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Alternatives locales à la globalisation marchande

Publie le lundi 31 mars 2003 par Open-Publishing

1. Croissance, développement, investissement : retrouver des finalités humaines
Impossible d’empêcher la confusion des mots, leur détournement, leur perte de sens et devant les conséquences de l’aide au "développement", les dévoiements d’un prétendu "développement durable" de pure façade, la mode est de tout confondre, développement et croissance avec le capitalisme lui-même. On ne manque pas d’arguments pour cela, cette dénonciation politique du développement s’imposait donc mais cela n’est pas une raison pour ignorer ce qui différencie les concepts au-delà des réalités qu’ils servent à couvrir.

Dans l’étude des écosystèmes, on distingue clairement ce qui relève d’une croissance purement quantitative (la multiplication de bactéries par exemple) et ce qui relève du développement par complexification, différenciations internes (division du travail), constituant une optimisation énergétique par l’occupation de toutes les niches écologiques. D’un point de vue écologique, s’il est évident qu’on ne peut généraliser notre mode de vie et supporter une croissance quantitative sans limites, le développement local est d’autant plus nécessaire et souhaitable. Reste à savoir de quel développement on parle. Il ne suffit pas de dire qu’il est durable sous prétexte qu’on a créée une taxe supplémentaire sur le pétrole sans arrêter le pillage de nos ressources ni les pollutions.

(...)

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