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"Si nos leaders étaient infoutus de s’entendre...".

Publie le mardi 5 septembre 2006 par Open-Publishing
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Je lis bien : "Si nos leaders étaient infoutus de s’entendre...".
Voilà une approche du rôle respectif des "leaders" et de tous les autres qu’il me parait nécessaire d’abandonner définitivement si l’on est bien tous d’accord pour faire de la politique "autrement".

C’est à dire si l’on ne veut plus déléguer à quiconque le droit de décider à notre place même avec les meilleures intentions du monde.

Rappelons-nous qu’il n’a pas été nécessaire de désigner un "leader" pour gagner le 29 mai mais par contre indispensable de débattre sur le fond,argument contre argument.

Et c’est ainsi que les arguments "d’autorité" proférés par la plupart des "leaders" politiques de notre pays sont apparus comme fallacieux y compris ceux annonçant quasiment la fin du monde si la France votait non.

Les démarches politiques,intellectuelles,culturelles mises en oeuvre pendant des décennies ne se modifient pas en quelques jours même si l’urgence est un sentiment largement partagé.

Si lors de la rencontre nationale des collectifs ,on parvient à un accord sur la stratégie et à une première avancée sur le projet politique,les instruments existeront pour multiplier les collectifs dans les quartiers et les entreprises,collectifs vecteurs d’un débat politique de fond que ne génèrent surtout pas les médias trop heureux -pour la plupart d’entre eux - de sauter l’obstacle problématique du 1er tour avec l’assentiment discret de l’UMP et de la direction du PS.

Il y a encore 7 mois pour construire les bases solides d’un mouvement qui devra se poursuivre bien au-delà des échéances électorales du printemps 2007.
Nous avons autant besoin de pugnacité que d’audace pour réussire ensemble.

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