Rassemblement antilibéral :

Le mot de la fin reviendra certainement à l’instigateur initial des collectifs !

A mon sens ce n’est probablement pas dans la recherche d’une candidature unique et classique par rapport à la représentation politique habituelle que nous pouvons avoir à partir du schéma des partis mais plutôt par la reconnaissance de toutes ces formations politiques qui ont accompagné un MOUVEMENT SOCIAL en recherche d’une issue politique nouvelle apte à changer les choses d‘autant plus que la fondation Copernic avec Yves Salesse est la base constituante qui a ensuite propulsé par sa réflexion les formations politiques à gauche de la gauche mais pas seulement sur les traces d’une éventuelle définition d‘un programme politique antilibéral capable de contrer la mondialisation dans ce qu’elle a de développement des inégalités ainsi que le renforcement à une échelle plus locale de pouvoirs totalitaires pas loin des dictatures d’antan comme l’est en ce moment la situation mexicaine, la situation de l’ouvrier estonien ou le triste sort de réfugiés africains venant s’échouer hier encore sur les côtes européennes...

Exit alors Mrs Mélenchon et Bové, Exit aussi Mme Buffet et Mlle Autain qui tous à leur niveau l’accompagne ce changement social envisagé depuis longtemps par le mouvement alter mondialiste initialement mis en partie de réflexion par Yves Salesse… Personnage tout en adéquation avec les exigences intellectuelles nécessaires pour bousculer l’ordre établi et la pensée de l’establishment capitaliste, sachant très bien qu’il peut s’appuyer sur des formations politiques pas si éloignées que cela dans les finalités qu’il reste à conquérir - que la Confédération paysanne à sa manière et le Parti communiste dans sa volonté de rassemblement tiennent tous pour le moteur de progression élémentaire - ; c’est quand même après tout, au bout du compte, le travail du mouvement « Attac France » qui reste le plus apte à créer une union consensuelle et dont le discours présenté renferme le moins possible le tort qu’il y aurait à vouloir imposer à l’ensemble des collectifs un point de vue hégémonique émanant d’une volonté politique particulière d’un parti donné.

Ce n’est pas tant que sous cette configuration les représentants des partis politiques en présence seraient ainsi amenés à se taire mais plus par l’interactivité qu’ils y ont toujours constitués et qu’ils y conserveront que la dynamique antilibérale entamée autour de la réunion des collectifs opposés au projet européen de traité constitutionnel pourrait le mieux se poursuivre et garder en son sein le forces vives qui animèrent l’idée de ce changement.
Entouré de ces formations politiques,qui ont eu chacune leur part active dans le débat mais dont aucune ne saurait prendre l’ascendant sur une autre qu’au risque de faire éclater l’ensemble, à savoir le Parti communiste, la Ligue Révolutionnaire et la Confédération paysanne surajouté par le courant socialiste représenté par Mr. Mélanchon et la fraction autonome de Lutte Ouvrière dont Arlette Laguiller fut la première à lancer d’une manière tonitruante ce « non » français tant redouté qu’ATTAC pourrait organiser la poursuite d’un « bureau de direction présidentielle » dans lequel toutes ces entités politiques seraient représentées à part égale sous la conduite d’une synergie de pupitre qui permettrait aux revendications respectives d’aboutir au plus haut point ; le sommet présidentiable !

Finalement, au lieu de se retrouver en face du tiraillement inextricable de ce choix d’un candidat unique nous nous retrouvons en présence d’une sixte d’as (Salesse - Buffet - Autain - Besancenot - Bové - Mélanchon) inespérée jusque là depuis la dénégation de ce qu’il restait de communisme au soir du 10 mai 1981 - le trotskisme ne faisant pas tout -, capable de faire régner le drapeau arc en ciel sur l’Élysée ce qui mondialement serait bien plus représentatif d’une véritable démocratie mondiale !