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Encore sur la campagne présidentielle

Publie le mardi 6 février 2007 par Open-Publishing
33 commentaires

de Collectif Bellaciao – Rifondazione Comunista - Parti de la Gauche Européenne - Paris

Depuis le 1er février dernier, aux candidats qui se réclament, dans des mesures différentes, de la bataille référendaire contre le Traité constitutionnel européen : Olivier Besancenot, Arlette Laguiller, Gérard Schivardi et Marie-George Buffet, est venu s’en ajouter un cinquième, José Bové.

Après deux votes, à l’occasion desquels 60 à 65% des collectifs s’étaient exprimés en faveur de Marie-George Buffet, quand était désormais évidente l’impossibilité d’exprimer un/e candidat/e qui recueille le consensus de tous, MG Buffet a présenté sa candidature.

Il y avait eu aussi l’auto candidature de Autain et de Salesse, leur pétition qui demandait que soit retirée la candidature de MGB et que soit imposé un double consensus pour le choix du candidat, double consensus qui n’est plus réclamé à l’occasion de la désignation par acclamation de Bové à Montreuil…

Cela a fait un esclandre, sans aucune raison selon nous, étant donné que Marie-George Buffet avait été précédée, même si l’on prend en compte les différences évidentes, par Besancenot, par Laguiller et par Schivardi, qui n’avaient même pas participé à un début de discussion alors que Bové s’était carrément retiré dés novembre 2006, se soustrayant ainsi aussi bien à la discussion du programme qu’au vote qui a suivi.

 Dans cette situation, le collectif Bellaciao a décidé de soutenir Marie-George Buffet, la seule qui ait accepté de participer à la discussion collective, qui se soit soumise au vote, qui s’engage de manière crédible à soutenir le programme des 125 points.

Nous considérons que la personnalisation de la politique est suffisamment représentée par les Sarkozy, Royal, Le Pen et autres : notre soutien à MG Buffet n’est pas lié à sa personne, par ailleurs sympathique, cohérente et respectable mais à son engagement à soutenir le programme élaboré par les collectifs anti TCE avec le concours, entre autres, des camarades du PCF.

 Le soutien apporté au PCF par ces camarades de Rifondazione Comunista-Gauche Européenne de Paris qui oeuvrent dans le Collectif Bellaciao sur un pied d’égalité avec tous les autres n’est pas un soutien général au parti, mais à ces forces qui en son sein et autour de lui (militants associatifs, syndicalistes et autres non inscrits) se battent pour le refonder, attentives à ne pas jeter le bébé avec l’eau de bain.

Nous considérons de la plus grande importance, dans une telle logique, la déclaration publique de Marie-George Buffet dans laquelle la candidate à la présidence déclare clairement que le PCF ne participera pas à un gouvernement issu d’une éventuelle victoire de Ségolène Royal, dont le programme libérale conduirait la gauche a un nouvel échec.

Nous qui critiquons les partis communistes du XXème siècle depuis 1968, nous n’avons jamais confondu la critique du dogmatisme, du sectarisme, des dérives militaristes, anti-démocratiques et autoritaires – comme des dérives socio démocrates – qui ont caractérisé le socialisme réel et une si grande partie du mouvement communiste du passé, avec l’anticommunisme.

Etant donné la situation de fragmentation de la gauche d’alternative en France, où l’on parle encore de Staline et de Trotski comme s’ils n’étaient pas déjà morts, pas seulement physiquement, depuis plus d’un demi-siècle, où il n’existe pas moins de deux partis trotskystes et un parti communiste qui a du plomb dans l’aile, où souvent les signatures des tracts qui annoncent les manifestations des forces démocratiques et progressistes prennent plus de place que le texte, nous pensions et nous pensons que la méthode consensuelle était réaliste pour le choix de l’éventail des candidats, alors que des primaires auraient été nécessaires pour le choix du/de la candidat/e.

Des primaires ouvertes aux membres des Collectifs et à tous les citoyens majeurs, y compris les migrants, désireux de s’exprimer, au moyen de l’organisation de véritables sièges électoraux.

Peut-être beaucoup d’entre nous ont-ils oublié que tandis qu’à l’occasion du référendum contre le TCE les votes des différentes composantes qui ont contribué à notre victoire s’additionnaient, dans la campagne présidentielle, chaque nouveau candidat soustrait des votes au potentiel global des forces anti-libérales, en les affaiblissant.

A la différence d’autres sites, le choix de soutenir un candidat n’a pas empêché le nôtre de faire connaître à ses visiteurs les idées des autres candidats anti-libéraux ni d’accueillir le débat autour de leurs propositions, dans les limites des règles que la rédaction du Collectif a appliquées depuis presque cinq ans, date de sa fondation.

Nous sommes convaincus que personne ne devrait être discriminé à cause de ses opinions et s’il y a des tendances dans les rangs anti-libéraux à démolir les adversaires au moyen de campagnes de diffamation ou autres, ces tendances doivent être combattues ; nous sommes aussi convaincus qu’une telle œuvre ne doit en aucun cas être justifiée.

Notre adversaire, avant d’être la gauche modérée, est la droite et son populisme fascistoïde dont le champion est incontestablement Sarkozy.

Pour le battre, l’unité de toutes les forces disponibles est nécessaire.

Cet objectif premier est indissolublement lié à celui de l’affirmation de la gauche d’alternative : voici quelle est la raison du vote pour la gauche antilibérale au premier tour.

Nous voulons contribuer au maximum d’unité, dans l’effort visant à obtenir le meilleur résultat tactique possible dans l’immédiat et à ajouter des éléments pour construire un résultat stratégique qui, au-delà des échéances électorales, sache faire triompher une authentique alternative de société

Dans cette perspective, un instrument important est, à notre avis, la construction du Parti de la Gauche Européenne.

Paris, 5 février 2007

Collectif Bellaciao – Rifondazione Comunista - Parti de la Gauche Européenne - Paris

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Messages

  • je prends note avec intérêt de ces réflexions,

    amicalement,

    Pierre Plougonven

  • Le soutien à la candidature de Marie Georges Buffet est incontestablement légitime.
    MGB est, de manière évidente, l’une des candidates de la gauche anti libérale, et les positions qu’elle prend dans cette campagne ne peuvent être désapprouvée par aucun anti libéral de bonne foi.

    Un autre point soulevé est celui de ces fameux 60% obtenus dans les collectifs. Ce qu’il ne faut pas négliger c’est que malheureusement, ces 60% ne représente pas tous les militants communistes investis dans les colletifs, et par contre parmi ces gens, très peu n’étaient pas militants du PCF. Par suite, la signification de cette majorité, ne va guère plus loin qu’une constatation arithmétique assez banale : le PCF a davantage de militants que les autres courants anti libéraux.

    Le problème de mobiliser les 35% du NON de gauche reste donc pour le moment sans solution.
    On verra d’ici quelques semaines comment évolueront les candidatures de Marie Georges, de Bové, de Besancenot, dans les intentions de vote.

    Une priorité doit être donnée au débat fraternel entre les différents courants anti libéraux.
    Cette aventure aura une suite immédiate aux législatives.

    Dans bien des départements, le PCF a un besoin urgent des antilibéraux. C’est spécialement le cas dans le 13 (ce qui explique bien des choses), où les dirigeants du PS n’ont donné au PCF aucun espoir...

    Alors, engageons-nous, mais tâchons de ne pas injurier l’avenir.

    Carolus

    • Certes les 60% ne représentaient pas tout le monde, sinon ça aurait fait 100% (implacable logique des chiffres).
      Certes le pcf n’est pas une machine à formater. Ainsi quand des militants ont voté pour la candidature de Buffet, ce sont bien des individus qui ont fait un choix. Du coup la légitimité de la candidature de Buffet est incontestable.

      Ce qui est domageable c’est que le choix démocratique n’a pas été respecté, que certains ont tout fait pour aller au blocage.

      Ce qui est encore plus domageable c’est que Bové et ses partisans n’ont rien trouvé mieux à faire qu’un coup de force, avec une tactique basée sur le mensonge (comment appeller autrement de dire que l’on ne se présentera qu’en cas de retrait des autres puis de la faire tout de même, de modifier ensuite le sens des signatures de la pétition internet...).

      Bien sur le pcf a un besoin des antilibéraux... et l’inverse est aussi vrai. L’important en revanche ce n’est pas les résultats des sondages, ce n’est même pas tant que ça le résultat des présidentielles.
      La politique où on ne fait que compter des points me donne des boutons.
      L’important à mon sens est de convaincre sur un programme, de preparer la suite, de bloquer la droite, de construire le(s) organisations suffisamment puissantes pour resister au bipartisme, de se donner les moyens de contrer les médias dominants...

    • Voila des paroles de raisons...
      Appaisons les passions, appelons-en à la raison et menons une campagne de fond.
      Bonne campagne à tous.

      Mathieu (34).

    • d’accord,l’essentiel ce n’est pas le(a) candidat(e) mais bien le programme anti libéral qui doit être défendu afin de battre la droite
      les médias font tout pour présenter M.G., Buffet comme candidate du pcf,et l’accuse d’avoir fait échouer la gauche anti libérale
      alors que Bové a déserté du collectif et de plus a regnier sa parole puisqu’il ne devait se présenter qu’en cas de retrait de Besencenot et de Buffet ,apres cela il faudrait lui faire confiance pour respecter le programme anti-libérale ???? Oui il faut que tous ceux qui se réclament de la vrai Gauche et de l’anti libéralisme soutiènnent le programme des collectifs avec M.G.Buffet,qui il faut le rappeler a quitté ses fonctions au pcf
      Gilbert syndicaliste (vaucluse)

  • Merci à celles et ceux qui ont rédigé ce texte. Pour moi petit militant actif de base qui me suis battu contre le TCE, le CPE, qui suis probablement l’un des rares à avoir affiché les documents "Pour une autre voie à gauche", un peu de sérénité, un peu de rappel de la réalité pour recentrer les choses, cela fait du bien !

    A force de lire l’agitation voire l’excitation qui s’exprime dans certains débats on finit par se poser des questions... à moins qu’il ne s’agisse d’une action délibérée pour entretenir la confusion...

    Je participe à un collectif anti-libéral où se retrouvent différentes sensibilités, nous travaillons loin de tout le vacarme... Face à l’échec du double consensus pour la désignation du ou de la candidate, nous avons simplement demandé que le choix exprimé par les collectifs locaux soit respecté.

    Après une dizaine de réunions j’observe qu’aucun des membres du collectif ( communiste, d’origine socialiste, alter-mondialiste, simple citoyen, syndicaliste (CGT ou CFDT), actif ou retraité, mouvement associatif etc...) n’a exprimé la moindre divergence sur la candidature somme toute secondaire sauf à avoir quelqu’un de sérieux et qui tienne la route.

    Par contre, lors de toutes nos réunions nous nous fixons des objectifs : rappel de nos propositions pour changer la société, interpellation des différentes catégories sociales avec propositions de rencontres pour échanger et ce à notre petit rythme de militant de base...

    Après des dizaines d’années de libéralisme et de social libéralisme qui ont mis le monde du travail et de la création dans les difficultés nous n’avons pas d’autres choix que de nous regrouper et de nous battre ensemble.

    Nous continuerons et rendez-vous du collectif jeudi soir à 19 heures après l’action de la fonction publique !

    Galou des Landes

  • L’unité avant toute chose. Bien evidement. Autour de valeurs politiques communes c’est un début. A l’avenir il faudra une recomposition de toute la gauche communiste en France. Je serais pour un parti "à la française" comme Refondation en Italie...

    Cependant, il faudra bien un jour nous unir vraiment dans toute l’Europe, et un Parti de la Gauche Européenne structuré serait une bonne chose et un instrument formidable de lutte pour la classe ouvrière. Bref un communisme du XXIé siècle !
    En France le PCF s’en trouverait renforcer.

    Ulrich Savary.

    http://ulrichsavary.gauchepopulaire.fr/

    • L’unité avant toute chose ? L’unité pour l’unité ? NON, ça c’est l’échec assuré, l’unité sur une ligne politique anticapitaliste, sur une ligne de dépassement du capitalisme, d’abolition du salariat, ça oui. Pourquoi évoquer un PGE ? D’abord il trie déjà les communistes européens, les communistes grecs n’en sont pas, le KPD allemand non plus... Ce PGE pour le moment ressemble plus à un parti-social démocrate de gauche qu’à autre chose. Et puis pourquoi seulement un PGE, n’avons rien à voir avec des communistes d’autres pays ? Indiens, Viets, Russes, Vénézuéliens, Cubains, Chinois ? Pourquoi pas une organisation internationale ?

    • Cher 193..33.. et Cher Ulrich Je crois qu´on a un probleme a gauche 5 candidats, je n´ai pas la solution (ou regarder "chez nous" en allemagne), apres chacun de nous est questionner pour l´avenir de la gauche et des francais.
      D´abord je me presente , J-Francois 43 ans vivant en allemagne Tübingen, attac syndicat Ver.di (ici il n´y en a qu´UN) Linkspartei jusqu´a juin, ensuite DIE LINKE dans la platte-forme communite (Politiquement je suis Anarcho-communiste)
      Je voulais repondre a vous 2 ensemble, car je pense qu´en fait vous avez deux opinions que vous croyez differentes et qui en fait sur la base vous etes d´accord.
      Pour Ulrich, si tu es un delegue ou representant du pc , d´apres ce que j´ai vu ( ou je me trompe ?) j´espere que tu pourra faire avancer de schmill Blick comme disait coluche.
      Donc a vous 2, ma reponse , tout d´abord les gauchistes se disputent s´ils sont 20% ou 30% marxiste (moi je suis marxiste, mais en tant qu´amateur politique je n´y connais pas grand chose a Marx) , on doit regarder nos points communs et non nos differences, le pc a perdu la faucille et le marteau ( pour moi aussi c´est dur de changer ) pourtant nous sommes toujours aussi combattif - nous ne sommes pas que pour les proletaires (il n´y en a plus) mais pour un changement de societe - bien sur qu´il y a toujours des classes- je pense que nous sommes assez intelligent pour savoir chacun dans sa ville ou on doit combattre.
      Comme tu (193 je ne connais pas ton prenom) parles de l´allemagne, et que justement je vis la bas. Je veux aller a l´essentiel, pour justement parler du Parti Europe de Gauche.
      Bien sur que notre but est un parti mondial, car j´espere qu ´un gauchiste est mondial et international. Dans les annees 1981, le pc (la gauche etait aussi forte) voulait que nous arrivions a 1 Million d´adherents, et notre reve est devenu cauchemar, mais on doit apprendre de l´histoire. Maintenant on est en 2007.
      Links a 60 000 wasg 13 000 dkp 5 000 mlpd 2000 adherents
      Links et wasg deviennent juin 2007 DIE LINKE ; notre idee est dans ce parti : un minimum d´etre au moins antiliberal et pas de stalinien (un gauchiste qui n´accepte pas une idee d´un autre gauchiste), comme le socialisme ne viendra pas pour ma generation meme si c´est notre but une autre societe .
      Donc on travaille ensemble , je defends mon nouveau parti , j´attaque la droite et a l´interieur on fera une ou 2 ou 3 platteforme, moi je suis dans la platteforme communiste, et sur un point si je ne suis pas d´accord avec mon collegue socialiste (veut dire en francais pour le socialisme) je le dis , et sur certains points je suis plus pres d´un socio que d´un coco , ou est le probleme ?
      Probleme de langue, pourquoi pas un seul parti europeen( avec des composantes a l´interieur), je peux te dire que nous ne sommes pas socio-democrates et si tu voie lafontaine il va devenir plus a gauche que moi lui qui etait le "chef" du ps en allemagne
      Mon ami est au dkp , c´est vrai que le dkp ne veut se mettre dans ce nouveau parti, sauf que malheureusement ils n´ont pas beaucoup d´adherents et pas d´argent et leur moyene d´age est 60 ans ils sont dans nos bureaux et je m´en rejouis car a gauche on n´a pas de sous , et nous sommes 2 communistes dans 2 partis differents et en italie je crois 4. En esperant que l´on soit bientot 100 000 , dans ce nouveau parti la on aurait du poids, il y a 3 ans on etait environ 50 000 au linkspartei-pds et le wasg s´est aussi forme il y a 3 ans.
      Bien a Vous J-F

  • Faisons circuler l’information.
    Les antilibéraux nous, nous sommes libres. On ne se rallie pas à tel où tel personnage, on adhère à un projet, et on le fait vivre. Notre projet est un bien commun. Nous devrions tous y réfléchir, pour le diffuser très largement.

    Nous ne changerons en rien la décision ni d’Olivier Besancenot et encore moins d’un José Bové. Alors ne perdons pas de temps avec ces deux là.

    Marie-George Buffet ne se laisse pas enfermer dans des querelles stériles faisons comme elle, allons à l’essentiel, mettons en avant notre projet.

    ·Utilisons tous, la totalité de nos carnets d’adresses.
    ·Faisons circuler au maximum, les informations, les vidéos de Marie-George Buffet et de tous ceux qui témoignent autour d’elle.
    ·Mettons en avant la nouvelle conception de faire de la politique, que Marie-George Buffet pratique sans complexe, elle ne va pas à la pêche d’un tel ou d’un telle, elle respecte les idées de tous, elle est ferme quand il faut mettre en lumière les argumentations politiques, et dénonce les spécialistes politiques bien pensants, ou les idées franchement permissives quand c’est nécessaire, c’est très important.
    ·Donnons à voir et à entendre notre projet en mettant toujours en parallèle, les propositions et les moyens financiers qui les accompagnent cela est essentiel.
    ·Prenons à bras le corps, tout cela, n’ayons pas peur d’investir tous les médias.
    ·Troublons les sites Internet qui se positionne sur des logiques libérales.
    ·Provoquons les débats ailleurs qu’entre nous partout où c’est possible.

    Peut-être que comme cela nous allons recréer le dynamisme du NON au TCE, C’est comme cela que je vois les choses, mais s’il y a de meilleures idées je suis preneuse.

    Aline Pinault

  • Ce texte concis montre les raisons profondes de l’engagement de bellaciao, raisons qui me paraissaient évidentes mai devant les basses polémiques déclenchées par les soutiens d’autres candidatures , il était nécessaire de faire "un peu de politique".
    je ne connaissais pas votre site ,sinon de nom, avant la campagne mais il est évident qu’il est et sera un repère pour moi pendant et après la campagne.
    Merci pour tout ce que vous faites.

    JP Veytizoux

  • Pourquoi, puisque plusieurs candidats antilibéraux s’imposent (pour des raisons sur lesquelles je ne reviendrait pas et que je réprouve), puisque tous se retrouvent sur des propositions élaborrées par les collectifs. Pourquoi donc, ne pas pouvoir immaginer un maximum de campagne en commun ?
    Pour le mouvement social en France et en Europe (je suis syndicaliste, sans parti), cette unité serait le signe de perspectives politiques qui ouvrirait le carquan dans lequel nous ont enfermé 20 ans de libéralisme. Cela ouvrirait la porte aux luttes et aux victoires des salariés.

    Si l’essentiel des campagnes des uns et des autres consiste à se démarquer du plus proche, de piquer un maigre pourcentage à Buffet , Besancenot ou Bovet,et réciproquement. Si les injures fusent, plus violentes à l’égards de camarades qu’envers la droite. Alors, je crains le pire !

    Concrètement cela pourrait prendre la forme de meetings commun des antilibéraux, pour bien montrer que l’ènemi ce n’est pas le voisin mais le capitalisme et le libéralisme sous toute ses formes. Lors de la campagne pour la constitution Européenne on à bien vu que la distance était faible entre militants des divers partis et inorganisés...et cela deviendrait d’un coup insurmontable ?

    Il faut mettre au second plan les interêts tactique des partis, pour une stratégie commune de victoire.

    Sinon, c’est nous à la base, qui allons subir les conséquenses d’une victoire de la droite ou du social-libéralisme que vous lui aurez offerte sur un plateau.

    Alain, syndicaliste SUD

  • Au lieu de passer votre temps à déformer la réalité de ce qui s’est passé à St Ouen et après vous feriez mieux de vous en prendre à la droite !!!!

    Moi j’aurais voulu que les 125 propositions l’emportent sut toutes autres considérations mais sans doute y a il trop d’interets pour que les personnes s’effacent derrière l’intérêt de tous.

    Mary qui aimerait bien savoir de quelle 2ème consultations vous parlez dans les collectifs ?!

    • Mary, tu dois savoir qu’au moment de se quitter à st-Ouen le 10 Décembre nous sommes retournés dans nos collectifs avec des propositions pour parvenir au double consensus. La première était d’y parvenir à partir de la candidature de MGB, arrivée en tête dans les collectifs locaux et reconnue aionsi comme telle par tous les membres du collectif national puisque le texte a été soumis aux délégués après un consensus. En plus de cette proposition il y en avait 3 autres soit Yves ou Clémentine soit un militant PCF du mouvement social , Mélenchon....soit une autre proposition.
      Lorsqu’il est question d’une 2ème consultation c’est de celle là dont il s’agit. Eh bien je te le donne en mille, une seconde fois MGB est sortie en tête et jamais le collectif national n’a voulu procéder à un comptage sérieux. C’est sur cette base que MGB est partie en campagne dès le 22/12 en affirmant avoir reçu une double légitimité des CL.
      Tu remarqueras que ce point a totalement été évacué des débats lors de la prétendue réunion unitaire de Montreuil alors qu’un certain nombre d’appelants étaient auteurs du texte commun de la nuit du 9 au 10 décembre à St-Ouen. Débarrassés des apparatchiks du PCF qui obstruaient la marche de la démocratie, ils auraient pu tout à loisir procéder à ce comptage........La question n’a même pas été évoquée , au lieu de cela nous avons eu la mascarade de la l’acclamo-désignation de José Bové.
      J’espère avoir apporté quelques eclaircissements pour ta réflexion.

      Jean-Philippe VEYTIZOUX

    • Voici un texte qui résume ce qui s’est passé et qui j’éspère t’aidera à mieux comprendre.

      Domie

      Paris, le 5 janvier 2007

      Patrice Cohen-Séat
      à un ami communiste déçu et amer
      Cher …

      Je me sens évidemment personnellement interpellé par la lettre que tu m’as envoyée pour m’exprimer ta déception et ton amertume devant la décision du Parti d’entrer en campagne présidentielle avec la candidature de Marie-George. Je partage largement l’amertume et la déception, mais pas de la même façon que toi. Je voudrais donc te dire comment je perçois les causes de la situation qui a conduit finalement à l’échec de la recherche d’une candidature commune et aux conséquences que nous en avons tirées. En un mot, je voudrais répondre à ce que je ressens comme une question de ta part, à laquelle tu attends réponse : que s’est-il passé ? Pourquoi la direction du Parti a-t-elle pris une telle décision ?

      J’espère que nous aurons l’occasion de prendre le temps d’en parler vraiment. Mais je voudrais, en quelques lignes, te donner quelques informations dont j’ai été témoin direct, et sans lesquelles il est difficile d’apprécier réellement la situation dans laquelle nous étions mi-décembre dernier.

      D’abord – je crains que trop peu de camarades l’aient réellement perçu – aucune candidature ne faisait consensus parmi les organisations et sensibilités politiques partie-prenante du collectif national unitaire. Je dis bien : aucune. Et j’ajoute, car c’est capital, qu’aucune ne faisait consensus, ni même ne réunissait une simple majorité des sensibilités et organisations politiques autres que le PCF. C’est-à-dire, pour dire les choses clairement, qu’il s’est finalement avéré qu’il était impossible – avec ou sans la candidature de Marie-George – de réaliser un consensus, voire plus modestement de trouver un accord rassemblant plus de la moitié des composantes politiques du rassemblement sur une candidature à l’élection présidentielle.

      Après la réunion de Saint-Ouen, à la veille et surtout pendant le Conseil national du 14/15 décembre, le bruit s’est mis à courir que la candidature de Francis Wurtz pourrait faire consensus, bien que son nom n’ait jamais été prononcé auparavant, même dans la « commission de synthèse » de Saint-Ouen. J’ai alors considéré qu’une telle éventualité – la possibilité d’un consensus – avait trop d’importance pour rester dans le flou. J’ai personnellement demandé à ceux qui l’évoquaient de vérifier la crédibilité de cette hypothèse directement auprès des intéressés. Ils n’ont pu obtenir aucune confirmation de ce qui est alors apparu probablement comme une rumeur ,jouant sur l’espoir d’une ultime possibilité,destinée à jeter le trouble, au dernier moment. Pourtant, devant le sérieux, et même la gravité de la situation, Marie-George a été informée, et elle est intervenue au Conseil national pour dire que si une telle hypothèse se confirmait, ou si un fait nouveau montrait qu’un consensus pourrait être atteint, le Conseil national serait re-réuni en urgence, et que la consultation des communistes serait modifiée en conséquence.

      Le lundi 18 décembre se tenait une nouvelle réunion des organisations et sensibilités politiques. Là encore, le constat a été fait qu’aucune candidature ne faisait consensus, et ce, de nouveau, en comptant ou sans compter la formation du PCF dont j’étais l’un des représentants.

      Comme personne n’évoquait le nom de Francis Wurtz, j’ai pris l’initiative, au nom du PCF, de proposer un tour de table sur cette possibilité. Les réponses ont été :
        « oui » pour le Mars,
        « peut-être » pour la Gauche Républicaine (dont un autre représentant s’est exprimé le lendemain de façon plus nettement favorable),
        « non » pour les socialistes (PRS), les écologistes (AlterEcolo), les Objecteurs de croissance et les Alternatifs
        « cela permettrait de rouvrir le débat dans les collectifs locaux avec les candidatures de Francis Wurtz, Clémentine Autain et Yves Salesse » pour Alternative citoyenne et les minoritaires de la LCR.

      Tout le monde est donc convenu, une nouvelle fois, qu’aucune candidature n’était susceptible de faire consensus entre ces sensibilités et organisations.
      Au collectif national du lendemain 19 décembre, les raisons de ce blocage sont d’ailleurs apparues assez clairement. Et tout le monde a pu constater qu’il ne provenait pas en fait d’un désaccord sur la candidature, mais des rapports entre cette candidature et les idées de chacun sur les perspectives de « recomposition » de la gauche :
      • Certain considèrent que les Partis sont non seulement dépassés, mais même disqualifiés parce qu’ils ne pourraient porter que leur esprit de chapelle, et qu’il faudrait construire un « mouvement » à partir des « nouvelles mobilisations » (sociétales, écologique, altermondialiste, …) ce qui imposerait à leurs yeux de mettre en avant une personnalité comme José Bové (Alter-Ecolo, Objecteurs de croissance, Alternatifs),
      • D’autres (PRS) qu’il faudrait faire une opération façon « Linkspartei », à l’allemande, ce qui impliquerait de mettre en avant une candidature social-démocrate,
      • D’autres encore (Alternative Citoyenne, minoritaires de la LCR, Mars et Gauche républicaine) que le Parti communiste et le communisme ayant été condamné par l’histoire, il serait « évidemment exclu » que l’avenir se construise en mettant en avant une candidature issue du Parti communiste.

      A quoi s’ajoute une question stratégique qui est demeuré comme en toile de fond tout au long du processus, malgré le texte du 10 septembre : veut-on fédérer la « gauche de la gauche », voire y créer une nouvelle force politique – j’ai vu que l’un de nos partenaires appelle maintenant explicitement à une « confédération » –, ou rassembler celles et ceux, de toutes les sensibilités de gauche, qui veulent construire une nouvelle majorité à gauche sur la base d’une rupture avec le libéralisme ? J’ai le sentiment que, au fur et à mesure que les contours du rassemblement se sont rétractés, notamment avec les prises de distance de beaucoup de socialistes et de Verts, ce débat est devenu de plus en plus déterminant des positions de ceux qui restaient.

      Voilà, Cher…, la situation telle que je l’ai vécue. A posteriori, elle me paraît bien avoir été sans solution pour la présidentielle. Tous ces débats viendront nécessairement. Ils sont légitimes, et profonds. Sans doute vitaux pour l’avenir de la gauche. Peut-être peut-on regretter que les uns et les autres (nous compris) n’ayons pas été prêts plus tôt à les aborder. Mais l’histoire est ainsi et, comme disait le vieux Karl Marx : « on ne fait pas bouillir les marmites de l’Histoire ».

      Reste qu’il fallait prendre une décision. Au vu de ces éléments, nous avons considéré – et je partage personnellement tout à fait ce choix – que repousser l’échéance était suicidaire alors que la campagne était déjà largement engagée ; et illusoire car je ne vois pas comment ces différences, ou différends, auraient pu se dépasser en quelques jours, voire quelques semaines.

      Nous avons donc pris la décision qui s’imposait à nos yeux en considérant que Marie-George n’était évidemment pas pour nous une candidature « impossible », même si, comme chacune, elle a ses avantages et ses inconvénients ; que le fait qu’elle ait été le choix le plus partagé dans les collectifs ne signifiait pas « consensus », mais ne pouvait quand même pas être retourné à l’inverse en handicap, pas plus que le choix massif des communistes de chercher avec sa candidature une issue au blocage constaté à Saint-Ouen. Comme tu le sais sans doute, nous avons en même temps multiplié les propositions pour construire une vraie campagne pluraliste, y compris de partager, sur la base d’une stricte égalité, le temps de parole dans les médias, les meetings et les matériels de communication entre plusieurs personnes constituant une véritable candidature collective. L’un de mes sujets d’amertume à moi, dans cette histoire, est qu’aucun de nos partenaires n’ait cherché dans cette voie une solution – au moins partielle – au problème qui nous était posé de la contradiction entre la diversité du rassemblement et l’unité institutionnelle de la candidature (problème qui concernait de toutes façons toute candidature, sauf à considérer qu’on aurait pu choisir comme candidat un ou une parfait(e) inconnu(e), au mépris des conditions et contraintes réelles du débat électoral).

      Un dernier mot : la question du rassemblement politique de la gauche antilibérale est à mes yeux une question stratégique, cruciale pour notre peuple et pour la gauche, et je continuerai de me battre pour cet objectif, pendant et après la présidentielle, les législatives, et au-delà. Je n’ai pour ma part aucune conception « avant-gardiste » – pour reprendre ton expression – qui ferait de notre Parti une sorte de « leader naturel » d’un tel rassemblement.

      Mais l’un de mes sujets de déception, et même d’amertume, a été de constater que notre Parti a été considéré et même parfois traité par certains de nos partenaires – il suffit de jeter un coup d’œil sur certains mails qui circulent – comme s’il n’avait pas profondément changé depuis les années 50 ou 60, et que c’est pour une bonne part à partir de cette vision du Parti que ceux-là ont considéré « irrecevable » une candidature issue de nos rangs (Marie-George, mais finalement tout autant Francis Wurtz ou à mon avis n’importe qui d’autre que nous aurions proposé).

      Je trouve bien dommageable pour tout le monde qu’on n’ait pas pris appui, au contraire, sur l’atout sans équivalent – c’est un constat – que constitue l’existence d’une force organisée de plusieurs dizaines de milliers de membres. Et surtout d’une force qui a fait ces dernières années tant d’efforts pour se renouveler et inventer – ce qui n’est vraiment pas facile – des formes citoyennes de la politique, et qui est pleinement engagée dans cette démarche de rassemblement qui, depuis la campagne référendaire, fait ses premiers pas sur la scène politique. Je suis persuadé, comme toi sans doute, qu’elle a encore besoin de beaucoup d’efforts sur elle-même pour être à la hauteur des enjeux de notre époque. Mais à regarder le paysage politique à gauche, je crois vraiment que nous n’avons pas à rougir (si je puis me permettre….) de ce que nous sommes. Et je crois vraiment que, en poursuivant nos efforts, nous avons, comme d’autres, un rôle important à jouer dans la construction de l’avenir.

      Je ne sais si ces quelques informations et analyses peuvent contribuer à ta réflexion. Au moins pourras-tu peut-être mieux juger des raisons – longuement et souvent pesées en moi-même – qui m’ont amené à partager et défendre les décisions que nous avons prises.

      Avec toute mon amitié,

  • Je suis d’accord avec toi Alain syndicat Sud, tant que nous sommes dans une logique de construction, cela ne pose aucun problème, mais tu n’as peut-être pas suivi toute l’histoire, mais nous sommes passés dans une logique de défiance donc de destruction. Certains voulaient construire un nouveau parti sur les "ruines" du PC Pendant que d’autres reconnaissaient que la force du PC était incontournable et apportait une caution forte à l’ensemble du mouvement, et plus il y a les électrons libres qui veulent se la jouer perso. Ce mouvement est trop jeune, trop impétueux, pour s’enraciné solidement et durablement. Le Parti Communiste est conscient de tout cela et pourtant il n’hésite pas à pratiquer l’ouverture, mais avec l’efficacité et le sérieux qu’on lui reconnaît.

    Le Parti de la Gauche Européenne se structure lui aussi, avec les organisations des différents pays qui l’a composent et ils n’ont aucune velléité de supplanter telle ou telle autre organisation, ce n’est pas leur intérêt. C’est très différent chez les antilibéraux en France. Les électrons libres du mouvement antilibéral français, sont dans une autre optique, le mouvement et la construction du rassemblement passe en second ce qu’ils veulent c’est la personnalisation d’un leedear.

    Le Parti Communiste est à l’opposé de cela, il veut garantir l’efficacité du mouvement et l’ancrer sur le long terme, pour cela il lui faut démontrer qu’il n’est pas un parti hégémonique, ce qu’il fait, mais il doit aussi maintenir le cap de son efficacité pour que le mouvement ne s’éparpille pas dans des labyrinthes trop destructeurs. C’est un défit qu’aucun parti communiste n’a tenté jusqu’à présent, c’est cela qui est intéressant. Seul l’histoire nous dira comment tout cela finira.

    Ce n’est pas pour faire de Marie-George Buffet un sauveur suprême que je me bats, cela ne m’intéresse pas, mais bel et bien de donner à voir ce qu’elle dit, ce qu’elle fait, ce qu’elle apporte comme caution d’efficacité, de durabilité, de sérieux, et de respect envers chacun.

    Pour l’heure l’antilibéralisme en France doit se redynamiser et marquer des points très forts s’il ne veut pas sombrer. Comment relancer très fortement ce mouvement ? Pas besoin d’être communiste pour s’appuyer sur l’efficacité de la campagne de Marie-George Buffet, par exemple en diffusant le plus largement possible son intervention sur la défense des salariés et de leur entreprise à Eurocopter :

    http://www.mgbuffet.org/article.php3?id_article=376

    Je pense que c’est comme cela que l’on relancera le dynamisme chez les antilibéraux, parce que les électrons libres il y en a eu de tout temps, et il y en aura toujours, donc laissez les donc s’agiter, et soyez certains qu’ils ne monteront jamais sur une estrade que si cela leur est profitable.

    L’antilibérale Marie-Georges Buffet doit composer avec tout cela et je trouve qu’elle s’en sort très bien, voir l’émission à France Europe Express de dimanche dernier.

    Aline Pinault

  • Je soutiens,sans discrimination,tous ceux qui ose dire « NON » à une Europe que l’on veut nous imposer par la peur, chacun a sa pierre a porter à l’édification de notre futur, il nous faut éclairer les autruches et dénoncer les profiteurs. et non pas être dupe des manigances et manipulations des “ouiouistes”.
    pascalbx

    • dépasser "la forme parti", pourquoi pas ?

      ...Mais pour dépasser il ne faut pas casser, sinon on ne dépasse rien car on fait partie des ruines.

      Le tout est de comprendre (qui sait ?) si la "contradiction" entre "l’appareil " et la nécessité historique d’élargir le "front progressiste" est "antagonique" (alors, en effet, les électrons libres ont raison d’être des casseurs d’appareil) ou bien "non antagonique", c’est-à-dire "productive d’un nouveau possible" à surtout ne pas décréter "déjà défini d’avance" :

      C’est à l’émergence de cet "inattendu" que tous, "nous", ("ceux des collectifs", dans la diversité de leurs efforts convergents, mais aussi ceux qui dans le PCF travaillent à son "utilité politique"), devons oeuvrer car le tropisme est très grand contre "le progrés" que nous avons fait "tous ensemble" et qui est une résistance "néguentropique" à l’ultra-libéralisme néoconservervateur fascisant qui souffle sur la planète.

      Donc il faut utiliser les moyens existants ( ne pas casser) pour en construire plus encore, et des nouveaux !

      Le soutien à MGB n’est pas une reconnaissance du PCF comme "suffisant pour la suite", il est la meilleure façon d’utiliser un potentiel bien plus immense , qui existe dans le "tous ensemble" ...

      roseaupensant.gauchepopulaire.fr

    • Pourquoi parle-t-on encore aujourd’hui d’appareils et non d’organisations politiques ? Ce terme est utilisé essentiellement pour stigmatiser le Parti Communiste Français, c’est vouloir faire ressortir un passé, comme s’il n’y avait pas d’évolution possible. Il y a bien sûr de multiples autres explications, mais celles qui persistent encore aujourd’hui me semblent de moins en moins crédibles, car on ne peut plus nier l’évolution du PC. Si on revient sur le mot lui même "Communisme" il est porteur de choses positives, on pourrait même dire qu’il y a du communisme dans le capitalisme aujourd’hui en France exemple la Sécurité Sociale, les nationalisations, etc, et ce ne sont pas uniquement les communistes qui défendent notre système de santé, les retraites par répartitions etc etc.

      Un Parti Politique c’est un référent pour l’électeur, pas un appareil. S’il est vrai qu’il est très difficile de chasser les heures sombres du communisme dans la mémoire collective, il n’en demeure pas moins que nous devons préserver les acquis positifs en s’appuyant dessus pour aller de l’avant. Tout cela fait partie de l’évolution de la société, des mentalités, et chaque Organisation Politique ne saurait y échapper.

      La démocratie participative, il ne s’agit pas de la décréter, il s’agit de la faire vivre. Tout ce qui a été fait depuis le NON au TCE est un acquis indéniable c’est réellement cela la démocratie participative avec l’élaboration d’un projet à plusieurs voix. Cela n’avait jamais été fait auparavant, c’est cela qu’il nous faut poursuivre. Mais nous sommes également en période électorale et c’est évidemment un grand moment pour mettre à profit tout cet acquis en le faisant partager à l’opinion publique. Plus les organisations Antilibérales se renforceront, plus le mouvement s’amplifiera. Je reste persuadée que s’il y avait eu une structure collective de porte-parole, c’est l’ensemble des organisations qui auraient bénéficié d’un effet multiplicateur. Là est mon plus grand regret, mais il nous reste le "Tous ensemble, le construire ensemble" c’est l’essentiel.

      Aline Pinault

  • J’approuve totalement le contenu de cet article et le soutien à MGB.

    Evitons de nous disperser sur des candidatures transitoires même si elles n’ont pas tort et regroupons nos voix autour du pcf qui a beaucoup souffert du travail de mitterrant, (le minuscule du nom est voulu).

    La notion d’un parti communiste européen me séduit, ce sera d’ailleurs la seule chose dans cette Europe qu’on nous veut imposer.

    Marie

  • C’EST ADMIRABLEMENT...

    ...argumenté.
    On n’est pas obligé d’être d’accord avec tout ce qui est dit, bien sûr, mais comment reprocher l’arbitraireaprès un tel plaidoyer ?
    En plus c’est très bien écrit !

    Alors bravo et tous mes encouragements,

    NOSE DE CHAMPAGNE, communiste français 2 fois refondé à retrouver son parti !

  • LETTRE OUVERTE A JOSE BOVE, MON FRERE , MON CAMARADE ,

    Je suis tes combats, en fais souvent partie et suis solidaire de ton parcours et de beaucoup de tes actions.
    Nous avons mené, l’un et l’autre, directement un combat commun : le maintien de l’hôpital de Saint Affrique. Au moment ou il fallait, nous appuyant sur le symbole médiatique que tu portes, tu étais là.
    Camarade. Je t’appelle ainsi car j’ai 32 ans de militantisme syndical, et suis solidaire d’un camarade a qui on peut ôter la liberté pour fait syndical légitime.
    Frère. Je t’appelle ainsi parce que politiquement, nous sommes côte à côte. Historiquement les députés communistes Liberti et Buffet ont été les premiers à aller te soutenir en prison.
    L’HUMA a servi à ce que tu puisses lire les écrits de tes proches au plus tôt en cellule. Nous, communistes n’avons pas été les seuls, bien entendu à te soutenir, mais une certaine fraternité de combat s’est crée au fil du temps.
    Tu fais partie de l’association « les amis de l’Huma » afin de soutenir la presse démocratique et d’opinion.
    Que de chemins parcourus ensemble.
    Aujourd’hui, il y a ces 700 comités anitilbéraux qui ont mis au point un programme de 125 mesures auquel tu as participé, quant à leur élaboration ainsi que beaucoup de forces de progrès dont nous sommes ; l’idée force de ce mouvement étant de maintenir le rassemblement de celles et ceux qui ont dit NON au traité sur l’Europe, en 2005.
    Au moment de choisir le porte parole de ce magnifique projet, il y a eu divergence d’appréciation : Marie George Buffet a été portée par plus de 60 % de ce mouvement antilibéral, et toi, aujourd’hui par l’autre partie, sous prétexte qu’un candidat issu d’un parti n’est pas rassembleur ; quel gâchis !
    Tu connais les média mieux que beaucoup d’entre nous. Pour ma part, je fais toujours attention à ce principe d’un homme du sérail médiatique national : « les 3 L : les média Lèchent, les média Lâchent, les média Lynchent »
    Il y aurait donc concurrence dans le même monde, celui des exploités de toutes catégories sociales, jeune, salarié, paysan, artisan, commerçant, retraité …
    Il faut donc dépasser cela : le salarié au SMIG, ce qui l’intéresse, c’est le SMIG à 1500 euros de suite ; le salarié qui pense à sa retraite, ce qui l’intéresse, c’est que l’on abolisse la réforme Fillon ; le salarié, ce qui l’intéresse c’est un vrai CDI et non plus un CNE ou un contrat senior ;le salarié, ce qui l’intéresse, c’est que les actionnaires de son usine ne délocalisent pas ; le jeune, ce qui l’intéresse, c’est qu’après ses études, il trouve un vrai travail ; les SDF et les nouveaux pauvres ce qui les intéressent, c’est un logement accessible ; le paysan, ce qui l’intéresse, ce sont des prix garantis ; l’artisan, le commerçant, ce qui les intéressent, ce sont un revenu garanti et des charges allégées en fonction de leur gestion d’entreprise.
    L’Histoire se rappellera des cicatrices de la division, mais l’Avenir nous dira si nous avons été entendus. Ce combat là, puis les autres sont encore à mener

    Claude CHARON
    Communiste et antilibéral

  • Ouais la france modèle mondiale de démocratie. la preuve aujourd’hui : 4,3 candidats des (dé)sespoir du peuples de gauche. y’a le choix. je choisi Olivier. Mais quelle connerie la gestion de ces élections "piège à cons" par mes camarades de la direction de la LCR. Et quelle éternelle gestion de Marie Georges et ses pots pour sauver leurs postes avec le PS (Bordeaux...). Pourtant faudra bien le faire ce parti de gauche unitaire anti...
    Biz
    GG

  • Salut,

    Je sais que je vais me faire censurer comme l’autre fois mais je tenais à vous dire que la non objectivité de Bellaciao commence à se savoir de plus en plus...
    Que vous ayiez choisi de prendre parti pour Buffet c’est votre choix, que vous ayiez décider de ne pas faire paraître les articles relatant d’autres positions, c’est de la censure...
    et c’est fort dommage d’en être arrivés là....

    Les gens qui comme moi font partie des collectifs ont une autre version de ce qui s’est passé dedans et, je pense qu’il aurait été intéressant de remettre les choses au point et de débattre des différents comportement des 3B pendant cette campagne. Vous avez choisi la censure et l’absence de respect des opinions des autres ... Ca me rappelle quelqu’un ce comportement ....

    Patrick

  • excusez-moi de vous rappeler dans quelles conditions se sont passés les dits votes. Etant dans les collectifs depuis le début, je me souviens du jour ou les militants PC de mon collectif nous ont dit que nous n’étions pas assez nombreux (nous étions 10 sur la quinzaine de personnes participant régulièrement aux réunions) pour débattre du candidat. Nous étions fin novembre. Ils ont appelé à une réunion la semaine avant le 10 décembre pour que le collectif se prononce sur le candidat. Nous avons alors rencontrer pour la première fois une dizaine de militants PCF que nous n’avions jamais vu, qui ont tous votés MGB, ce qui a également permis au collectif d’exploser par la suite. D’après les echos que j’ai eu, il y a beaucoup d’endroits ou cela s’est passé de cette façon. Alors MGB la candidate des collectifs, désolé mais j’ai du mal à digérer. Je ne sais même pas si j’ai envie d’aller voté (Bové, s’il a ses parrainages), ou bien je crois bien que j’ai envie de resté chez moi le 22 avril. Merci encore à tout ceux qui ont permis à Olivier Besancenot ou à MGB de se sentir légitimes pour partir en campagne chacun dans leur coin, merci !

    • nous étions 10 sur la quinzaine de personnes participant régulièrement aux réunions

      Tiens, on dirait le mien, couvrant un secteur comptant plus de 200 000 habitants !

      Oui, et c’est là tout le problème depuis le départ : ces collectifs ont toujours été ridiculement groupusculaires, non-populaires, ultra-politisés.

      Dont act.

  • Il y avait urgence à ce que tous les ant libéraux se rassemblent derrière la candidature de marie georges car plusieurs candidats disperssent les voix qui s’étaient rassemblées contre le traité européen. Nous pouvons encore le faire dans notre vote à venir afin que nous pesionsle plus possible et pourquoi pas un candidat de la gauche anti libérale au 2me tour ? Cela aurait de la gueule BUFFET contre SARKOZY NON ? Allez faites fi des considérations partisanes et rassemblez vous afin que tous les prolos, les exclus et les classes populaires et moyenne se retrouvent dans le parti communiste afin que le développeent de chacun soit la condition du développement de tous. 2 500 000 chomeurs officiels + 2 500 000 de chomeurs officeux, stagiaires, précaires + 1 200 000 érémistes + 1 500 000 intérimaires = presque 8 milions de raisons de voter marie georges buffet

    • Bonjour,
      voilà où est le problème : il y a toujours quelqu’un pour dire qu’il faut se rassembler AU SEIN DU PCF !!! Je croyais que la candidature de MGB était censée rassembler les communistes ET les anti-libéraux, faudrait savoir ?!?
      J’ai beaucoup de respect pour les personnes qui militent au PC ou à la LCR, mais au bout d’un moment il faudrait ouvrir les yeux et mettre un bon coup de pied dans la fourmilière ! Vous êtes plus engoncés dans vos querelles partisanes que l’UMP et le PS réunis !!! je ne veux même pas savoir si Bové a, oui ou non, fait un hold-up, si le PCF a "bourré les urnes" des collectifs, ou si la LCR a joué solo : quoi qu’il se soit passé, c’est indigne de personnes se réclamant "d’une autre politique"
      les gens qui ont participé à ces collectifs doivent vraiment avoir envie de gerber !
      moi, avec tout ça, je ne sais toujours pas pour qui je vais voter...
      au fait, pour les législatives, on prend les mêmes et on recommence, ou on essaie d’être intelligents ?
      Virginie

    • assez d accord.....
      MG Buffet est sympa mais elle est communiste....je ne suis pas militant communiste ni militant anti-liberal mais i y a un truc de sur : c est impossible de reunir sous l etiquette pc.
      c est pourtant pas dur a comprendre....le seul interet pc c est d exister politiquement histoire de conserver un legitimite au niveau local, d ou cette candidature.
      logique de parti quand tu nous tiens...

  • bandes de gochos meme pas trotskistes !
    bon vous avez autres choses que subir des railleries ;)
    allez, bon courage, ll en faudra pour 5 ans et surement après,
    connaissez un bon marchant de déambulateur sportif ?

    un votant par pas le choix...pour l instant.

    toktomi

    (contrib’ évidemment pas prévu/obligatoire pour parution)