a été aussi favorable au rassemblement des forces anti-libérales.

Nous sommes proches. Nous avons vérifié, au fil de l’année écoulée, que nous portions un même projet politique : la charte pour une alternative au libéralisme, adoptée le 13 mai dernier par la réunion national des collectifs du 29 mai 2005, en témoigne. Sur les principales questions en débat, nos convergences l’emportent de beaucoup sur nos divergences. Pour ma part, je pense que, s’agissant de l’Europe, la perspective démocratique et sociale passe nécessairement par la convocation d’une Constituante et que, sur les questions économiques internationales, il faut construire un nouveau multilatéralisme qui se substitue aux règles actuelles de l’OMC.

Nous sommes lucides. Nous avons l’expérience des combats électoraux. Nous savons que le potentiel de la gauche anti-libérale rassemblée, si l’on tient compte de ses différentes composantes, peut se situer à un niveau qui change durablement la donne à gauche. En choisissant d’additionner plutôt que de disperser nos voix, nous pouvons réellement construire une force capable d’imposer une alternative politique à la fois à la droite et aux tenants du social libéralisme.

Voilà pourquoi je souhaite vous faire un certain nombre de propositions qui me paraissent essentielles pour entraîner la dynamique unitaire et clarifier l’engagement de tous - partis, courants, mouvements, militants - qui s’inscrivent dans la démarche de l’Alternative unitaire.

1. Je suis d’accord avec Marie-George Buffet pour constituer un collectif de porte-parole de quelques membres. Mais pour éviter que nous en restions à un simple affichage symbolique, je suggère que ce collectif soit investi dès notre réunion nationale du 10 septembre et prenne en charge la pré-campagne. Nous démontrerions ainsi dans les faits que, face à la logique de personnalisation et de surmédiatisation d’une élection présidentielle, nous sommes capables d’engager une campagne à la voix plurielle.

2. Je pense que l’appel du Collectif national à constituer rapidement des collectifs locaux dans toutes les circonscriptions et villes importantes où ce n’est pas encore le cas pourrait être complété par un appel à engager rapidement des contacts avec les élus dans la perspective de la collecte des 500 signatures nécessaires à notre candidature unitaire pour la présidentielle.

3. Je suis partisan d’engager dès le 10 septembre la discussion sur le mode de désignation des candidat(e)s unitaires aux législatives, municipales et cantonales. Notre objectif est évidemment de parvenir à la désignation d’un(e) seul(e) candidat(e) ou d’une seule liste lors de ces échéances.

4. S’agissant de notre candidat(e) à l’élection présidentielle, donnons la parole à l’ensemble des collectifs, d’ici la fin de l’année, pour choisir le meilleur profil. Je maintiens, à titre personnel, que le ou la candidate la mieux à même de symboliser notre unité ne peut pas être le ou la porte-parole d’un parti.

5. Enfin, je souhaite que nous poursuivions activement la discussion politique sur notre programme et sur notre stratégie de rassemblement des forces anti-libérales. Je pense notamment qu’un certain nombre de sujets peuvent être clarifiées avec des forces politiques qui, par rapport à notre volonté unitaire, soit s’inscrivent dans une logique de division, soit expriment de manière autonome et parallèle des démarches ambiguës par rapport au texte fondateur de l’Alternative unitaire.

Cher(e) ami(e)s, cher(e)s camarades, le temps pressse ! Nous avons une responsabilité particulière, après le 29 mai, à ne pas désespérer toutes celles et tous ceux qui ont dit « non » à la logique libérale. C’est pourquoi je veux vous faire partager toute ma conviction et toute mon énergie à participer, dans un cadre collectif et unitaire, aux batailles politiques des prochains mois.

Amicalement et fraternellement,

José Bové

Marie-George Buffet
Au Collectif national d’initiative, aux collectifs locaux,

Aux femmes et aux hommes qui agissent pour un rassemblement antiliberal de gauche et des candidatures communes

Cher(e)s ami(e)s, Cher(e)s camarades,

Lors de toutes les rencontres que j’ai faites dans les quartiers, les entreprises, comme députée, élue locale, nombreux sont les hommes et les femmes qui me disent : « cela ne peut plus durer, il faut battre la droite, rassemblez-vous à gauche ».

Beaucoup s’interrogent, sur les choix politiques qui devraient être mis en œuvre pour que leur vie change vraiment car ils n’ont pas oublié leur déception devant les renoncements de la gauche plurielle. Mais chacun le mesure, faute d’alternative claire à gauche, nombreux sont celles et ceux qui « sortiront les sortants » sans illusions.

Ces femmes ces hommes, se sont rassemblés le 29 mai 2005 contre les politiques libérales pour une autre Europe ; les jeunes se sont levés contre la précarité légalisée et ont fait reculer le gouvernement ; elles et ils se battent dans les quartiers contre les discriminations, elles et ils agissent pour les droits des femmes ; elles et ils sont dans l’action aujourd’hui contre les licenciements boursiers pour des salaires dignes, pour la défense des services publics, aux côtés des enfants et des familles menacés d’expulsion... mais elles et ils ne voient pas pour l’instant de véritable prolongement politique à leurs mobilisations, tant sur le projet politique que sur les contours du rassemblement apte à le porter dans les échéances électorales.

Certes, ce qui a commencé à se construire avec « l’appel pour un rassemblement anti-libéral de gauche et des candidatures communes », la création des collectifs locaux, leurs premières initiatives, est plein de potentiel. Mais nous ne sommes pas, en l’état, au niveau d’une dynamique populaire citoyenne qui porte dans le pays l’espoir d’une victoire.

Or, j’ai la conviction que si nous poursuivons avec nos concitoyennes et nos concitoyens l’élaboration d’un programme en rupture avec les politiques libérales, si notre rassemblement déjoue les pièges institutionnels, nous pourrons en finir avec le cycle décevant des alternances, nous pourrons battre la droite durablement et réussir à gauche en ouvrant une nouvelle période de progrès social et démocratique.

Quelle responsabilité collective, mais aussi quel formidable défi ! C’est en mesurant cela que j’ai à plusieurs reprises dit publiquement que j’étais disponible pour porter à l’élection présidentielle notre projet commun. Je n’ignore évidemment pas qu’il existe entre nous, sur cette question comme sur d’autres, des opinions différentes. Sur toutes, le débat, pour être réellement démocratique, pour ne pas échapper aux militants et aux militantes qui travaillent à cette union, doit se développer dans la transparence. Il m’a donc paru nécessaire de préciser aussi clairement que possible dans quel esprit j’ai formulé cette proposition, et la façon dont je vois sa mise en œuvre.

La question la plus importante, dont beaucoup dépend, est celle de l’objectif que nous devons nous donner.

Certains considèrent que 2007 ne changera pas fondamentalement la réalité à gauche et que notre objectif devrait se limiter à exprimer les exigences de changement pour préparer l’avenir. Ils en déduisent qu’évoquer l’hypothèse d’une victoire reviendrait en fait à préparer le terrain à des compromis avec le social-libéralisme.

J’estime, pour ma part, que notre objectif doit être de gagner. C’est-à-dire de contribuer de toutes nos forces à un rassemblement populaire majoritaire capable de battre la droite et l’extrême droite et de construire une majorité, un gouvernement qui mettent en œuvre une politique audacieuse, clairement en rupture avec celles mises en œuvre précédemment.

Cet objectif d’une victoire de notre peuple ne peut être différé car chaque heure qui passe, avec cette droite au pouvoir, est une heure de trop contre les droits individuels et collectifs des hommes et des femmes, contre l’emploi, contre le rôle que notre pays pourrait jouer en Europe et dans le monde pour une autre mondialisation.

Cet objectif, si nous le portons avec confiance peut être source après 2005 d’une nouvelle mobilisation des hommes et des femmes de gauche. Elle peut modifier le scénario du bipartisme et du renoncement qu’on veut nous imposer. Se donner cet objectif nécessite bien évidemment de s’adresser à tous les hommes et les femmes de gauche sans exclusive, d’interpeller toutes les forces de gauche. Il ne s’agit pas de rester entre nous, mais de travailler jour après jour à convaincre d’autres de créer une dynamique populaire autour des exigences que nous défendons qui en feront les éléments clés d’une politique de gauche.

Respecter cet objectif, c’est également être clair sur le désistement à gauche au second tour pour battre la droite et réaffirmer que nous ne participerions pas à un gouvernement dominé par le social-libéralisme. Et c’est surtout agir, dès maintenant, pour créer les conditions que se pose la question d’une participation à une majorité, à un gouvernement qui permettrait aux propositions que nous défendons ensemble pour changer la vie d’avancer réellement.

Comment changer la vie ? Beaucoup de nos concitoyennes et concitoyens doutent que cela soit possible dans un système capitaliste mondialisé, une Europe dominée par les politiques libérales.

La deuxième conséquence de l’objectif que nous devons nous donner est donc qu’il faut construire avec notre peuple un véritable projet de société ouvert sur l’avenir, appuyé sur un programme précis de gouvernement. Nous ne pouvons pas nous contenter de grandes intentions et de quelques « mesures phares ». Ces derniers mois, nous avons beaucoup travaillé ensemble.

La Charte antilibérale issue des collectifs du 29 mai est un acquis qui montre que nous pouvons nous rassembler sur des choix audacieux. Mais il nous faut aller au-delà. Nous devons proposer de gouverner la France. Nous devons donc dire quelles seront nos priorités en matière de sécurité d’emploi et de formation, de pouvoir d’achat, de protection sociale, d’éducation, de services publics, de souveraineté et de sécurité alimentaire, d’égalité entre les hommes et les femmes, d’autonomie des jeunes, de luttes contre les discriminations, des droits des migrants. Et nous devons, du même coup, préciser clairement par quels moyens la gauche pourra cette fois-ci réussir. Quelle réforme de la fiscalité elle mettra en œuvre pour permettre à l’Etat d’assurer les dépenses sociales nécessaires. Quelle politique énergétique elle conduira. Par quelles mesures elle s’attaquera aux intérêts des grandes puissances financières. Comment elle relancera une grande politique soucieuse de l’environnement.

Comment elle fera reculer la concentration des pouvoirs par une VIème République qui en finisse avec la monarchie présidentielle, qui donne des droits et pouvoirs nouveaux aux citoyens et citoyennes, le droit de vote et d’éligibilité aux résidents étrangers, qui développe en grand une démocratie réellement participative. De quelle manière elle agira en Europe pour modifier le rôle de la BCE, casser le pacte de stabilité. Comment elle agira dans les institutions internationales pour un développement durable et de nouvelles coopérations. Ce travail est à notre portée.

Enfin, au regard de l’objectif qui est le nôtre, il me paraît essentiel de construire notre rassemblement sur la durée. Il ne s’agit pas de faire un « coup », de se limiter à une campagne électorale, mais de nous mettre en situation, ensemble, de changer pour longtemps la donne à gauche.

Une telle ambition ne peut s’envisager que par la mise en mouvement durable de dizaines de milliers de militantes et militants dans tout le pays pour porter ce projet et cet espoir et pour, si demain notre objectif est atteint, ne jamais dessaisir notre peuple des choix politiques.

Là aussi, il doit être question de garanties. Garanties que chaque composante de notre rassemblement -militantes et militants communistes, socialistes, écologistes, républicains, d’extrême gauche, citoyennes et citoyens sans organisation politique- y voie reconnue pleinement sa place. Et garanties pour notre peuple : comment imaginer que des millions de femmes et d’hommes pourraient voter pour les candidates et les candidats que nous présenterions aux élections législatives si nous ne leur disons pas clairement ce que nous ferons ensuite, jusqu’à la façon nouvelle dont nous voulons faire de la politique.

Notre ambition sur les contenus et la pratique politique sera certainement traitée d’utopie par ceux qui, sous couvert de réalisme, nous enseignent la résignation.

Mais soyons lucides : c’est à ce niveau qu’il faut placer les réformes à mettre en œuvre si on veut par exemple reconstruire une école de la réussite, doter la recherche et la culture au niveau nécessaire ou encore sauver l’hôpital public. Tout projet en demi-teinte, toute confiscation du pouvoir, seraient sources de nouvelles déceptions.

C’est sur ces objectifs que je suis engagée. Cela suppose à mes yeux de ne pas dissocier l’élection présidentielle, dont nous connaissons les effets néfastes pour notre démocratie, des législatives qui la suivront de peu. Notre candidature à l’élection présidentielle devra différer radicalement de toutes les autres, en affirmant qu’elle est présentée non pas pour aller à l’Elysée et décider à partir de là avec les meilleures intentions du monde, mais pour en finir avec la fonction présidentielle telle qu’elle existe. C’est par les élections législatives et l’élection d’une majorité, que sera décidée la politique à mener. Le Parti communiste est décidé, de ce point de vue, à contribuer, par un travail étroit avec les collectifs locaux, à ce que les candidatures et les futurs élus, élues, soient à l’image des hommes et des femmes qui, aujourd’hui, résistent et se rassemblent, c’est à dire parité et mixité.

Je n’ignore pas que des questions se posent sur le fait de désigner une candidature commune qui soit issue d’un des partis constituant le rassemblement.

Est-ce que cela ne reviendra pas à se rassembler autour de ce parti ? Je comprends d’autant plus ces craintes que telle est la conception des autres candidatures, à droite ou à gauche. Notre rassemblement, à vrai dire, ne saurait exister s’il devait ainsi se faire autour de quiconque, parti ou personnalité, et que celle-ci soit ou non adhérent d’un parti. Je propose donc de constituer aussitôt que possible un collectif de porte-parole qui aura la charge d’exprimer dans l’espace public notre volonté de rassemblement autour d’un projet politique commun. Je suis prête à en être, à égalité avec d’autres, et à me consacrer exclusivement à cette tâche collective.

Cette objection provient aussi de l’idée, pour certains, qu’aujourd’hui, les partis politiques seraient devenus un frein, voire devraient être dépassés. Je pense très sincèrement le contraire et j’appelle chacune et chacun à y réfléchir posément. Les partis doivent changer pour répondre aux conditions d’aujourd’hui, notamment à la soif de participer qui grandit dans notre peuple. Le Parti communiste, qui s’est beaucoup transformé en quelques années, s’y emploie pour sa part

Mais les partis démocratiques ne sont-ils pas un atout essentiel pour que des femmes et des hommes sans pouvoirs ni richesses puissent intervenir dans la vie politique ?

L’engagement volontaire au sein d’un collectif militant qu’est un parti politique a-t-il moins de portée citoyenne qu’un autre choix ?

Pour ne prendre que le seul Parti communiste, aurait-on eu le même résultat le 29 mai si ses 140 000 militantes et militants à l’image du monde du travail, ses 10 000 élus et élues dans toute la France n’avaient pas mis au service du combat commun leur énergie, leur expérience, leur rayonnement, les moyens de l’organisation qu’ils font vivre, s’ils n’avaient pas fait estrades communes sans aucune exclusive et partagé leur temps de parole ? Si nous voulons réussir, les citoyennes et les citoyens doivent prendre la parole et s’engager. Cela implique qu’ils puissent être parties prenantes à égalité de tous les débats, de toutes les décisions. Il serait absurde, dans cet objectif, d’opposer cette mobilisation citoyenne indispensable à la nécessité pour cela de l’existence de forces politiques. Je crois au contraire que la présence d’organisations politiques dans notre rassemblement, loin d’être un handicap, loin de susciter une concurrence nuisible, est un atout irremplaçable sur lequel nous devons nous appuyer.

Toutes les questions que je viens d’évoquer nécessitent un débat politique exigeant. Cela signifie à mes yeux qu’il doit être public et dépasser les cercles militants pour devenir réellement populaire. C’est la condition d’une véritable dynamique politique. C’est aussi la seule façon de dépasser nos opinions ou positions respectives pour trouver ensemble les réponses qui permettront notre rassemblement.

Le temps presse.. Tout, oui nous devons mettre tout en œuvre pour qu’en 2007 la droite soit battue, l’extrême droite laminée parce qu’à gauche une majorité de femmes est d’hommes auront cette fois-ci la conviction qu’ils, qu’elles peuvent mettre en œuvre une autre politique et enfin changer leur vie.

Toute mon amitié,

Marie-George Buffet

Paris, le 10 juillet 2006

Messages

  • LE CIEL SE DÉGAGE ?

    Les 2 courriers à l’AU de José et Marie-Georges annoncent-ils que le ciel se dégage ?
    Si c’est le cas, tant mieux... et ouf !
    Après, il faudra travailler, c’est sûr, mais on pourra le faire à l’aise.
    Bien sûr on se prendra les fions perfides habituels et les provocations dégueulasses, mais c’est pas nouveau... C’est l’indice qu’on est sur la bonne voie.
    Et comme disait Georges MARCHAIS "on ne jette pas la pierre à un palmier stérile" !
    Je sais que çà va être très apprécié !

    NOSE DE CHAMPAGNE