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José Bové juge "fondamental" le débat au sein du FSE

Publie le jeudi 13 novembre 2003 par Open-Publishing

Le porte-parole de la Confédération paysanne José Bové a qualifié de "fondamental" le débat au sein du Forum social européen (FSE) qui s’ouvre mercredi en région parisienne.

"Personne n’a de réponse globale, il n’en existe pas" face à la "complexité" des problèmes économiques et sociaux, a estimé José Bové sur RTL. Mais "il y a à remettre en cause un certain nombre de dogmes" dont le libre-échange.
Le porte-parole de la Confédération paysanne a noté que "ce qui lui fait plaisir c’est de voir que de M. Besancenot à M. Juppé en passant par M. Hollande et M. Mamère, ils s’accordent à dire qu’il y a une nouvelle situation dans le monde et c’est à partir de cela qu’il faudra avancer".

Interrogé sur la présence du PS au Forum social européen, José Bové a répondu : "plus il y a de gens qui nous rejoignent et disent qu’ils portent les mêmes aspirations que les altermondialistes, mieux ce sera".
Plus globalement, "le bilan (de la construction européenne) n’est pas que négatif", a constaté le porte-parole de la Confédération paysanne. "J’espère au cours de ce forum pouvoir avancer un certain nombre de propositions et qu’elles soient entendues".

"Il y a des projets qui vont dans le bons sens mais il y a de grands vides, sur les aspects sociaux et économiques" dans la Convention européenne, a-t-il regretté. "On se contente de retranscrire des traités qui sont en place".
Et de souligner qu’"aujourd’hui tout est encore ouvert et c’est pour cela que le débat du FSE est fondamental".
Interrogé sur la présence du philosophe musulman Tarik Ramadan, José Bové a déclaré que son présence "dans le forum, dans le débat, ne me pose pas de problème". Mais son texte "n’avait rien à faire sur le site".

Pour le porte-parole de la Confédération paysanne, "ce n’est pas un texte antisémite mais complètement communautariste : il faut le condamner de manière très claire". "Les valeurs que nous portons doivent être universelles et qui doivent s’exprimer de manière laïque", a conclu José Bové. PARIS (AP)